La Grande Librairie semble n'être que la vitrine de la grande édition. Il est difficile d'y chercher autre chose qu'une hagiographie des oeuvres promises au succès de librairie, et dont les tirages et les ventes atteindront des sommets.
François Busnel de "Lire" et l'Express" est le présentateur de ces auteurs comblés dont tous les mots ne sont là que pour encenser des livres soigneusement sélectionnés. Aussi c'est sans surprise aucune que, dans cette dernière émission, nous retrouvions M. Boris Cyrulnik, géant de la pensée neuro-psycho-psychiâtro- etc. sur l'enfance..., M. Claude Durand, grand maître de l'édition, qui, pourquoi ?, apparaît au grand jour, alors qu'il publie sous un pseudonyme son livre "J'aurais voulu être éditeur"! mais parce que c'est le comble de la coquetterie éditoriale, que de se camoufler sous un pseudo, et de surgir au grand public sur deux chaînes de TV. alors que ce n'était qu'un secret de polichinelle au "Deux-Magots", Mme Flore Vasseur, spécialiste du capitalisme, dans son nouveau thriller sur celui-ci avec son bouquin, style Beigbeder, "Comment j'ai liquidé le siècle", enfin Deon Meyer pour son thriller dont l'action se déroule en 13 heures en Afrique du Sud, où bientôt se jouera le Mundial de foot.
Loin de moi de mésestimer la qualité de ces ouvrages que je n'ai pas lus. Mais force est de constater que trois de ces auteurs sont archi-connus, que leurs livres n'auront aucun mal à bombarder sur le podium de Livre-hebdo, sans l'aide de M. François Busnel.
Il est regrettable que M. François Busnel, pour la sécurité de son émission, donne dans le tout-courant, le banal, le facile, l'inutilité littéraire, et tente de faire accroire qu'il dirige une émission culturelle.
Hermès
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