dimanche 28 octobre 2012

A propos d'une lettre de BGBD à l'inconnue du tableau de Edward Hopper... in l'Express.

Quand les e-mails n'existaient pas, par Frédéric Beigbeder
New York office (1962)   Edward Hopper.   -Grand Palais-


Découvert que Edward Hopper était aussi un maître du portrait style XIX° siècle. Il a fait un bond dans le XX° siècle mécanique, cubique, solitaire. Ses tableaux reflètent très bien le siècle des immeubles réctilignes, des barres de béton, des gens isolés au milieu d'un monde froid au mouvement suspendu dans le temps. Il a tourné le dos à l'Impressionnisme, au Cubisme etc. pour exprimer le monde de l'image cinématographique en suspend, comme image après image. BGBD dans sa lettre à l'inconnue du tableau met un peu de sentimentalité, mais la jeune femme à la vitrine fait penser aux Vamps des films d'Hollywood comme Joan Crawford, des héroïnes de Franz Capra, celles qui donnaient la réplique à Gary Grant, Clark Gable... Des femmes froides, calculatrices, dominatrices... Je ne pense pas que la "Femme à la vitrine" de ce tableau de Hopper aurait compris la lettre de Frédéric BGBD. Elle est dans le monde de Kerviel, de Wall-Street, des "affaires"... formidable secrétaire, machine du monde du XX° et XXI° siècle...
Hermès;

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