vendredi 31 janvier 2020

La Septième Croix d'Anna Seghers

La Septième Croix d'Anna Seghers, traduit de l'allemand par Françoise Toraille6 Métaillé Edit. 440p.  22€  -  Nouvelle édition, nouvelle traduction. (première édition Gallimard 1947)
Plusieurs fois porté à l'écran.
Hermès

Ma Maison d'Emma Becker - roman- Flammarion - 384p.

Ma Maison ou plus justement Ma Maison "Close" comme on disait autrefois, ou Eros Center, à Berlin où se situe celle-ci. L'auteure nous découvre un monde où les femmes se sentent libres, libres en sexualité, libres en amour.
Roman témoignage. Scènes explicites.
Hermès

mardi 28 janvier 2020

Ma petite école dans la colline de Jean-Claude Broussais....

Rencontre et Dédicace du Livre : Ma Petite École dans la Colline

Ma Petite Ecole dans la colline de Jean-Paul Broussais - 200p 15€.

Un très beau livre sur la vie d'une petite école de la France profonde, en Provence, dans la jolie petite ville de Solliès au coeur du Var, près du massif des Maures. Trente ans de la vie d'un professeur-Instituteur.
A lire 
Hermès
Editions JC Broussais 0494337202

samedi 25 janvier 2020

Livres sur les camps de mort nazis....

Mauthausen de Jakovos Kambanellis, traduction du grec de Solange Festal-Livanis. Albin-Michel 374p. 22€9
Terminus Auschwitz d'Eddy de Wind, traduction du néerlandais de Marie Hooge-Michel Lafon 312p 18€95
Personne ne me croira de Félix Spitz avec Anne Akrich - Fayard 158p. 17€
999 l'histoire des premières jeunes femmes juives déportées à Auschwitz de Heather Dune Macadam trad. de l'anglais E.U. de Caroline de Hugo,  préface de Beate et Serge Klarsfeld - Hugo"Doc" 450p. 22€
Journal d'une survivante D'Eva Schloss - traduction de l'anglais d'Alexander Fox. City Edit. 400p 8€20

mardi 21 janvier 2020

La Montagne Magique, de Thomas Mann, Essai, nouvelle traduction de Marie Darrieussecq - Fayard Edit..

Première Edition 1924.


Quatrième de couverture: Un jeune homme, Hans Castorp, se rend de Hambourg, sa ville natale, à Davos, en Suisse, pour passer trois semaines auprès de son cousin en traitement dans un sanatorium. Pris dans l'engrenage étrange de la vie des "gens de là-haut" et subissant l'atmosphère envoûtante du sanatorium, Hans y séjournera sept ans, jusqu'au jour où la Grande Guerre, l'exorcisant, va le précipiter sur les champs de bataille.


Extraits:

"- Peut-on raconter le temps en lui-même, comme tel en soi ? Non, en vérité, ce serait une folle entreprise. Un récit, où il serait dit : " Le temps passait, il s'écoulait, le temps suivait son cours " et ainsi de suite, jamais un homme sain d'esprit ne le tiendrait pour une narration. Ce serait à peu près comme si l'on avait l'idée stupide de tenir pendant une heure une seule et même note, ou un seul accord, et si l'on voulait faire passer cela pour de la musique. Car la narration ressemble à la musique en ce qu'elle " accomplit " le temps, qu'elle " l'emplit convenablement ", qu'elle le " divise ", qu'elle fait en sorte qu' " il s'y passe quelque chose " (...). Le temps est l'élément de la narration comme il est l'élément de la vie : il y est indissolublement lié, comme aux corps dans l'espace.

- Rien n’est plus douloureux que lorsque la partie animale, organique de nous-même, nous empêche de servir la raison

- L'habitude est une somnolence, ou tout au moins un affaiblissement de la conscience du temps

- Quelques heures après le coucher du soleil, il faisait sept ou huit degrés au-dessous de zéro. Le monde semblait voué à une pureté glacée, sa malpropreté naturelle semblait cachée et figée dans le rêve d'une fantastique magie macabre.

- Il y a toutes sortes de bêtises, et l'intelligence n'est pas la meilleure d'entre elles.

- N’est-ce pas bon et grand que la langue ne possède qu’un mot pour tout ce que l’on peut comprendre sous ce mot, depuis le sentiment le plus pieux jusqu’au désir de la chair ? Cette équivoque est donc parfaitement « univoque », car l’amour le plus pieux ne peut être immatériel, ni ne peut manquer de piété. Sous son aspect le plus charnel, il reste toujours lui-même, qu’il soit joie de vivre ou passion suprême, il est la sympathie pour l’organique, l’étreinte touchante et voluptueuse de ce qui est voué à la décomposition. Il y a de la charité jusque dans la passion la plus admirable ou la plus effrayante. Un sens vacillant ? Eh bien, qu’on laisse donc vaciller le sens du mot « amour ». Ce vacillement, c’est la vie et l’humanité, et ce serait faire preuve d’un manque assez désespérant de malice que de s’en inquiéter.

- L'individu peut envisager toute sorte de buts personnels, de fins, d'espérances, de perspectives où il puise une impulsion à de grands efforts et à son activité, mais lorsque l'impersonnel autour de lui, l'époque elle-même, en dépit de son agitation, manque de buts et d'espérances, lorsqu'elle se révèle en secret désespérée, désorientée et sans issue, lorsqu'à la question, posée consciemment ou inconsciemment, mais finalement posée en quelque manière, sur le sens suprême, plus que personnel et inconditionné, de tout effort et de toute activité, elle oppose le silence du vide, cet état de choses paralysera justement les efforts d'un caractère droit, et cette influence, par-delà l'âme et la morale, s'étendra jusqu'à la partie physique et organique de l'individu. Pour être disposé à fournir un effort considérable qui dépasse la mesure de ce qui est communément pratiqué, sans que l'époque puisse donner une réponse satisfaisante à la question《à quoi bon?》, il faut une solitude et une pureté morales qui sont rares et d'une nature héroïque, ou une vitalité particulièrement robuste.

- Deux journées de voyage éloignent l’homme de son univers quotidien, de tout ce qu’il regarde comme ses devoirs, ses intérêts, ses soucis, ses espérances ; elles l’en éloignent infiniment plus qu’il n’a pu l’imagine dans le fiacre qui le conduisait à la gare. L’espace qui, tournant et fuyant, s’interpose entre lui et son lieu d’origine, développe des forces que l’on croit d’ordinaire réservées à la durée. D’heure en heure, l’espace détermine des transformations intérieures, très semblables à celles que provoque la durée, mais qui, en quelque manière , les surpassent.
A l’instar du temps, il amène l’oubli ; mais il le fait en dégageant la personne de l’homme des ses contingences, pour la transporter dans un état de liberté initiale ; il n’est pas jusqu’au pédant et au philistin dont il ne fasse en un tournemain quelque chose comme un vagabond. Le temps, dit-on, c’est le Léthé. Mais l’air du lointain est un breuvage tout pareil, et si son effet est moins radical, il n’en est que plus rapide."



vendredi 17 janvier 2020

Les Voraces, l'élite et l'argent sous Macron de Vincent Jauvert - Enquête- Robert Laffont Edit. 19€

Note de l'éditeur :
"Jamais sous la Ve République les élites qui dirigent notre pays n'ont été aussi riches et obnubilées par l'argent.
Jamais autant de hauts fonctionnaires n'ont pantouflé à prix d'or dans le privé.
Jamais autant de ministres n'ont été multimillionnaires.
Jamais autant de responsables politiques, et non des moindres, ne sont devenus lobbyistes ou avocats d'affaires...
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la situation a-t-elle empiré sous Macron ?
Après deux ans d'enquête et grâce à une quarantaine de témoignages inédits, Vincent Jauvert révèle les moeurs de ces élites si voraces qui ont pris le pouvoir dans le sillage du nouveau président de la République. Il décrit leur course à l'argent, leurs campagnes en coulisses pour dissimuler leurs véritables revenus et leurs conflits d'intérêts. Un document implacable.".
L'auteur est un journaliste de la revue L'Obs.

A lire en ces temps de contestation, de Gilets Jaunes, de grèves etc.

samedi 11 janvier 2020

L'Intelligence artificielle n'existe pas de Luc Julia -essai sur l'Informatique- First Editions 286p. 17€95

Etude descriptive sur l'intelligence artificielle et le monde scientifique et technique qui l'entoure. De la différence entre la conception hiérarchisée et cloisonnée française et la conception dynamique, ambulatoire de la Silicon Valley. La déconstruction du mythe de la toute puissance de l'I.A.
Pour rentrer dans l'univers de la création de l'Intelligence artificielle..
Hermès