La Droite est un courant d'état d'esprit, une façon de voir les choses, de vivre, une "culture"... L'UMP et le Centre sont des partis "ramassent" tout, genre "voiture-balai".La droite a besoin d'un homme providentiel, de sa "culture", de son état d'esprit, de sa volonté "inconsciente", de sa difficulté à s'exprimer vraiment, d'où son goût pour un "fédérateur" : De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac...
Sarkozy qui savaient "parler", "gueuler" dans les grandes réunions, avec un côté "Bonaparte au pont d'Arcole"... pour réveiller le parti des "veaux" (dixit De Gaulle) le temps d'une élection... Après c'est l'amorphisme, la désillusion du gouvernement, si la Droite arrive au pouvoir, et la sanction si son "Leader maximo" se révèle autre que l'on croyait... Et il faut recommencer à rechercher un autre leader... C'est le rocher de Sisyphe !
Copé l'a très bien compris, et dans sa trajectoire son "J'y suis, j'y reste" est une façon très "droitière" de s'imposer... de faire ce qu'il veut.
Copé l'a très bien compris, et dans sa trajectoire son "J'y suis, j'y reste" est une façon très "droitière" de s'imposer... de faire ce qu'il veut.
Se rappeler qu'il y a eu les rivalités Giscard-Chaban, Chirac-Balladur, Sarkozy-Villepin... avant celle d'aujourd'hui Copé-Fillon...
Rappelons aux citoyens-électeurs ces paroles de Périclès prononcées dans son discours pour les guerriers morts pour la patrie et citées par Thucydide dans "Les Guerres du Péloponèse" :"dites-vous que la liberté se confond avec le bonheur et le courage avec la liberté'.
Rappelons aux citoyens-électeurs ces paroles de Périclès prononcées dans son discours pour les guerriers morts pour la patrie et citées par Thucydide dans "Les Guerres du Péloponèse" :"dites-vous que la liberté se confond avec le bonheur et le courage avec la liberté'.
Je vis cela comme un scandale que "La Liberté guidant le peuple" quitte Paris ! C'est le symbole même de Paris, des barricades, de la démocratie, Gavroche pistolet à la main qui franchit les obstacles pour la liberté ! Toute une page de l'histoire est là ! C'est un scandale que ce limogeage à Lens ! "Encore deux pâtés d'immeubles et je serai place Fürstenberg. J'ai rendez-vous avec ce que j'ai choisi de faire. Tous mes efforts, toutes mes espérances pour cet instant où je vais tourner la première scène de mon premier film. J'ai choisi cette petite place où j'avais surpris un écureuil grimpant aux arbres quelques années auparavant, en me disant qu'il me porterait bonheur. Là, près de l'Atelier d'un des dieux de mon adolescence, Delacroix. Je suis fasciné par le torrent romantique que j'ai découvert par la poésie. Il a brisé les barrages de mon adolescence incertaine, de mes convictions religieuses. J'étais un peu janséniste, très mystique, je me suis découvert révolutionnaire. Dans la lignée de la grande révolution de Berlioz, Delacroix, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Rostand, Picasso, Giacometti...J’ai rejeté le monde « rouge », froid, glacial, désespérant de Sartre. J’ai dévoré « l’Etranger » de Camus, « l’Univers concentrationnaire » de Claude Bourdet, Victor Serge, Pasternak, Soljenitsyne, j’ai vu les atrocités communistes en Asie, et aux Actualités les crimes nazis…Je refuse viscéralement tout cela. Je ne me sens bien que dans la liberté, le romantisme de la liberté ! Sans attache, sans diktat, aérien, libre, au-delà de ce que nous sommes, avec ce que je suis. J’avance dans ces pas là vers mon film. C’est une fièvre qui m’anime. Je vis dans l’instant de la création. On me regarde, mais « on » ne sait pas ce que j’ai dans le cœur. Ils pensent que c’est l’appât du gain, de la notoriété, de la gloire qui m’anime. Ils me croient un peu fou de me lancer dans cette aventure. Ils me regardent comme un animal étrange. La création est une folie. Mais une folie sage car elle participe à la vie du monde…"