Ce choc entre ces deux univers est la raison de son essai. En réfléchissant et en retrouvant des réflexions de saint Augustin (encore lui), de Montaigne, de Kant et d'autres auteurs plus contemporains, il rappelle à ses compatriotes qu'à travers les souffrances des guerres et de la misère qu'il a cotoyées, les gens gardaient au fond d'eux-mêmes l'espérance, une espérance vibrante, alors que ses mêmes compatriotes se délectent dans la sinistrose, la râlerie, l'insatisfaction alors qu'ils ont "tout" : la paix, la tranquillité, le confort, l'abondance... Deux mondes qui se cotoyent à quelques heures d'avion...
Il prêche pour nous dire du haut de son livre que nous assistions à l'effondrement d'un monde et à la naissance (silencieuse comme une graine qui germe sous terre), d'un nouveau monde, comme le passage du monde Antique à celui des grandes Invasions, du Moyen-Âge à la Renaissance, du monde agraire et rurale au monde industriel...
Tout cela on le savait déjà. Il le ramasse en un petit livre peut-être un peu trop professoral, mais peut-être utile.
Rappelons l'Espérance de Charles Peguy.
Rappelons que le fondement de la vie est l'Espérance.
Maintenant pour la sinistrose française ou européenne, elle ne veut pas dire désespérance, mais réflexion profonde sur ce qui se passe dans le monde tel qu'il est, tel qu'il se développe, et si la route choisie est la bonne etc.
dites-vous que la liberté se confond avec
le bonheur et le courage avec la liberté'.
Périclès.14/20
Hermès
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