vendredi 24 octobre 2008

"Confessions d'une religieuse" de Soeur Emmanuelle, Flammarion édit.

Extraits : "Je veux me dénuder... Confesser la vérité... Il me faudra descendre jusqu'à cette vase inconsistante que recèle tout coeur d'homme... au risque de ternir l'image idéale que fabriquent de moi, les médias, au risque peut-être de choquer. Je m'en excuse par avance : la vérité ne ccomporte-t-elle pas une certaine crudité ?
"Comment et à quelle occasion ai-je commencer à me masturber, je ne m'en souviens pas, puisque je le faisais en cachette et plus volontiers à l'école où je me croyais plus en sûreté...
Un jour, les joues en feu, je me trémoussais en classe et subitement j'ai vu la maîtresse me regarder sévèrement à travers la vitre de la porte. Elle m'expliqua que je ne devais plus recommencer. Mais c'était déjà devenu une habitude...
Depuis lors, se sont développés dans ma chair un penchant pour la volupté et une obsession de la sensualité... Le fait que l'aiguillon n'ait pas complètement quitté mon corps de vieille femme est une source constante d'étonnement et d'humiliation...
Je reste persuadée que ce qu'on nomme " les péchés de la chair" sont les moins graves aux yeux de Dieu...
Un soir, je me sens à bout. Il me faut un homme. Il est 8 heures moins le quart... Je cherche une rue sombre...
Un individu s'approche, me scrute, me saisit le bras. Je le laisse faire. Nous marchons côte à côte. La fièvre qui me possède tombe, je ne sais pas pourquoi. Subitement refroidie, je lui réponds à peine... Il me lâche et, d'une voix paternelle, il me glisse :" Mon enfant, rentrez chez vous."
Texte cité dans "Aujourd'hui".
L'Abbé Pierre avait avoué avoir eu des rapports charnels, poussé par l'amour.
Saint Augustin a mené une vie sexuelle vibrante avant que l'âge et la méditation le calment.
Le Père de Foucauld de même, etc.
La vie, l'instinct de vie triomphe toujours.

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