Emission d'hommage à Guy Bedos, hier à la TV. Le parcours d'Alger au succès d'un enfant mal aimé dans un pays déchiré, dont les populations se détestent, s'affrontent depuis des générations. Une famille qui n'y échappe pas, le père disparaît quand l'enfant a deux ans. Mère "absente", beau-père et cravache, guerre civile partisane, puis Paris ! Découverte du Cours dramatique de la Rue Blanche en thérapie, rencontre de jeunes futurs vedettes : Jean-Pierre Marielle, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo etc. Rencontre avec un parolier-écrivain de talent : Jean-Loup Dabadie, rencontre amoureuse d'une grande actrice en herbe, Sophie Daumier... L'humour grinçant naît. Tout un public le réclame sous la chape de la politique de Droite d'alors... La Gauche anti-raciste avait besoin d'un héraut, Guy Bedos déverse ses fureurs maternelles retenues, ses rancoeurs politico-familiales, sa détestation contre le "fascisme" disparu qu'il croit renaître de ci de là. Les Années 1981, les bras du Mitterrandisme triomphant avec le Front de Gauche, se tendent vers lui; il y est à l'aise, et le voilà chantre de la Gauche, alors que d'autres, comme le talentueux et facétieux Thierry Le Luron, deviennent chantres de la Droite...
Deux enfants brillants, un fils dévorant de célébrité, dévorant de vie...
Guy s'en est allé.
"Maman donne-moi du bonheur"
Hermès