vendredi 30 août 2013

Valéry Larbaud : Oeuvres complètes, Gallimard Biblos, 818p; Un auteur bourgeois

Si l'on veut chercher ce qu'est un auteur "bourgeois", un auteur qui se déclare, se reconnaît d'une classe supérieure et le dit, il faut lire Valery Larbaud dans ses oeuvres : A.O Barnabooth, Fermina Marquez, Beauté, mon beau souci, ses poésies libres, heureux  Amants etc.
Valéry Larbaud écrit de source, c'est-à-dire bien, il a quelque chose à dire : le monde, les êtres, la vie, les pays tels qu'il les voit avec les yeux de sa classe de bourgeois fortuné. C'est écrit naturellement, cela va de soi, il n'y a pas de provocation, de forfanterie, rien, si ce n'est cette certitude "bourgeoise au-dessus de la plèbe, du commun laborieux, pauvre, ordinaire". C'est un état d'esprit. Il l'avait, homme du début du XX° siècle. Mais combien de Barnabooth encore aujourd'hui dans la Gauche-caviar et la droite-riche d'aujourd'hui, parmi les Traders de la City, les hauts revenus de l'industrie, de la banque etc ?  Je crois entendre encore ce cri de victoire de cadre supérieur vainqueur : "Nous sommes les rois du pétrole !" Comme s'il s'était d'un coup élevé au-dessus du lot des crapahuteurs besogneux ou enchaînés à leur poste, à leur classe !
On peut le lire pour se distraire,voir comment cela se passait, et se passe dans la tête de gens qui vivent dans un autre monde, et qui veulent quand même se comparer, frayer avec le petit monde... Il en a besoin pour sa vulgarité amoureuse, ses titillements de soupirant. mais c'est bref, et cela repart dans des traversées sans but de l'Europe, et le mépris de ce qu'il voit à travers la vitre de son wagon-salon.
A lire pour comprendre la petitesse d'esprit.
12/20
Hermès

jeudi 29 août 2013

Nouveaux romans en librairie :

-La Première Pierre de Pierre Jourde, Gallimard, 192 p.Une réflexion sur la haine qu'il a suscitée dans son village familial,après la publication de son livre "Pays Perdu", haine qui l'en a chassé, lui et sa petite famille. Dramatique.
-Toute la noirceur du monde de Pierre Mérot, Flammarion, 240 p. La recherche d'un scandale pour "vendre" son bouquin, quoi de mieux que de mettre en exergue la face dépressive et mauvaise de l'homme, à travers une grosse histoire de haine et des picoleurs de bistrot façon extrémistes politiques de "droite".
Stupide.
-Le Roman de la Perestroïka de Vladimir Fédorovski, Editions du Rocher. 254 p. Un récit brillant sur le passage du communisme soviétique à un sorte de démocratisation de la Russie.
-La Nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb, Albin Michel, 154 p. un retour au Japon où elle est née et où elle a passé son enfance, son père était ambassadeur du Roi des Belges. Figures de copains de la haute bourgeoisie nippone.
-Les Anges meurent de nos blessures de Yasmina Khadra, Julliard Editeur, 408p. Un  un jeune garçon devient un grand champion de boxe dans l'Algérie des années 1920 où les rivalités entre Berbères et Arabes s'exaspèrent. Destin sur deux décennies qui se terminera tragiquement. Un grand conteur.
-Naissances de Yann Moix, Grasset, 1.150 p. Des hurlements contre la vie, contre soi, contre tout, un accouchement difficile de plus de mille cent cinquante pages qui font penser aux premiers livres de Marc-Edouard Nabe.
-Les gens heureux lisent et boivent du café de Agnès Martin-Lugand, Michel Lafon Edit. Un livre de femme racontant avec vérité et délicatesse le traumatisme de la mort d'un mari et d'un enfant, et le combat pour survivre et revivre.
-Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître, Albin Michel, la Grande Guerre. Nous arrivons au centenaire de cette boucherie que fût cette guerre. Un roman de plus... Mais derrière Céline, Dorgelès, Montherlant...alors...
-Faber le destructeur de Tristan Garcia, Gallimard, 480 p. Sur trente ans, de 1980 à aujourd'hui, l'évolution d'un groupe d'intellos, dont l'un d'entre eux "diverge", se radicalise... L'auteur étudie cette évolution à partir des années du socialisme de Mitterrand, de la transformation de l'éducation scolaire, de l'amenuisement de la vie familiale, et la montée du radicalisme chez certains...
-Moment d'un couple de Nelly Allard, Gallimard 376 p. Un roman en plein dans le vent du lectorat féminin, avec l'histoire d'un couple uni autour  de deux enfants (papa-poule, homme collaborant au foyer), qui se déchire et se sépare sur un adultère...

samedi 24 août 2013

Un jour je m'en irai sans avoir tout dit, de Jean d'Ormesson, Robert Laffont Edit. 256p. 21 €

Un homme se penche sur son passé. Jean d'Ormesson, le pilier des émissions de Bernard Pivot, le grand "explicateur" de la littérature française grâce à ses émissions télé et ses livres sur les écrivains classiques, l'auteur de "La Gloire de l'Empire" et surtout "Au plaisir de Dieu" dont on a tiré un fameux feuilleton sur son grand-père, son enfance et sa jeunesse passées au château familial aujourd'hui vendu, revient sur sa vie, et se raconte. Mais il a la distinction et la pudeur de ne pas rentrer au fond de lui-même, de ne rien dire de lui en vérité, et en cela de ne pas rejoindre Rousseau et ses Confessions, ou Saint Augustin, ou Chateaubriand. Il reste en deçà de  lui-même, et ce livre n'est qu'une réflexion désabusée, parfois amère, parfois chaleureuse comme toutes les réflexions que l'on peut faire sans entrer en profondeur. Il y a quelques jolies pages sur ce qu'il avait déjà dit. Il se répète. Un écrivain se reprend souvent quand il est à court d'inspiration.
A part ses romans-romans, et ses livres sur la littérature, tous ses autres livres ne sont que des vaticinations insipides, que les gens achetaient pour les garder près de leur coeur, tant il plaisait avec le charme de ses yeux d'un bleu éblouissant, et son élégance naturelle. La France bourgeoise se sentait de bonne compagnie avec un tel témoin, et ses livres n'étaient que des grigris qu'elle mettait dans son salon ou sa table de nuit espérant vainement conjurer ainsi la fuite du temps, l'évolution de la société, la mondialisation, l'effondrement d'une façon de vivre. Jean d'Ormesson aura été la lumière dans les ténèbres qui commençaient à envahir le monde des certitudes, des pérennités, de la tranquillité sociale.
Avec ce livre désenchanté il se replace à sa juste valeur auprès des grands écrivains, sans trop d'amertume, tant il aura été heureux de faire ce qu'il voulait, d'entreprendre ce qu'il voulait, de vivre comme il l'entendait, de voyager, d'italianiser... Et en cela il est un grand exemple du bonheur, de la joie hédonisme de la vie, de la jeunesse continue.
Un livre à lire pour une leçon de bonheur.
16/20
Hermès

LSD 67 de Alexandre Mathis, Serge-Safran Editions, 506 pages, 23,5€ 2013

Un livre très beau, très fort, très prenant. Il n' y a aucun ouvrage dans la littérature actuelle comparable à ce livre. L'auteur décrit un Paris qu'il a connu, vécu, le Paris d'avant Mai 68, d'où le titre LSD 67. C'est un livre à plusieurs niveaux dans la lignée des grands romans américains. Alexandre Mathis, fou de Paris, fou de cinéma, de faits-divers, observateur de ce qui se passait autour de lui, montre la faune des drogués, des tapins, des obscurs à travers le Paris médiéval, entre Notre-Dame et le Quartier-Latin, la rue Saint-André-des-Arts, les traverses, les bouges, les bistrots,  les quartiers Rive-Droite, des putes de la rue Godot-de-Mauroy, près de la bien nommée, église de la Madeleine, la pécheresse... Les cinémas... les films. Ils sont tous là, énumérés, décrits, glorifiés par un amoureux de la pellicule, passant des salles Art-et-Essai, aux salles de quartier. Les copains, les copines, les gens croisés... Ils vivent sous nos yeux dans ce livre dès la première page. Les piétons de Paris comme Restif de la Bretonne sont aussi présents. On apprend qu'il vivait au 16 rue de la Bûcherie. La maison est toujours là...
L'auteur a le souci du détail qu'il englobe dans l'ensemble de son oeuvre.
Un livre qui mérite un Prix littéraire pour sa qualité, sa documentation, sa vitalité, son écriture élégante et précise.
17/20
Hermès

dimanche 18 août 2013

PROCHAINE PARUTION : NOS AMOURS, POESIES EROTIQUES ET LIBERTINES de Henry de la Salle Edition spéciale.

 Dans la grande tradition des écrivains comme La Fontaine, Mathurin de Régnier, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Raymond Radiguet, Georges Bataille, Guillaume Apollinaire, Jules Laforgue, Charles Baudelaire, Victor Hugo, on annonce la prochaine  parution de :

                                                            NOS AMOURS
                                            "POESIES EROTIQUES ET LIBERTINES"  de H. de La Salle

Une oeuvre majeure dans ce genre littéraire érotique.
Hermès

samedi 17 août 2013

Premiers romans... Parution septembre 2013...

Les éditeurs ne lisant pas les romans qu'ils éditent ont recours à leurs relations. Ils éditent s'il y a un potentiel de lecteurs par les thèmes, ou si l'auteur (e) a une possibilité d'avoir un accès à la presse, radio ou télévision. Les romans de cette liste le confirment : 
Les livres sont édités dans un réseau interne copains-copains, relation-relation- cul-chemise... 
Rappelons que Marcel Proust qui s'était auto-édité, en payant à Bernard Grasset la parution de son premier livre, avait été par la suite recommandé par Lucien Daudet, journaliste et écrivain influent de l'époque, pour pouvoir être édité normalement...

-APRES L'AMOUR, de Agnès Vannouvong-recommandé à Isabelle Gallimard par Gilles Leroy-
Mercure de France éditeur- 208 p. 16,50€
-IMMORTELLES, de Laure Adler, Directrice-productrice à France-Culture, 368 p. 18€
-LES MUTILES, de Marianne Vic, présentée à Olivier Frébourg - Les Equateurs Edit. 234 p. 18€
-L'EXTRAORDINAIRE VOYAGE du FAKIR qui s'est retrouvé coincé dans un placard IKEA, de Roman Puèrtolas - 254 p. 19€
-HAUTE EPOQUE de Jean-Yves Lacroix - Albin Michel Edit. 168p. 15€
-MOBILES de Sandra Lucbert - Flammarion Edit. Présentée par une copine à Alix Penent, éditrice chez Flammarion..
-IL BABBO de Ivan Macaux, présenté par un copain de lycée à J.M.Roberts éditeur Stock - 288  p. 18€
-TARTES AUX POMMES ET FIN DU MONDE, de Guillaume Siaudeau, recommandé par Thomas Vinau - Alma Edit. 160p. 14€
- RIVIERA, de Mathilde Janin, chroniqueuse littéraire - Actes Sud - 224p. 19€

- On annonce la parution en Octobre de "NOS AMOURS, Poésies érotiques et libertines" avec une soixantaine de poèmes trashs... 
Hermès

jeudi 15 août 2013

A propos de la tolérance.... Montesquieu... L'Esprit des lois.



L'Histoire apprend que pour arriver à la démocratie il y a des guerres, d'abord la guerre intellectuelle de l'école et de l'instruction, un vrai démocrate, doit d'abord être instruit pour avoir un minimun de connaissances pour pouvoir choisir, deuxièmement les hommes sont divers, ils ont chacun leur croyance, leurs ambitions, leur état, aussi pour arriver à une organisation équilibrée de la société, il faut la tolérance, d'où l'équilibre des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif, le judiciaire, et le pouvoir de l'opinion, la liberté de conscience etc.(Montesquieu). Tout ceci ne se trouve pas dans la conception théologique du pouvoir et des consciences, d'où le fanatisme politique. A fanatisme s'oppose un autre fanatisme, celui de la liberté. La Révolution française est le prototype de tout ce qui se passe dans le monde dans les peuples qui veulent parvenir à la démocratie, avec tout ce qui s'est passé : la Terreur, le guerre génocidaire comme celle de Vendée où il y a eu des centaines de milliers de victimes. La République a vraiment été instaurée en 1870 après des décennies de guerres dont les guerres révolutionnaires et napoléoniennes etc.

mercredi 14 août 2013

Nouveauté : Les Japons de Kenzaburo Oé, de Stéphane Nadaud. Edit. Demopolis

Ce livre est un voyage dans le pays  du romancier, depuis la dictature militaire des années 1930 jusqu’à la catastrophe nucléaire de Fukushima survenue le 11 mars 2011. La vie et l'œuvre de Kenzaburo  servent de fil conducteur à la critique d’une société japonaise déchirée entre la vision officielle dominante et la réalité. Ces contradictions engagent Kenzaburo dans la littérature et la politique. La connivence de l’Etat avec les entreprises privées, révélée par le drame de Fukushima, suscite la popularité de la campagne « Adieu au nucléaire » organisée par Kenzaburo  et Satoshi Kamata. Ce soulèvement démocratique est un phénomène inédit dans l’histoire du Japon.
Hermès

mardi 13 août 2013

Tout cela n'a rien à voir avec moi, roman de Monica Sabolo, Jean-Claude Lattès Edit. 2013

"Pensionnat suisse Aiglon, Werhmarcht, cours impériales européennes, Maserati, tel saint François d'Assise, valise Gucci, Fiat Topolino, petit immeuble via Tiziano.... lestée de 17kg de graisse, yeux liquide, teint morbide, Mar del Plata, "seule comme un chien"... Un paquet de clichés en une seule page !
Un style journalistique nul. Et des confrères journalistes crient au chef d'oeuvre !(Le Point).
C'est absolument tragique pour la littérature. Mais on comprend la complicité de confraternité envers la responsable des pages "culture" de la revue italienne GRAZIA, l'auteure Monica Sabolo ! On en espère la retombée d'une critique dithyrambique lorsqu'on sortira un "bouquin" de son cru.
7/20
Hermès

lundi 12 août 2013

Loin de Mykonos... la Grèce des beautés...

Plusieurs villes de Grèce ont un musée très important : Delphes,Olympie, Epidaure, Volo, Candie, Athènes. Et comme ces villes n'ont recueilli que ce que les fouilles sur leur sol ont donné, le musée d'Athènes qui a puisé dans tout le pays est le plus riche. Si les marbres des salles d'Athènes décrivent l'évolution de la statuaire grecque, fondement de l'art occidental, il faut ne pas négliger à Olympie l'Hermès de Praxitèle, la Victoire de Paeonios, ni à Delphes l'extraordinaire  Aurige. Dans la salle des bronzes du musée d'Athènes trône le magnifique Poseïdon repêché de la mer grecque, symbole de la joie de vivre, de la force, de la vigueur des Grecs. Près de lui, répéché en même temps, un enfant jockey sur l'encolure de son cheval... Toutes ces oeuvres ont été créées il y a 2.500 ans, alors que l'Europe vivait dans les ténèbres... que Pharaon régnait sur l'Egypte, le Sinaï, que les Phéniciens naviguaient et créaient l'alphabet, où la Chine s'éveillait! Hermès 

jeudi 8 août 2013

LETTRES A UN JEUNE POETE, par RAINER-MARIA RILKE, Grasset Edit. 1937-1974, DIX LETTRES -

Un bain de bonheur que ces dix lettres de Rilke au jeune poète autrichien Franz Xaver Kappus, qui a eu l'heureuse idée de les publier en 1929, alors qu'elles lui furent envoyées par R.M. Rilke entre 1903 et 1908.
Lettres suivies d'une étude de Bernard Grasset intitulée "La Vie créatrice".
Extraits des lettres de R.M.Rilke :
"Les oeuvres d'art..."ces êtres secrets dont la vie ne finit  pas et que côtoie la nôtre qui passe." 
"Pour saisir une oeuvre d'art, rien n'est pire que la critique."
"Il faut que vous laissiez chaque impression, chaque sentiment, mûrir en vous, dans l'obscure, l'inexprimable, dans l'inconscient, ces régions fermées à l'entendement."
"Etre artiste, c'est ne pas compter, c'est croître comme un arbre..."
"La volupté de la chair est une chose de la vie des sens au même titre que le regard pur, que la pure saveur d'un beau fruit sur notre langue.Elle est une expérience sans limites qui nous est donnée, une connaissance de tout l'univers, la connaissance même dans sa plénitude et sa splendeur.
Hermès


mardi 6 août 2013

Portrait d'une Vamp...


Portrait de Vamp  dessin  de Cyrille T. Zaphiratos 1983

dimanche 4 août 2013

POUR UNE FOIS de David Nicholls, roman Edit. Belfond, 340p. 2013

Dans l'esprit des romans à l'humour british, les tribulations d'un acteur de seconde zone, appelé Stephen McQueen qui cherche à devenir un acteur célèbre et qui végète en attendant un grand rôle dans l'ombre d'une vedette de théâtre Joss...qu'il espère un jour ou l'autre remplacer. Acteur porté sur la bouteille, les tranquillisants, obligé d'être le larbin de Joss etc.
Les coulisses drôles du monde théâtrale anglais.
Ecrit avec humour. Bonne traduction de Valérie Bourgeois.
14/20
Hermès

vendredi 2 août 2013

La liste des 22 livres que Fitzgerald dit qu'il faut avoir lus...

La liste des 22 livres "essentiels" que Francis Scott Key Fitzgerald a dictée à son infirmière, Dorothy Richardson, en 1936. IL A RECOMMANDE CES LIVRES EN 1936  document retrouvé publié par l'Université de Caroline du Nord.

jeudi 1 août 2013

ETES ...


ETES

J’aime les étés somptueux
Où la nature est verte
D’un vert fort criard
Où le ciel est tout blanc tout bleu
Avec quelques nuages tout en haut
J’aime les étés somptueux
Où le cœur est au chaud avec le corps au chaud
Où les femmes portent des robes légères
Des corsages légers
Où l’on prend le temps de vivre
Le temps de songer
Le temps de voir cette nature offerte
Aux yeux
Aux sens
Où l’on sent au fond de soi
La présence de Dieu
Dans le grand soleil
De la vie.


 Henry Zaphiratos  extrait de "Poésies Erotiques"

Première description de la Louisiane française par Louis Hennequin, 1683

Livre restitué à la Bibliothèque royale de Stockholm par les Autorités américaines qui l'avait retrouvé après un vol de 56 ouvrages rares.
Première description de la Louisiane française - Tout l'Ouest du Mississippi - en 1683- sous le règne de Louis XIV.
On attend une édition brochée de ce livre inestimable.
Hermès