jeudi 30 juin 2016

Mon roman pourpre aux pages parfumées, nouvelle de Ian McEwan, dans la revue "Lire"Juill/août

Comment entourloupéter un copain romancier parvenu à la gloire littéraire grâce à un subterfuge quasi machiavélique... Ian McEwan décrit avec humour les destinées de deux amis écrivains, l'un trimant pour survivre avec femme et enfants et produisant des romans souvent publiés à compte d'auteur, et l'autre connaissant les grands tirages, les succès, gloire et richesses... Une nouvelle très bien écrite, très bien ficelée, très bien traduite par France Camus-Pichon...
Cela rappelle les nouvelles de Somerset Maugham...
18/20
Hermès  

lundi 27 juin 2016

Vraies surprises à l'Euro de football 2016 !

Les surprises de cet Euro de football ce sont des équipes que l'on donnait perdantes, que l'on méprisait un peu et qui se sont révélées brillantes, déterminées, offensives et aussi ayant une défense très efficace, elles ont éliminé des Quarts de finale : l'Espagne et l'Angleterre, deux équipes bases... Ces deux équipes sont celle d'Italie, dont le sélectionneur sautait comme un cabris de joie, et celle d'Islande, dont un dixième de la population était à Nice dans le stade de l'exploit...
Bonheur des yeux que de voir des jeux rapides, des passes O.K. et des buts percutants : l'Italie a marqué deux buts ainsi que l'Islande...
Bravo ! 

vendredi 24 juin 2016

Bonjour la douce chaleur...


La chaleur bienfaisante est enfin arrivée ! Le corps se repose des rétractations du froid ou même de la fraîcheur, on se sent bien. La paresse n’est plus un refuge contre la lutte continuelle, mais le délassement du corps et de l’esprit. Le sexe reprend sa fonction accompagnatrice comme source de chaleur, de vie. Sorte de foyer au cœur des fonctions vitales. L’esprit peut s’ordonner sans hâte, dans la quiétude, sans les à-coups de la pensée ténébreuse que le froid, la grisaille, l’inconfort suscitent malgré soi. Une chaleur douce, qui appelle aussi à la mer, aux bains qui se préparent lorsqu’elle l’aura réchauffée, rendue adéquat à nos métabolismes. Bientôt les stridulations des cigales, les premières voitures découvertes, les corps argentés au sortir de l’eau, le repos de la sieste. Les fruits de l’été seront devant nous sans l’arrière-goût du forcé, mais tout naturellement avec ce qu’ils apportent, ce qu’ils sont, ce que la nature nous offre. Créer aussi des formes nouvelles, des textes nouveaux, des airs de musique que la douceur, la douce ivresse de la vie va provoquer dans l’ébranlement de notre être. Bonjour à la chaleur, Apollon; les lauriers roses, les jardins, les platanes, à la mer sans cesse recommencée…

H.Z. extrait du Journal de Baby du jour.


A propos du NON des Anglais à l'Europe d'aujourd'hui...

On pourrait ajouter à ce qu'écrit Guillaume Bigot que l'idée européenne se retrouvait chez Napoléon qui voulait constituer une Europe dominée par la France, chez l'empereur d'Allemagne dont l'empire après 1870 s'étendait jusqu'à la Russie par le partage de la Pologne, et l'alliance de fait avec l'empire Austro-hongrois... Hitler a voulu lui, suivi par tout un peuple, dominer aussi toute l'Europe...
L'idée européenne est revenue en force après la Première guerre mondiale chez les intellectuels et écrivains comme Drieu la Rochelle, Aragon etc. qui voulaient ainsi museler les nationalismes bellicistes (d'Annunzio et l'affaire de Trieste etc. Mussolini qui revendiquait la Corse-Nice etc.) La France de Briand etc. y a remédié en créant la Petite-Entente, une sorte de petite Europe, mais que Chamberlain-Daladier ont détruite à Munich, en abandonnant la Tchécoslovaquie dans l'affaire des Sudètes ... Aussi l'Angleterre a toujours été contre une hégémonie européenne quelle qu'elle soit, et sortira de l'Europe le 23 juin, la jugeant trop contraignante, règlementaire, presque dictatoriale, gouvernée par des Eurocrates...
H.Z.
Publié le 6 juin 2016 in Le Figaro.

mercredi 22 juin 2016

A propos de quelques bouquins d'Annie Ernaux publiés chez Gallimard, Nil...


"Lecture de quelques pages des trois bouquins d’Annie Ernaux, à première vue une écrivaine qui analyse son enfance, sa jeunesse, l’esclavage féminin, l’infirmité de l’adolescence face à la rugosité de ses parents ouvriers, peu instruits, respectueux de la hiérarchie sociale « bourgeois-ouvrier ou boutiquier », la hantise que l’enfant-futur adulte ne soit pas « digne » dans sa classe sociale, et la recherche à comprendre le blocage sexuel, le corps caché, l’acte sexuel tabou, et soudain la libération sexuelle, le sexe de la femme et celui de l’homme exhibés en gros plans dans des films X, au cinéma, à la télévision, la longue marche pour sortir du ghetto du silence, du non-dit, du non-vu, et une sorte de reproche contre « ceux d’avant » qui avaient tout accepté dans une sorte de soumission honteuse…"
Extrait du Journal de Baby du 22 juin 2016


dimanche 19 juin 2016

Victoire de la Porsche N°2 au Mans !

La Toyota n°5 filait vers la victoire quand à 14h57, soit trois minutes avant de passer le drapeau à damier lorsqu'une  panne a immobilisé la voiture sur la ligne droite des stands. Impossible de savoir pour le moment la nature du problème mais il pourrait très bien s'agir d'une panne d'essence. Porsche, qui s'était résigné à terminer deuxième avec la n°2, a alors profité de l'aubaine pour prendre les commandes de la course avant de s'imposer devant la Toyota n°6 et l'Audi n°8. il semble que la Toyota n°5 n'a même pas été incluse dans le classement final.


samedi 18 juin 2016

Ultime Partie de Marc Dugain, roman - Gallimard - 262p. 19,50€ 2016

Roman qui termine la Trilogie de l'emprise , saga sur le Pouvoir dans la V° République. L'auteur a suivi de près la vie politique française de ces dernières années. Un roman un peu fastidieux parce qu'il ne rentre pas dans la profondeur des personnages. Ceux-ci s'agitent sur fond de pressions, de "coups"politiques, de liquidations... Tragédie du Pouvoir par des acteurs qui sont plus des pantins que des personnages.
Nous suivons déjà la comédie du Pouvoir au jour le jour avec les vrais acteurs, les vrais problèmes, les révélations, les poursuites judiciaires, nous voyons à la télé les rides, les rictus, les regards fuyants des vrais protagonistes, parfois aussi leur fausse placidité, le jeu apparent qu'ils veulent laisser paraître etc. Un univers dangereux, difficile, une comédie qui peut tourner à la tragédie...
Le destin des peuples soumis aux aléas des hommes et des évènements.

Un style ordinaire, banal.
12/20
Hermès

jeudi 16 juin 2016

Paris... Drôle de capitale... On y attaque le Petit Prince de l'hôpital des Enfants malades...

Paris depuis la Seconde guerre mondiale, et la Libération n'avait pas connu une agression contre un hôpital... depuis avant hier, c'est fait, et contre l'Hôpital Necker, cible étrange : l'hôpital des enfants malades... Action irréfléchie ou voulue délibérément ? La gravité des faits est extrême... Là c'est le Petit Prince qu'on attaque.. De la Rive droite (République-Bastille-Nation) les actions se déplacent sur la Rive gauche, lieu par excellence des intellectuels: éditeurs, écrivains, Quartier Latin, peintres etc.

mercredi 15 juin 2016

Montmeyran au cours de l'histoire de France, de Charles Ponson, Edit. Mairie de Montmeyran, 80p. 1991

Montmeyran petit village de la Drôme provençale entre le Valentinois (Valence) et de Dauphiné... L'évolution de ce village de la préhistoire à nos jours, à travers les différentes occupations, transformations, dominations du lieu. Un livre très intéressant qui décrit la transformation de la société française au cours des siècles, la transformation du paysage politique, diplomatique et religieux. Charles Ponson se situe au cœur de ces mutations, mutations de tous les villages de France avec leurs spécificités, paysage, lieu de passage, environnement, et aussi  changements de mentalité...
Un petit livre bien écrit pour comprendre la profondeur de l'enracinement des êtres, les effets des révolutions économiques, sociales, industrielles et politiques, à l'ère du nouveau monde d'Internet, et de l'immédiateté dés informations.

Hermès   

samedi 11 juin 2016

L'homme nu, la dictature de l'invisible de Marc Dugain et Christophe Labbé, essai, Plon, 196p.

Nous sommes entrés dans l'ère de masses et de l'algorithme. Tous nos faits et gestes peuvent être suivis et contrôlés par le monde invisible d'un Big Brother, plutôt un Big Father, qui peut nous manipuler à sa guise. Cette manipulation pourra se faire le plus facilement si nous perdons notre identité, notre passé. L'homme, l'enfant de l'homme s'intègre dans la vie sociale et personnelle à travers les messages de son entourage, du monde dans lequel il vit. S'il naît parmi les loups, il deviendra enfant-loup par mimétisme, apprenant le langage des loups, les façons des loups etc. Il y a des exemples à travers l'histoire. L'enfant se mut et se développe dans le cadre d'une civilisation, cette civilisation est portée par un commencement et une évolution à travers les millénaires. Nous ne naissons pas NUS, mais dans un cadre, un système de vie, de signes, l'appréhension d'un univers déposé par strates depuis l'aube des Temps. Nous sommes les enfants de tous ceux qui nous ont précédés... de L'Iliade et l'Odyssée...
Marc Dugain et Christophe Labbé pointent du doigt la désorganisation de ce système civilisationnel... par l'irruption d'une part du numérique, d'autre part de l'instantanéité. Le monde de la réflexion, de l'étude est combattu par les nouvelles normes de l'éducation, de l'instruction remplaçant la chronologie par les thèmes. Fascinés par la nouveauté, refusant le poids du passé, de l'histoire, de la littérature, une partie importante des élites d'aujourd'hui pensent que l'Homme nouveau, sans convention, sans histoire, délivré de la gangue de la civilisation est là, à présent et qu'il faut tout faire pour qu'il "oublie" d'où il vient, plus de passé, plus de famille, plus d'histoire pour rentrer dans le futur.
Danger fatal, on fabrique alors un déraciné, soumis aux manipulations de ceux "qui vous veulent du bien", et cela ouvre la voie aux pires dérives totalitaires, aux pires fanatismes...  
Hitler était suivi par des foules fascinées par le racisme de la supériorité... Les Big Brothers ou le Big Father pourront manipuler des robots-humains... De la servitude recherchée...

Mais on pourrait objecter qu'avec la grande diffusion des livres, des savoirs par internet, par les bibliothèques(même si on les brûle, il en reste...), par la multiplicité des milliards et milliards de neurones du cerveau humain, toute tentative pour "dominer" est vouée à l'échec... Sans compter que la transmission du savoir se fait aussi au sein des familles ou des groupes sociaux depuis Homère, Platon, Aristote etc. et les grands savants de la Grèce antique. 
Hermès

vendredi 10 juin 2016

Principe de décomposition de la langue française :

"La publication récente de ses textes en français (La Vie est d’hommage, Boréal) offre une illustration du degré de décomposition que peut atteindre une langue lorsqu’elle est dominée. Et les choses peuvent aller vite. Il aura fallu moins d’une génération pour que cet homme (Jack Kerouac) d’une intelligence et d’une sensibilité pourtant exceptionnelles désapprenne à peu près complètement sa langue maternelle. Sauf pour les spécialistes qui y consacreront le temps et l’énergie nécessaires, ce livre est pratiquement illisible."
Christian Roux - Le Devoir (Montréal) Ext. de son article sur le livre de Jack Kerouac : La vie est d'hommage.

Et c'est très bien qu'il soit illisible... La langue française n'est pas du charabia ! 

samedi 4 juin 2016

ONPC - un évènement : Florian Philippot invité !

Les internautes n'en sont pas revenus : le FN tricard à ONPC jusqu'à présent vient d'y être invité. Florian Philippot attaqué paisiblement par Yann Moix et Léa Salamé a répondu avec la même urbanité. Les attaques personnelles étaient au vestiaire. Le débat n'était que politique... les idées reçues étrillées...

Trois jours avec Norman Jail - roman de Éric Fottorino Gallimard Paris, 2016, 208 pages

"Écrire, c’est un travail un peu égoïste, qui permet de satisfaire un besoin personnel. Ensuite vient un moment de partage, mais vous n’êtes plus là. C’est le livre qui va partager avec le lecteur, ce n’est plus vous. » 
Éric Fottorino  : « même si vous parlez de vous ».« La littérature permet au lecteur de sortir de sa propre condition. Si vous lisez des romans de Zola, d’Emmanuel Carrère aujourd’hui ou de Houellebecq, vous allez aussitôt être projeté dans un autre univers qui va forcément venir faire irruption dans votre vie. Et ne pas vous laisser complètement intact. Même si lire est une action solitaire, la littérature peut vous porter, sinon vers la multitude, en tout cas vers l’autre, vers les autres ». Elle suspend le temps. Elle l’étire. Elle permet de créer un autre temps que le temps réel. « Parce que c’est un temps du songe, du rêve, de la rêverie, où vous êtes distrait, dans le sens où vous êtes un peu décentré. Ce n’est plus vous, lecteur, qui êtes au centre, ce sont des personnages. »
« Je voulais montrer que, finalement, écrire, c’est manipuler », confie Éric Fottorino. Trois jours avec Norman Jail met en scène une étudiante venue rencontrer un vieil écrivain secret et solitaire.
« Comme le dit Norman Jail (le personnage)un bon roman, c’est un tour de magie. C’est un jeu d’illusions, d’apparences. On croit que les choses sont vraies, et puis non. On va scier quelqu’un dans une boîte, puis finalement il ressort en entier… » Norman Jail, qui est une sorte de double caricatural de moi-même. »
« Écrire est une perpétuelle naissance. Plus j’écris, plus je m’invente à mes propres yeux. »
« Je n’en ferais pas une généralité, mais moi, j’ai écrit pour essayer de comprendre qui j’étais. Un peu comme les photographies autrefois avec les révélateurs, ce liquide qui faisait apparaître tout d’un coup les formes, les personnages. C’est l’écriture qui, à force d’être mon quotidien, mon lieu d’expression, m’a fait comprendre qui j’étais. J’ai l’impression que c’est par l’écriture que je me suis inventé. »
Ce n’est pas pour rien que la quête d’identité et les blessures d’enfance traversent son oeuvre. « J’ai grandi dans une sorte de gouffre identitaire, du fait de ne pas connaître mon père biologique, d’être dans le secret, dans le mensonge, glisse-t-il. Pour sortir de là, il m’a fallu écrire. »
Sa mère, tombée enceinte de lui à 16 ans d’un juif marocain qu’elle n’a pas pu épouser car sa famille catholique s’y est opposée, a mis seule son enfant au monde. Le jeune Éric n’a rencontré son père naturel qu’à l’âge de 17 ans. Entre-temps, c’est le mari de sa mère, un homme d’origine tunisienne, qui lui a donné son nom en l’adoptant quand il avait neuf ans.
En 2009, dans son récit L’homme qui m’aimait tout bas (Folio), l’écrivain rendait un hommage affectueux à ce père de remplacement, mort suicidé, qui avait pris grand soin de lui. L’année suivante, il revenait sur sa relation tourmentée avec son père biologique dans un récit bouleversant : Questions à mon père (Folio). Ces deux livres ont été parmi les plus difficiles à écrire pour lui. « J’avais des hésitations, des inquiétudes sur la manière dont ils seraient accueillis par mon entourage, mes proches, voire mes enfants. C’était un peu comme des aveux par écrit. Et des aveux romancés sont quand même des aveux. »
Dans Trois jours avec Norman Jail, le vieil écrivain a, dans un manuscrit aujourd’hui disparu, peint le portrait d’une femme aimée. Les écrivains sont parfois des voleurs d’âme. Pire, des prédateurs. « Ils font leur miel de la vie, de la chair, des histoires des autres, même si après ils les détournent, les font infuser dans un grand chaudron, et que ça devient autre chose. »
« Ils volent, mais restituent. Ils volent à quelqu’un pour rendre à tout le monde, d’une certaine manière. »
Entretien avec Danielle Laurin paru dans Le Devoir de Montréal.

On peut aussi dire que tout ce que dit Eric Fottorino est faux. On écrit aussi par obligation, nécessité de vie comme Balzac ou Proust, car c'est inhérent à soi-même, comme une seconde nature, un double de soi à travers ce que l'on écrit, une projection de soi dans la vie, un regard qui est le sien sur le monde qui entoure, comme Maupassant décrivant Paris ou sa Normandie, lui-même avec sa sensibilité. Chateaubriand dans les Mémoires d'Outre-tombe se révèle à nous mêmes, nous "parle". Aristote à travers 2.400 ans, nous parle... Il est lui-même, et il ne pouvait pas ne pas nous "parler", "écrire"...
Hermès

Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo, manuscrit édité Edit. des Saints-Pères 2016

Très belle édition à 1.000 exemplaires du manuscrit de Victor-Hugo, écrit entre1830 et 1831 -928 pages en 2 volumes-coffrets -  prix 249€ -
Pour bibliophile
Pour la première fois en France, le manuscrit intégral de "Notre-Dame de Paris", conservé à la BNF, est publié dans un luxueux coffret.

Réouverture du Ritz... à Paris...

«Rien de plus charmant que le dîner dans le jardin de l'hôtel Ritz, cette oasis de calme fraîcheur au centre de Paris», Le Figaro en 1901.

Crédit photo Wikipédia commons    in Le Figaro.

Plage de Calais à marée basse - Turner Huile sur toile 1830

Calais Sands at Low Water - Huile sur toile - 685 x 1055 mm - 1830

vendredi 3 juin 2016

Nouveautés : Pourquoi Byzance ? de Michel Kaplan, Edit.Folio Histoire 8,70€ & Une petite ville nazie de William S. Allen -Texto-Tallandier 10,50

Deux livres bases pour comprendre l'évolution du monde.
L'un porte sur la création de Constantinople sur le site et la ville antique de Byzance, capitale de l'empire gréco-romain jusqu'à sa prise par les Turcs-Ottomans en 1453.
Le second est une étude-reportage sur la ville de Thalburg, par William S.Allen, en remontant aux années 1930, années de la naissance du nazisme... conclusion : toute l'Allemagne était obsédée par le nationalisme völkisch. et était contre le Traité de Versailles... Traité, rappelons-le qui avait libéré la Pologne que s'étaient partagés l'Allemagne-prussienne et la Russie, créé la Tchécoslovaquie etc. Les Allemands de l'époque voulaient tout reconquérir et asseoir leur domination sur l'Europe, et ainsi s'opposaient aux démocraties... Hitler, lui, visait la domination mondiale, un Reich pour mille ans...
A lire
Hermès 


Qui est l'ennemi ? de Jean-Yves Le Drian,essai, Editions du Cerf -120p. 2016

Réflexions et analyse d'un ministre de la Défense en exercice, confronté aux événements tragiques de ces derniers mois. Il s'est penché sur le problème du "Pourquoi ?" et du "Qui ?", et arrive à une conclusion qu'il résume dans ce petit livre. Faisant appel à des faits historiques et à des analystes militaires mondiaux, dont les officiers chinois : Qiao Liang, Wang Xiangsui , il pose comme principes que c'est une guerre de tous les fronts : économique, financier, informationnel, numérique, et aussi sur le terrain militaire, une guerre face à une idéologie totalitaire.
Cela rappelle la Seconde guerre mondiale qui opposa les Démocraties aux états totalitaires comme le III° Reich d'Hitler, de l'Italie Mussolinienne, qui voulaient dominer le monde pour mille ans !
Un livre intéressant.
Hermès

jeudi 2 juin 2016

Loin de Venise, roman de Michèle Teysseyre - Serge Safran Edit. 198p. 16,90€

Promenade parmi trois immenses artistes vénitiens : Antonio Vivaldi, Rosalba, Casanova... à la fin de leur vie. Après la lutte pour la vie, leur art, la gloire, vient le temps de l'oubli, de  la vieillesse, la maladie, l'abandon... Michèle Teysseyre apporte un peu de lumière dans ces derniers jours de ces grands artistes en revisitant la Sérénissime dans les derniers feux de sa gloire, avant que le dernier Doge, Manin, ne remette à un général de Bonaparte les insignes de son pouvoir, et que Venise ne passe avec ses possessions méditerranéennes sous le pouvoir des Français, qui cèdent Venise à l'Autriche et après la chute de Napoléon, aux Anglais les îles méditerranéennes, dont les Heptanèses.
Hermès

Serge Safran Edit. 86, rue du Cherche-Midi, Paris VI°

Dispersez-vous, ralliez-vous, roman de Philippe Djian, Gallimard - 200p. 18€

Une jeune introvertie qui vit seule avec un père bougon, se marie avec un voisin bizzaroïde, après avoir eu ses règle à 18 ans tant elle était inhibée. Froide, indifférente, elle accouche d'une petite fille, n'éprouve aucun sentiment pour celle-ci. Quand, à la mort de son père, réapparaît sa mère pour l'héritage, de colère, elle brûle la maison... Rencontres, virées, drogues, cinoche...
Un style alerte, sujet, verbe, complément, dialogue direct, femme ultra moderne, mecs sibyllins, peu machos... action en continu.
Hermès