Pour cet éditeur qui a connu quelques monstres sacrés, qu'est-ce qu'un bon écrivain? «La première qualité d'un romancier est de savoir captiver le public. C'est un don rare», insiste-t-il. Il va même plus loin: le style doit s'effacer derrière l'histoire. Il insiste encore: «Dans le roman, le style n'est pas une fin en soi. Ce qu'il faut c'est être vivant. Par le style bien entendu. Mais pas ce qu'on entend par là en général, pas par le côté “bien écrit”.» D'ailleurs, Joël Dicker souhaitait encore travailler son manuscrit, le trouvait même un peu long. Mais l'éditeur ne l'a pas jugé nécessaire: il ne fallait ni couper ni corriger en profondeur - les corrections d'usage suffisaient.«Un éditeur ne doit pas avoir de personnalité!»Bernard de FALLOIS (extrait de son entretien avec Mohammed Aïssaoui paru dans Le Figaro)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire