PARTIR
Partir
sur les mers mouvantes d’écumes,
Rouler
on ne sait où dans cette ronde,
Ne
plus s’arrêter à des ports qui fument,
Profils
bouleversants de notre monde.
Sur
une puissante galère blonde,
Voguer
le vent dans la tête et le cœur,
Monter
les assauts déchaînés de l’onde,
Fuir
l’ombre lamentable du Malheur.
Je
veux quitter l’horrible port d’attache,
Je
veux drainer sur la mare liquide
Mon
long serpentin d’ans. Oh qu’on me lâche !
Partir
avec un cœur gros d’amertumes,
Partir,
partir sur une nuit limpide,
Vers
l’immensité opaque des brumes !
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