mardi 14 août 2018

Nouveautés de septembre chez Morrigane Editions

MACRON, LA TRAJECTOIRE DU PRINCE de H.T. Zaphiratos- essai-documents
Vive démonstration d'intérêt pour ce livre où se dévoile un jeune homme balzacien d'une ambition totale qui manœuvre avec la ruse d'Ulysse, la précision d'un César, l'appui des Médias dans une sorte de Blitzkrieg pour arriver au pouvoir... Une sorte d'œuvre d'art politique où l'amour est d'un soutien capitale pour l'apothéose de la soirée du Louvre, de la poignée de mains avec Donald Trump etc. A lire pour découvrir un art de stratégie pour conquérir... Sans préjuger de la suite... réussite ou échec et débâcle....
LE TEMPLIER DE LA MONTAGNE COURONNEE  de Pascale Delacour-Stelmasinski -roman
TE RETROUVER  de Célectine Adil -roman

dimanche 12 août 2018

Nouveautés :-Première phrase :

"La dernière fois qu'elle l'avait vu, dix ans plus tôt, il  rentrait chez lui et elle l'accompagnait" A son image de Jérôme Ferrari -Actes Sud. 219p.
"Il ne décolère pas."  Les Prénoms épicènes d'Amélie Nothomb -Albin Michel - 155p.
"Le Jazz est à l'origine du monde, mein lieber !" Nous étions une frontière" de Patrick de Friberg  - Editions Grands Romans French Pulp  456p.
"La télévision était allumée depuis le matin." Magda de Mazarine Pingeot - Julliard - 296p.
"Juillet 14 Jamais de tels cris n'étaient descendus depuis les collines." Chien-Loup de Serge Joncour -Flammarion - 480p.
"La parcelle. Maman Pauline dit souvent que lorsqu'on sort il faut penser à mettre des habits propres car les gens critiquent en premier ce que nous portons, le reste mon peut bien le cacher, par exemple un caleçon gâté ou des chaussettes trouées." Les Cigognes sont immortelles d'Alain Mabanckou - Seuil- 304p.
"Le calmar. Hangar n°7 24 mars 1941 Sous une pèlerine noire épaisse, elle s'avançait dans l'obscurité et offrait un visage fatigué, un peu fou." Capitaine d'Adrien Bosc - Stock- 396p.

samedi 11 août 2018

La Grande Idée d'Anton Beraber roman Gallimard 576p. 22€

La Grande Idée c'est le rêve de toute une génération de Grecs de revenir sur les territoires de l'ancien empire Byzantin (gréco-romain), avec Constantinople comme capitale. Venizélos incarna cette idée ainsi que de fougueux et téméraires personnages. A l'Armistice de 1918, des troupes grecques alliées  des forces britanniques et françaises font leur entrée à Constantinople, l'empire Ottoman vaincu avec ses alliés allemand et autrichien a capitulé. L'espoir se lève pour des millions de grecs vivant sur les terres de cet empire de génération en génération depuis la nuit des Temps, de pouvoir vivre librement... Cependant les Alliés franco-britannique ne veulent pas que l'on touche au statut des Détroits (Dardanelles-Bosphore), la Russie étant en pleine révolution. et Mustapha Kémal Ataturk, général prend la tête de l'armée turque et s'oppose aux visée grecques. Les Alliés passifs, la petite armée grecque est vaincue par la puissante armée turque formée à la prussienne. Les massacres de la population grecque de l'Anatolie puis des ports de la mer Egée se déroulent sous le regard des flottes française et anglaise particulièrement dans le port de Smyrne.
Ce drame se terminera par le renvoi des populations, des Turcs vers l'Anatolie, des Grecs vers les îles et la Grèce continentale...
Un grand livre a été écrit sur ce drame : LA GRANDE PITIE d'Ilias Vénézis (Edit. du Pavois). Dans Le Voyage des Comédiens, le cinéaste Théo Angelopoulos évoque ce drame historique. 
Le roman d'Anton Beraber se déroule dans cet univers et retrace la vie d'un personnage haut en couleur : :Saul Kaloyannis.
Hermès