lundi 10 juillet 2017

Ce qui reste de la nuit de Ersi Sotiropoulos, roman - Stock Edit. 284p. 20,99

Trois jours à Paris, de la vie du poète Constantin Cavafis, dont Marguerite Duras a traduit des textes et présenté dans une belle préface. 1897, la Belle Epoque, avec calèches, comtesse, barons, princes, passage du Corps des ballets russes au Saint-Petersbourg, l'hôtel où logèrent Cavafis et son frère John. Poète, il rêve de rencontrer Moréas, grec comme lui (Papadiamantopoulos), un des chefs du Symbolisme, le courant littéraire qui veut succéder au Parnasse. Cavafis a trente et un ans, et espère la reconnaissance d'un "Maître", et lui a adressé deux poèmes, restés sans réponse à Alexandrie. Il découvre une annotation "Style pauvre Maladresse"... Trois jours, trois nuits de pérégrinations entre le Café Riche, le Procope, les Galeries , les salons, et la mythique "Arche" , ceci avec l'âme douloureuse d'un homosexuel qui se soulage dans l'onanisme...
Le roman garde un côté morbide et triste, les tourments cachés d'un poète venu à Paris, et qui n'en découvre que la face illusoire présentée par Mardaras, le secrétaire de Moréas qui le pilote et le présente.
On est loin de la délicatesse, de la beauté des corps, de l'élégance.
La traduction du grec laisse à désirer... de nombreuses fautes de syntaxe, etc. émaillent ce texte où le poète est absent.
Hermès

Aucun commentaire: