lundi 7 juin 2010

La revue "LIRE", un self-service de l'édition.

On y trouve de tout, de ce que veulent bien nous signaler François Busnel et ses amis critiques dans cette revue. C'est un petit panorama mensuel des livres, adossé à l'Express et à Livrehebdo, un agenda des "manifestations"... Et ce n'est pas mal. Ca maintient le contact, et on y apprend des choses. Ainsi que V. Nabokov, par exemple, qui, à la sortie de son "Lolita" m'avait attaqué en justice pour avoir osé intituler mon premier film "Les Nymphettes", se croyant découvreur et propriétaire du mot "Nymphette", alors que dès la Renaissance, les poètes français l'utilisaient couramment, que V. Nabokov donc, qui avait été interviewé par Bernard Pivot à l'époque où il s'installait en Suisse pour sa retraite,et avait répondu à celui-ci qu'il avait choisi la Suisse plutôt que la Côte d'Azur, parce qu'il n'y avait pas de grève de la Poste... j'apprends donc, dans l'éditorial de François Busnel que Vladimir Nabokov est mort à 78 ans, suite à, je cite :" un courant d'air provoqué par une fenêtre laissée ouverte par une jeune infirmière qui éternuait" qui "déclencha un rhume fatal." !!! Voilà : Notre vie peut s'en aller sur un vent coulis !
Dans cette parution j'ai découvert le nouveau livre de Jean-Louis Fournier "Poète et paysan", dont les premières pages font sourire avec les péripéties de cet étudiant en cinéma, fou de La Pagode, qui s'offre, pour les amours d'une copine en Psycho, de reprendre la ferme de ses parents du Pas-de-Calais (les Chtis!)et, pour suppléer à une carence familiale, découvre la vie de "bouseux"...
Ce numéro de LIRE est axé sur le "Polar", aussi je suis un peu furax, car il ne parle pas de mon polar à moi, fantastique : "La Conjuration des Anges" ! J'ai mis deux ans à le composer et à l'écrire, je le leur en ai envoyé des exemplaires flagorneurs style " hommage de l'auteur" etc. et rien, pas un mot dans ce numéro ! Comme si on n'existait pas !
Bon ! je vais me reprendre, je vais poursuivre la lecture de la revue, et si d'autres impressions littéraires me passent par la tête, je vous les écrirais ici.
Ah oui, j'ajoute que les craintes de Frédéric B. d'un Celsius 233 me semblent illusoires. Il y aura toujours quelques millions de lecteurs qui aimeront tourner les pages des livres. C'est quand même mieux que d'être rivé à un écran, grand ou petit.(Sauf cinéma ou TV, bien entendu).
H.Z

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