vendredi 31 août 2012

A propos du débat soulevé par R.Millet....

Le titre du bouquin de R. Millet est dur à avaler, et on ne l'avalera pas. Pour le fond, Millet a le droit d'exprimer ses idées, de dire son trouble, de sentir qu'un autre monde naît, que la France qui s'est appelée la Gaule pendant des siècles, et que les Grecs appellent toujours "Gallica", pourra changer de nom, devenir un autre pays, avec d'autres habitants, une autre conception de la vie entre Sex-in-the-City, MasterChef, Secret Story  ou autre... Tout change, se transforme, "Rome n'est plus dans Rome", la littérature française est en train d'agoniser sous nos yeux malgré les grands succès d'édition. Le Cul, l'inceste, l'absence de soi triomphent partout. Il n'y a plus d'âme... D'ailleurs, en dehors de l'émotion, conçoit-on encore ce qu'est une "âme" ? L'écriture, la pensée étaient pour les gens d'une autre époque, une ou des époques du passé, où l'on comprenait et aimait le langage des mots. Aujourd'hui les mots servent comme sous Hitler ou Staline ou Mussolini à circonvenir, à tromper mais en chantant, en médiatisant, en hypnotisant, en mimétisant une immense part de  nous-mêmes. Nous nous endormons sous les couvertures du silence, de l'abandon, de la crise. Alaric est aux portes de Rome, il tourne autour avec ses gens, Rome tombera comme un fruit mûr, et il ne restera qu'à reconstruire une autre civilisation avec d'autres êtres, différents de nous. Peut-être sauveront-ils quelques livres des siècles passés... "A Dieu vat" 
Hermès.

Le Voyage en France de Benoît Duteurtre, roman, Gallimard Edit. 2001

Un bouquin que l'on peut éviter de lire, tant il a peu d'intérêt. Style va comme-je-te-pousse. L'auteur s'est gratté les méninges pour sortir ces histoires d'un jeune américano-français qui soi-disant vient rechercher son papa, illustre inconnu, en France, et du Havre à Paris les clichés pleuvent : les bourges, les homos, les riches, les moines-pédés , les cinglées de Saint-Germain-des-Prés etc. pour faire "chicos" et "instruit", l'auteur met du Monet, comme on verse de l'ouzo dans la bibine...
4/20
Hermès

A propos de Richard Millet et de son éventuelle éviction de chez Gallimard à cause de ses opinions....

Peut-être que R. Millet, misanthrope est un homme désespéré. Suivant Pierre Assouline, propos rapportés par Camille Poirier dans son éditorial "Richard Millet y apparaît dans ses contradictions (exécration de l'espèce humaine et amour de l'artiste mystique et solitaire, foi dans un catholicisme dissident et indifférence au mal), ses rejets violents sinon haineux (la démocratie, l'homosexualité, le journalisme, l'islamisation de l'Europe, l'empire du Bien), ses amalgames (déchristianisation du monde et désenchantement de la littérature, le roman et la mort)". C'est un autre aspect de la pensée contemporaine. La peur de l'avenir, le constat de la fin d'un cycle, d'un ensemble de siècles. D'après ce qu'en dit P. Assouline, il semblerait que R.Millet soit hanté par l'idée du vieillissement et de la mort. Antoine Gallimard serait mal inspiré de chasser de sa maison quelqu'un qui "pense" autrement que ses autres écrivains. Voltaire écrivait qu'il se battrait pour que quelqu'un qui ne pensait pas comme lui puisse s'exprimer librement. Nous sommes assez grands pour dire clairement et rejeter les idées qui nous déplaisent, encore faut-il qu'il y ait des gens avec qui nous ne soyions pas d'accord. Alors que la ruche Gallimard se calme, que les gros bourdons s'assoupissent, laissons le petit frelon vaticiner.
In les commentaires de l'Express
HZ.

Nouveauté : A la poursuite de Dracula.... de Simon Sanahujas et Gwenn Dubourthoumieu.... Les moutons électriques Edit. 2012 19€

 

C'est un livre à signaler, après l'extrait que j'ai lu.
"À la poursuite de Dracula est le récit, illustré de nombreuses photographies, du périple insolite de deux voyageurs partis sur la piste du plus célèbre des vampires. Du mystérieux col de Borgo à l’école de magie noire de Scholomance en passant par les lieux des exploits de Vlad l’Empaleur, du port de Whitby aux hauteurs de Londres, ce livre suit leurs errances entre la Roumanie et l’Angleterre. Malgré les écueils et l’étrange malédiction qui semble les poursuivre, ils remontent les pistes, recoupent les informations et font d’intrigantes découvertes tandis qu’une dérangeante question s’impose à eux : et si Bram Stoker n’avait pas inventé l’histoire de Dracula ?"
Hermès

mercredi 29 août 2012

Les Cousins... Extrait de "La vie de Milley Brose" roman de HZ.

"Sous la tonnelle on se regarde et on se sourit. On se compte aussi... Il y a Jean-Paul et Lucile qui ne sont pas là... Ah mais Roger ? "Il n'a pas pu venir car il ne voulait pas rencontrer Armand. Ah ? Pourquoi ? Tu sais... il a peur, il a peur que l'on parle trop devant sa femme. Qu'on déballe tout. Tu sais ça n'a pas d'importance... Vous êtes là, c'est l'essentiel.
-Oh, oh... Que tu as grossie !
-Tu trouves ?  mais tu n'en perds pas une, toi alors ! Chaque fois qu'on se rencontrent tu me répètes la mème chose : Que tu as grossie ! mais je ne fais que 56 Kgs pour 1m60... -
-Mais c'est bien ça...
-Et toi ? ton fils, son diplôme ?
-Il l'a eu...
-Ah bon !
-Mais Jacques n'est pas là !
-On l'attend... On ne commencera pas de déjeûner sans lui...
-Bon, alors, un petit pastis...
-Ah tu bois du pastis maintenant ?
-Ben tu vois, c'est sympa, ça détend... et toi ?
-Coca...
-Coca...? C'est bien tu es restée bébé.
-Ne te laisse pas prendre aux apparences... Je suis sûr qu'avec ses copains, elle doit trinquer...
Allez tchin-tchin, Héléna ! Evelyne... ça va pas ? Pourquoi n'est-elle pas venue... ?
-Cela fait deux ans que je ne l'ai pas vue.
-Deux ans !
-Depuis qu'elle est avec ce type... On s'est vus une ou deux fois, mais j'aime pas trop... Il la bat, et elle ne veut pas le quitter...
-Elle en a peur ?
-Non... je crois qu'elle l'a dans la peau !
-C'est terrible et choquant...
-Et toi ?
-Moi, ça va... J'ai revu Sandra...
-Elle vient ?
-Je ne sais pas... Mais je ne crois pas qu'elle vienne...
-Si... Elle vient... Mais chut, faut pas trop parler...
-Pourquoi ?
-Elle va dans la famille, à droite et à gauche... Elle veut savoir qui est son véritable père. Julia est morte sans le lui dire.
-Elle n'aurait pas dû...
-Sur son lit de mort ne pas dire à sa fille qui est son vrai père, c'est dégueulasse.
-Elles ne s'entendaient pas...
-C'est pas une raison...
-C'était une chic fille, dommage...
-Elle n'a pas eu de chance...
-Je ne sais pas...
-Ne dis pas ça... On ne sait pas tout...
-Si Lucien le sait lui...
-Lucien ?
-Oui..."

Extrait de "La vie de Milley Brose"
Henry Zaphiratos

Une belle journée dans Arles... capitale romaine...

Une journée bien particulière au milieu de l'été. Les villes du sud de la France, notamment de Provence ont une particularité d'être en cercle, un boulevard circulaire probablement édifié sur les anciens remparts les enserrent dans un flot de voitures entre des rangées de platanes. Au Moyen-âge, et dans les siècles troublés, elles s'organisaient autour d'un château-fort, ou d'un donjon, qui prenait le château ou le donjon s'assurait la main-mise sur les environs. En Italie les villes-républiques s'édifiaient autour de la Signoria... En France sous l'autorité d'un prince, d'un comte ou d'un baron ou parfois les communes qui "rachetaient" leurs libertés à ces gouvernants despotes... A Arles, ville créée par Jules César,il y a deux mille ans, en plein dans la ville médiévale, ressurgit ou surgit, la cité antique; J'ai eu la surprise, revenant après une décennie de trouver l'Amphithéâtre romain blanc de sa belle pierre, et par endroits restaurés, l'intérieur, connu, tranformé en arène pour les courses de taureaux qui viennent de la Crête de Cnossos, avec des gradins de bois posés sur l'encadrement magnifique des soubassements de l'amphithéâtre antique. On y donnait sous les applaudissements de centaines de nouveaux "gallo-romains", enfants y compris, des combats(contrôlés et explicités) de Gladiateurs. Explication détaillés du "Ave Cesar", et du droit de vie : poing fermé, pouce rentré, main levée, et de la mort : main ouverte tendue, et non le "pouce levé ou baissé" des peplums made in Italie ou USA. Le spectacle était intéressant et les gens en redemandaient faisant la queue pour des autographes des gladiateurs-vedettes dont un Dimitri célèbre. On raconte que la troupe se produit à Alésia ! à Nîmes ! Et qu'elle a même participé dans le Colisée à la commémoration de la création de Rome le 21 avril dernier !
Voilà, après les "Médiévales" au pied des châteaux-forts, des "Watterloo" etc. Voilà l'Antiquité qui ressurgit in visu.
Le théâtre romain d'Arles a aussi été restauré. Il est tout blanc. On a pu y suivre des tragédies antiques, de grands films comme Ben-Hur, les dessins animés des Astérix, Hercule... Une panoplie de peplums célèbres.
J'oubliais de dire que l'un des animateur-orateur a cité Senèque ! C'est dire le niveau des applaudissements.
Un rappel : Il y a en Arles un superbe musée Antique avec ce que l'on a découvert dans le Rhône, au bord de la ville, dont la sculpture de la tête de César, la seule authentique, qui devait être placée sur sa statue au centre du forum romain... détruit avec la ville par les invasions des Vandales, des Goths etc.  A rappeler que la Vénus d'Arles, intacte, réplique du siècle premier du marbre du célèbre sculpteur grec Praxitèle, est au Louvre... après avoir séjourné à Versailles auprès de Louis XIV qui l'avait acheté aux Arlésiens lors de sa découverte.
Il y a aussi un petit musée Van Gogh... Van Gogh que les Arlésiens d'alors n'ont pas aimé et qui l'ont presque chassé.
Une belle journée à Arles. Ah, j'oubliais, la bouffe dans le bistroquet où nous étions était franchement nulle... du surgelé réchauffé... de la nourriture en tube...
A part cela  : 18/20
Hermès

lundi 27 août 2012

Partir... poésie extrait des "Sept coupes" de Henry Zaphiratos. Edit. Temps Présent 1947


                           PARTIR

  

Partir sur les mers mouvantes d’écumes,

Rouler on ne sait où dans cette ronde,

Ne plus s’arrêter à des ports qui fument,

Profils bouleversants de notre monde.

 

Sur une puissante galère blonde,

Voguer le vent dans la tête et le cœur,

Monter les assauts déchaînés de l’onde,

Fuir l’ombre lamentable du Malheur.

 

Je veux quitter l’horrible port d’attache,

Je veux drainer sur la mare liquide

Mon long serpentin d’ans. Oh qu’on me lâche !

 

Partir avec un cœur gros d’amertumes,

Partir, partir sur une nuit limpide,

Vers l’immensité opaque des brumes !

 

dimanche 26 août 2012

Iles perdues, de Paolo Barbaro, roman, Stock éditeur, 180p. 1994

Une autre vue sur la lagune devant Venise. Un mélange de terre, de mer, de fleuve, de constructions, de disparitions d'îles, puis de leurs réapparitions... La description des ruines d'un phare détruit à la fin de la Seconde guerre mondiale, puis sa reconstruction cahin-caha avec une administration qui se cherche, deux jeunes soldats italiens du génie, démobilisés qui cherchent du travail, s'attellent à étudier, dresser des plans, sonder l'île du phare pour sa reconstruction... Le roman d'une aventure, et d'un amour pour la nature sauvage devant Venise, au bord de la Brenta et de l'Adriatique, conté par un poète avec le style d'un poète... Venise est très loin... On ne l'aperçoit pas, ou très peu... Ce ne sont qu'eaux troubles, boueuses, ruines, îles qui s'enfoncent sous l'eau réapparaissent au gré des marées, hérons, oiseaux et poissons de toute sorte. On comprend pourquoi les tables des restaurants de Venise sont riches de scampi-fritti...
Un roman composé de trois nouvelles, trois étapes de la vie d'un ingénieur qui passera sa vie à "remonter" les îles dans le monde...
On reste rêveur en songeant qu'à la fin de l'Empire romain d'Occident, au V° siècle et pendant plusieurs siècles avec les moyens qu'ils avaient des hommes géniaux ont pu consolider une centaine d'îles, créer des soubassements assez puissants pour créer cette merveille qu'est Venise.
Paolo Barbaro est hanté par le mouvement continuel de la nature, et la folie humaine qui crée les centres industriels polluant...
14/20
Hermès

dimanche 19 août 2012

Les Tropiques à Paris...

Les tropiques se sont invités en Europe, en France et à Paris. La chaleur sèche remontant de l'Afrique s'y est installée depuis une semaine. Les plages d'Ostende, de Knokke-le-Zoutte, de Dunkerque sont remplies d'estivants... comme celles de la Méditerranée ou du Pacifique... Saint-Tropez, Porquerolles, Porto-Fino, les plages de l'Adriatique et de la mer Egée sont saturées...
Un temps pour la sieste et... en plus une bonne lecture...
Hermès

mardi 14 août 2012

Matin d'été...

L'air est léger et frais
De la fraîcheur des aubes naissantes
Le bruit du monde est léger
Faible d'une nature
Qui renaît de la nuit
Où les étoiles ont régné
Sur l'immense univers
Suspendu dans le Temps.

Matin d'août au bord de la mer
Les hommes dorment encore
Là-bas le fracas des haines
Déchirent les chairs

L'air est léger et frais
De la fraîcheur des aubes naissantes
Une jolie parole
Au bord des lèvres
"Je vous salue Marie..."
H.Z.

Dernière nouvelle : Un livre qui s'efface au bout de 60 jours !


"Eterna Cadencia, une maison d'édition argentine, vient de publier un recueil de nouvelles dont l'encre, sensible à l'air et à la lumière, s'efface au bout de 60 jours, annonce Le Figaro. L'ouvrage est protégé par un film plastique jusqu'à ce que les lecteurs décident de l'ouvrir: commence alors un rapide processus de disparition du texte.
Selon l'éditeur, ce concept ingénieux devrait encourager le public à acheter les oeuvres de jeunes auteurs qui, sans cela, resteraient méconnus. "Les livres sont des objets très patients, ils peuvent attendre pendant des mois ou des années qu'on daigne les lire, explique Eterna Cadencia dans un spot publicitaire. Mais qu'en est-il des écrivains? Si personne ne découvre leurs oeuvres, ils ne pourront jamais en écrire d'autres..."
Ce "livre qui ne peut pas attendre" a rapidement conquis les lecteurs, puisque la maison d'édition est déjà en rupture de stock. Mais il ne fait pas l'unanimité pour autant. Interrogée par Le Figaro, Joëlle Faure, la directrice de la communication de chez Albin Michel, a expliqué que cette curieuse invention "l'effrayait totalement". "L'écriture appelle justement à la postérité", a-t-elle ajouté." in Le Figaro
Hermès

vendredi 10 août 2012

E.T., Alien...King Kong... Carlo Rambaldi leur créateur.... Afp.

    Le créateur de l'extra-terrestre ET et du monstre du film Alien, l'Italien Carlo Rambaldi, trois fois primé par un Oscar pour les effets spéciaux, est décédé aujourd'hui à l'âge de 86 ans, en Calabre où il résidait depuis plusieurs années, a annoncé un responsable de la région.

    Les causes de son décès à l'hôpital de Lamezia Terme, où il résidait depuis une dizaine d'années, n'ont pas été communiquées par le conseiller régional à la Culture, Mario Caligiuri qui a annoncé sa mort. "Avec Rambaldi, disparaît un des génies internationaux du cinéma, un magicien des effets spéciaux", a indiqué M. Caligiuri.

    Né le 15 septembre 1925 à Vigarano Mainarda, près de Ferrare dans le nord-est de l'Italie, M. Rambaldi avait reçu à trois reprises la prestigieuse statuette holywoodienne pour les effets spéciaux du King Kong, Alien et ET. Géomètre et diplômé de l'Académie des beaux arts de Bologne (centre-nord), il avait commencé à fréquenter les milieux du cinéma en 1956 en réalisant un dragon de 16 mètres de long pour le film Sigfrido de Giacomo Gentilomo.

    Il a travaillé notamment pour des réalisateurs italiens connus comme Mario Monicelli ou Marco Ferreri (La Grande Bouffe), Pier Paolo Pasolini et Dario Argento (Profondo Rosso, 1975). Sa rencontre avec les grandes productions hollywoodiennes lui permettront d'affiner sa capacité à concevoir des effets spéciaux utilisant la mécatronique, combinaison entre l'électronique et la mécanique.

    Pour le King Kong de John Guillermin (1976), il conçoit un gigantesque singe hurlant de 12 mètres de haut qui sera en réalité peu utilisé et un bras mécanique pour les reprises en gros plan de l'actrice protagoniste Jessica Lange. En 1979, il contribue aux côtés de Hans Ruedi Giger à la création de la monstrueuse pieuvre du film de Ridley Scott, Alien.

    En 1982, il imagine son chef d'oeuvre, ET, le petit extra-terrestre tendre et drôle, protagoniste du film de Steven Spielberg qui va émouvoir le monde entier. Il avait aussi collaboré à d'autres films connus comme Rencontres du troisième type (1977, Spielberg) et Dune de David Lynch en 1984.

L'algorithme "pisteur", découverte de Petro Pinto.... Afp.

.Un chercheur portugais de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a mis au point un système mathématique permettant d'identifier l'origine d'une information circulant sur un réseau, d'une épidémie, voire d'un attentat, a annoncé aujourd'hui l'EPFL.

Le chercheur Petro Pinto, qui travaille pour le Laboratoire de communications audiovisuelles de l'EPFL, a mis au point un système "qui pourrait s'avérer un précieux allié" pour ceux qui doivent mener des enquêtes criminelles ou qui recherchent l'origine d'une information sur la toile.

"Grâce à notre méthode, nous parvenons à remonter à la source de tous types d'informations circulant dans un réseau et ce en n'écoutant qu'un nombre restreint de membres", a expliqué Pedro Pinto.

A titre d'exemple, il indique être en mesure de retrouver l'auteur d'une rumeur circulant entre 500 membres d'un même réseau, en observant les messages de 15 à 20 contacts seulement. "Notre algorithme est capable de refaire à l'envers le chemin parcouru par l'information, et de remonter à la source", a-t-il dit.

Le chercheur a aussi testé son système pour retrouver l'origine d'une maladie infectieuse en Afrique du Sud. "En modélisant les réseaux de circulation d'eau, rivières ou transports humains, nous avons pu retrouver l'endroit où se sont déclarés les premiers cas", a-t-il expliqué. Le chercheur a aussi testé son système sur les communications téléphoniques liées aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001. "En reconstruisant le réseau de ces terroristes uniquement sur la base des informations parues dans la presse, notre système nous a livré trois suspects potentiels, dont l'un était le leader avéré de ces attaques, selon l'enquête officielle".
Les détails de cet algorithme sont publiés ce vendredi dans la revue Physical Review Letters.

Pedro Pinto a travaillé sous l'autorité de deux professeurs suisses de l'EPFL, Patrick Thyran et Martin Vetterli. -
AFP.

mercredi 1 août 2012

Le bal du comte d'Orgel, de Raymond Radiguet, Un petit extrait...

"Mahaut continuait d'écrire à François. Elle ne lui parlait guère d'Italie.
Par une de ces inspirations communes, qui peuvent figurer l'entente, Anne ni Mahaut ne semblaient plus tenir à Venise. Chacun attendait que l'autre s'en ouvrît. Ce fut d'un accord tacite et presque sans souffler mot qu'ils changèrent de route. N'y avait-il déjà plus que les kilomètres qui puissent séparer Mahat de François? Elle se disait qu'elle préférait vivre un peu seule avec Anne; qu'à Venise on retrouve Paris. De son côté Anne d'Orcel (le comte) enthousiasmé par l'Autriche, ne pensait qu'à revenir par l'Allemagne.Ces pays, à cause précisément de leur détresse financière, apparaissaient à son incroyable légèreté comme des pays de cocagne. C'était avec l'excitation d'un enfant qu'il portait dans un sac les liasses de papier-monnaie nécessaires aux menus achats."
Pages 175/176.   1923
A cette époque, les années 1920/1930, l'Allemagne se trouvait, comme la Grèce et l'Espagne aujourd'hui, dans une situation de grande détresse économique...
Hermès