C'était un Noël de solitude. Le jour était tombé tôt, la caserne
silencieuse, au trois quart vide au milieu d'une forêt en Allemagne. On m'avait
dit qu'à une dizaine de kilomètres se trouvait une petite ville. Avec Pierre nous
avons marché dans la nuit vers cette petite luminosité que l'on distinguait
dans les nuages au-dessus d'elle. Nous sommes arrivés dans une ville silencieuse, des chants venaient de l'église, nous sommes entrés, c'était la
foule, la lumière éblouissante. Ils chantaient du Mozart. Nous sommes restés et
nous avons suivi l'office. Nous n'étions plus seuls, nous nous rattachions par
la pensée aux nôtres si lointains. Cela reste un de nos plus beaux Noël. »
H.Z. -
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