Il faisait une chaleur torride, disons que cela ressemblait au Cambodge ou au désert de Kalahari, une chaleur à éviter d'être sous les rayons du soleil. Pourtant j'ai eu l'audace de quitter les grands arbres ombrageux de l'Allée Marigny, de traverser la grande avenue des Champs-Elysées, de passer devant le Grand Palais, de traverser la belle avenue qui conduit au Pont Alexandre III et aux Invalides pour monter les marches majestueuses du Petit Palais. La fraîcheur brutale me saisit. Pour ne pas attraper une bronchite je suis entré aux Toilettes pour essuyer toute la sueur qui m'inondait. Obligé de mettre une sorte de cataplasme de fortune et de papier entre la chemise mouillée et le corps...
Ouf ! J'ai pu visiter cette magnifique exposition.
Le Petit Palais est dédié aux arts style XIX°-1900, Dans ce cadre les oeuvres présentées partent de la Guerre de 1870, la Commune qui mirent Paris à feu et à sang, où les Tuileries, l'Hôtel de Ville furent incendiés. Les peintres, les sculpteurs fuient Paris pour Londres... Comme une sorte d'Appel de survie pour la sauvegarde de leur art.
Les oeuvres des artistes célèbres y sont présentées, mais aussi celles d'autres peintres ou sculpteurs. Des tableaux des drames de Paris assiégé aux oeuvres de Claude Monet, Pissarro, Legros, James Tissot...
A découvrir et à revoir.
Confortables fauteuils et banquettes assurées... mais pas de cafétaria.
Hermès