samedi 31 décembre 2016

Michel Onfray encense Michel Houellebecq...

Dans son nouveau livre qui paraît en Italie et en mars en France, Michel Onfray avoue s'être trompé sur Houellebecq, et qu'en le relisant en totalité et calmement, il conclut qu'il est le plus grand écrivain français de ce temps, temps de Soumission, soumission à une idéologie, celle des "bien-pensants" de Gauche et de Droite, qui ont sombré dans la marmite de la domination par les médias d'une seule façon de penser, de croire, Nouvelle Eglise celle de l'Humanoïde associé, propageant en police justiciable la façon de croire, de vivre en harmonie dans le cadre stricte de la "bonté nounours", du "tout le monde, il est bon, il est gentil", du désarmement moral pour atteindre une société non pas immorale, mais amorale, nageant dans la stratosphère d'une soumission totale des esprits et des corps. Ce que Orwel avait prédit dans son 1984.
Les hommes politiques profitant de l'anesthésie générale du corps électoral pour se faire élire, réélire indéfiniment par cooptation, laissant en dehors les vrais problèmes, les vrais sujets, la marche du monde inexorable dans un autre climat, plus conquérant, plus combattant, s'organisant pour dévorer ce monde soumis prêt à être livré à sa gueule de Moloch... à travers milliards de dollars, guerres, destructions, massacres, terreur.

Michel Onfray n'ose pas parler clair, de crainte d'essuyer sarcasmes et rétorsions, aussi il se sert de Houellebecq, encensé par la presse, la critique, lauréat du Goncourt, donc "intouchable" pour les cuistres de la Nouvelle Eglise, mais il parle à travers lui, et ainsi gagne un immense auditoire du Figaro, au Monde, au Point, à Libération etc. Toute la presse et les médias en parlent et vont en parler... 

Entre temps, il y a eu le réveil de l'"autre monde" celui des "éveillés" comme dit finement Jean-Claude Van Dam, des awake, du Texas, de l'Arizona etc. le monde de Donald Trump, du Brexit, des femmes allemandes, des Amazones kurdes, des Italiens qui ont refusé le référendum Renzi, etc. et peut-être que l'endormissement social-démocrate-intello-médiatique etc. prendra fin et que les bouquins de Houellebecq, de Onfray et des autres : Zemmour, Villiers etc. auront été pour quelque chose...

Hermès

mercredi 28 décembre 2016

Ensorceleuse.... extrait de "Nos Amours" poésies libertines et érotiques d'Alex. Pâris - Htz-Athéna - 94 textes - Amazon

Ensorceleuse

Tu dors
Ensorceleuse des nuits
Le corps dévêtu
Le visage plongé dans un abîme de lubricité
La couette ouverte laisse passer mon pied
Il avance vers le tien
Chaud est celui-ci
Chaud devient le mien
Ton brûlant parfum remonte le long de ma jambe
Remonte le long de mon corps
Il réveille l’oiseau qui ne dort que d’un oeil
Il se réveille, s’ébroue, se mue
En une admirable anguille
Roide

Que saisit et avale ton anneau caché

Alex. Pâris  - Extrait de "Nos Amours" 2016 copyrights

dimanche 25 décembre 2016

Le français est au 3° rang des langues les plus parlées dans le monde...

D'après une étude qui vient de paraître, le français arriverait après le mandarin (1°) et l'anglais(2°)  comme la langue le plus parlée au monde... et se développerait sans cesse... ensuite vient l'espagnol.

mercredi 21 décembre 2016

Les plus belles pages de la littérature Grecque et Latine... Anthologie d'Emmanuelle Blanc, présentée par Brighelli -Coffet de Cinq livres -Gallimard -35€

"Gallimard vient donc de sortir en coffret une anthologie significative de ce que ces quinze siècles de culture ont produit de plus beau en poésie, théâtre, histoire, roman, philosophie et éloquence. Cinq volumes réunis en un coffret élégant, pour un prix somme toute modique (35 euros). Au prix par page, ou par siècles, c'est bradé ! Bien sûr, les textes sont traduits : mais ils sont une extraordinaire incitation à entrer dans la langue, dans la culture.
Il n'est pas toujours simple de réunir les textes d'une anthologie, pour m'y être risqué parfois, j'en connais toute la difficulté. Au sens propre, le mot anthologie signifie « bouquet de fleurs » – de fleurs de rhétorique, bien sûr. Le sommet du bouquet. Ce que le champ littéraire peut offrir de mieux. Mais pourquoi telle page, et pourquoi pas telle autre ? Imaginez que vous deviez réduire Victor Hugo à quelques textes… Lesquels choisiriez-vous ? Quand il s'agit de Sophocle ou de Platon, le problème est encore plus ardu, compte tenu de la distance culturelle.
Emmanuelle Blanc, qui a consacré une année de sa vie à choisir les fleurs et à les arranger en bouquet, a fait un travail remarquable, pesant chaque choix, consentant à d'intelligents sacrifices pour conserver l'essentiel.

Pourquoi les Grecs et les Latins ?

Dans une chronique déjà ancienne, où je pestais contre le crime contre la culture perpétré par les concepteurs des nouveaux programmes et celle qui les a inspirés, j'expliquais que les élèves sont – comme nous – « des nains sur les épaules des géants », nanni gigantum humeris insidentes. Les géants, c'est-à-dire tous les bons esprits qui nous ont précédés. Ce que nous devons à l'Antiquité est précieux et inouï : non seulement les formes, mais une civilisation entière. Non seulement des chefs-d'œuvre, mais une incitation à bien nous conduire – à respecter par exemple la patrie, dont Grecs et Latins avaient une idée superlative.
J'ai voulu expliquer cela dans la préface que j'ai écrite pour cette anthologie. Après tout, si 300 Texans ont résisté jusqu'à la mort face aux Mexicains de Santa Anna en 1836, n'est-ce pas parce que 300 Spartiates avaient tenu bon – jusqu'à la mort – face au déferlement de l'armée de Xerxès en 480 av. J.-C. ? Et si l'on n'enseigne plus Hérodote dans nos collèges et lycées, comment les jeunes gens d'aujourd'hui résisteront-ils au déferlement des barbares présents ou à venir ?
Vers la fin de Drôle de jeu, l'un des plus beaux romans écrits sur la Résistance, Roger Vaillant compare ses camarades de lutte aux 10 000 hoplites, commandés par Xénophon (qui raconte leur histoire dans l'Anabase), qui traversèrent le royaume perse en 410 av. J.-C. en résistant à toutes les attaques des troupes d'Artaxerxès II.
Oui, résister – résister au déferlement de la médiocrité institutionnalisée, résister à la démagogie meurtrière, résister à l'égalitarisme qui consacre en fait les inégalités. Il faut pour résister faire flèche de tout bois – et offrir aux jeunes et aux moins jeunes le témoignage de ce qui est le fondement de notre culture, à défendre bec et ongles contre le nivellement par le bas voulu au ministère, est non seulement une belle action, mais une bonne action – kalos kagathos (καλὸς κἀγαθός), dit-on en grec."

Présentation de Brighelli (in Le Point)

samedi 17 décembre 2016

Andreï Makine reçu à l'Académie Française. ,

Les deux discours prononcés dont l'un d'André Makine, sont une synthèse de la richesse de l'apport russe aux Lettres françaises et de l'apport français aux Lettres russes, on comprend ainsi clairement cette osmose entre l'intelligentsia russe et slave et la France.
Hermès

lundi 12 décembre 2016

Trop de méthane au-dessus de Paris ! - "On ne pourra plus péter dans Paris..."Un extrait de "Con... c'est con !" de HTZ-Athéna


"Sa femme doit être heureuse

Il n’est pas marié !

Ah bon

Il veut pas

Ah bon

Mais il en a

Ah…

Il est libre, toujours libre

Pas fou le mec !

C’est un con heureux

Ouais, il aime se marrer

De la tête des autres

Il a bien raison.

Au fond

Les cons, c’est nous

Ouais, t’as raison !

C’est comme chez Ducon, tout est con

T’as vu ils interdisent les bagnoles d’avant telle date dans Paris

Les cons

Sauf le dimanche

Comme si on se baladait dans Paris avec une vieille bagnole le dimanche, plutôt que d’aller à la campagne ou à Deauville

C’est con

C’est pour la pollution

Ils vont interdire de péter

De péter ?

Comme les vaches, parce que ça pollue, ça fait trop de méthane

Ah les cons, on va plus pouvoir péter dans Paris"
Dialogue Extrait de livre "CON... C'EST CON !" de HTZ. , htz-Athéna Edit.

vendredi 9 décembre 2016

Angkor Vat, poème extrait de Poésie 2 de HT Zaphiratos





                                                              ANGKOR


Je m'en irai par des allées mystérieuses
Où des femmes voilées dansent à  pas feutrés,
Je m'en irai vers quelque Angkor
Au sourire nostalgique et dédaigneux.


Par les jungles sauvages, je m'en irai
Où dort l'antique tigre aux marbrures noires,
Seul, je suivrai cette piste imperceptible.


Je m'en irai par les forêts vierges
Où rêve certain banian brûlant de soleil
Que je sais lourd de pensées.


J'irai quand la nuit réveillera
Les pierres où dorment les Apsaras,
Sur l'étang de lune semé de lotus d'or.

Poème extrait de Poésie 2 de HT.Zaphiratos   -Copyrights H. Zaphiratos

jeudi 8 décembre 2016

Quoi de neuf au Moyen-Âge ? ouvrage collectif sous la direction d'Isabelle Catteddu & Hélène Noizet - La Martinière -192p 29,90€

Les mille ans qui ont transformé la province Gallo-romaine en un pays d'art sublime, la France. Des Invasions des Vandales-Burgondes-Allamans-Francs-les incursions des Huns-Arabes-Vikings sur la Gaule, de la fin de l'Empire romain au V° siècle à la Renaissance du XVI° siècle avec la redécouverte des merveilles de l'Antiquité gréco-romaine. De l'édification des merveilles architecturales des Cathédrales gothiques en passant par les abbayes romanes, les cités, les châteaux-forts, la littérature, François Villon, Charles d'Orléans, Rutebeuf etc. Héloïse et Abélard, Rabelais...les penseurs, la redécouverte des documents antiques, l'apport d'Avicenne, etc.
Un monde qui est là, devant nous avec ses somptueuses cathédrales en dentelles de pierre, en voûtes célestes, la Sainte-Chapelle, ses vitraux etc.

lundi 5 décembre 2016

Mme. Lavile & le Festival de Cannes - Extrait du Journal de Baby de HTZ.


"Mme Lavile rigolotte que nous emmenions voir, sans le lui dire, les premiers films porno alors qu’elle croyait venir voir des films romantiques ou des westerns au Festival de Cannes… Qui riait, riait du subterfuge, de la découverte de ces films et qui disait «  Quelle chance vous avez de pouvoir voir tout cela aujourd’hui ! » Mme Lavile qui venait à la maison presque tous les jours à Saïgon, et chez qui nous allions à Nha-Trang, dans la villa de la Poste où elle habitait avec son mari, Receveur. Là, un soir de réception aux lumières tamisée donnant sur la plage, j’ai étrenné un premier pantalon long de soirée… J’entends son rire cassé par les cigarettes, ses attentions pour MT. Fa et My, elle enfonçait le sommier du lit quand elle se couchait près d’elle pour la veiller à cause de son poids, et surtout les visites qu’elle faisait à Maman, seule, quand nous n’étions pas là… A Nice elle a amusé JC & A par ses histoires salées… Vive, gaie, une belle vitalité grecque dans son corps boudiné, enrobé, ses bras ornés de bracelets, ses doigts de bagues… Quand elle est partie, cela a fait un formidable silence lorsque nous descendions à Cannes pour le Festival. Nous n’avions plus cette virée à Saint-Laurent-du-Var pour la rencontrer, l’emmener déjeuner à Cannes et rire avec elle… Elle aurait aimé que son fils, R. épouse Guitte… Ils avaient flirté à Nha-Trang, mais il était trop macho, sans raffinement, et sans culture pour elle. Elle a préféré Jacques V., plus élégant, plus « français » par ses manières, plus attentionné… Cela s’est mal terminé… Comme des « amours impossibles » qui restent bloquées toute une vie sur le cœur, le sien… C’est beau d’en parler… Ces choses revivent comme d’immenses panoramas de sentiments et de joie."
Extrait du Journal de Baby  de HTZ

dimanche 4 décembre 2016

Brillat-Savarin : La Physiologie du goût... ses 20 aphorismes

Brillat-Savarin énonce en avant-propos vingt aphorismes ("Aphorismes du professeur pour servir de prolégomènes à son ouvrage et de base éternelle à la science").
I. L'Univers n'est rien que par la vie, et tout ce qui vit se nourrit.
II. Les animaux se repaissent ; l'homme mange ; l'homme d'esprit seul sait manger.
III. La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.
IV. Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.
V. Le Créateur, en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite par l'appétit, et l'en récompense par le plaisir.
VI. La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n'ont pas cette qualité.
VII. Le plaisir de la table est de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours ; il peut s'associer à d'autres plaisirs, et reste le dernier pour nous consoler de leur perte.
VIII. La table est le seul endroit où l'on ne s'ennuie jamais pendant la première heure.
IX. La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile.
X. Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger.
XI. L'ordre des comestibles est des plus substantiels aux plus légers.
XII. L'ordre des boissons est des plus tempérées aux plus fumeuses et aux plus parfumées.
XIII. Prétendre qu'il ne faut pas changer de vins est une hérésie ; la langue se sature ; et, après le troisième verre, le meilleur vin n'éveille plus qu'une sensation obtuse.
XIV. Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil.
XV. On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur.
XVI. La qualité la plus indispensable du cuisinier est l'exactitude : elle doit être aussi celle du convié.
XVII. Attendre trop longtemps un convive retardataire est un manque d'égards pour tous ceux qui sont présents.
XVIII. Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel au repas qui leur est préparé, n'est pas digne d'avoir des amis.
XIX. La maîtresse de la maison doit toujours s'assurer que le café est excellent ; et le maître, que les liqueurs sont de premier choix.
XX. Convier quelqu'un, c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu'il est sous notre toit.

samedi 3 décembre 2016

Les Revenants de David Thompson, Essai, Edit. du Seuil/jours 309p 21€

David Thompson est grand reporter à RFI (Radio France-Internationale) a cotoyé en Tunisie notamment les jeunes radicalisés qui sont partis et revenus de Syrie ou d'Irak avec la haine au cœur contre tout ce que sont la France et la civilisation occidentale, par idéologie ou pathologie. Il livre dans ce livre-témoignage ses notations, ses interviews, ses contacts au-delà des témoignages dus aux enquêtes des Renseignements sur des radicalisés se croyant au-dessus de tous, prêts à perpétrer, ou ayant déjà perpétré les pires crimes, tuant, incendiant etc.
Un livre pour avertir

vendredi 2 décembre 2016

La Comédie du Pouvoir : A propos du "départ" du président Hollande...

C'est très étonnant, car la politique ressemble au théâtre, à la comédie, dont la scène est notre vie, notre destin, le destin d'un pays. Depuis 1980, nous n'avons que des comédiens qui ne croient pas à ce qu'ils font. Mitterrand fut heureux de battre VGE et d'entrer à l'Elysée et a commencé les fariboles de dépenses, avec ses amis, les 35heures, l'Education nationale revisitée, bref un jeu de mécano à la dépense. "Les Français sont riches, on peut y aller..."et avec les conseillers tout droit sortis de l'ENA, cherchant un parti où faire carrière, il y est allé... Puis alternance chiraquienne pour l'immobilisme par crainte de déranger la société construite sur les "acquis sociaux", immobilisme et dépenses etc.  jeux de rôles avec les acteurs de Chirac et ceux de Mitterrand, puis théâtre et comédie nervosité avec Sarko, cinéma encore, il vient de se terminer, puis Hollande qui est heureux "J'ai réussi ma vie" dit-il aux deux journalistes avec en plus cette phrase extraordinaire ; "J’aurai vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu, finalement, puisque c’est aussi ça la Ve République. J’impose à mon camp, qui n’y aurait sans doute pas consenti naturellement, des politiques que je considère comme justes. J’ai fait des réformes, il en restera quelques-unes. Le pire, c’est de partir avec un bilan où rien ne reste. Moi, je pense qu’on pourra retenir des choses", affirme-t-il aux deux journalistes. "C’est ça, la bonne attitude, faire ce qu’on pense devoir faire. Sans l’idée obsessionnelle d’être candidat. Et qu’il reste quelque chose. Ça ne justifie pas non plus de heurter son camp sous le prétexte d’être courageux", ajoute-t-il."
De la France, ils s'en moquent, des Français, ils s'en foutent, pour eux "monarque absolu" ce sont des minus, des ploucs, alors comme politique, comme ils n'en n'ont pas, ils suivent le tran-tran comme en 1938, Daladier derrière Chamberlain...derrière la politique anglaise de cette époque qui a conduit à la Seconde Guerre mondiale...aujourd'hui derrière Bruxelles, derrière les Etats-Unis, trop vaniteux pour ouvrir les archives du Quai d'Orsay, ou avoir des connaissances historiques de base.
La France mérite d'autres hommes,éduqués, instruits, passionnés par leur pays, et non des comédiens de la "Comedia dell Arte" qui nous plongent dans la stupeur, et le pays, proche de la catastrophe...
H.Z.