dimanche 31 mars 2013

"Le cul sur la commode" suivi de "Retour à Passy" de Delfeil du Ton, 154p. Edit.Wombat 2013

Les aventures sexuelles d'Ophélie, de Sir Stephen etc. publiées naguère dans Charlie Hebdo.
Un bouquin médiocre tentant de survivre à "Histoire d'O" sur le registre du maso-éroto etc.
Ecriture lourde, répétitive, un peu dépassée aujourd'hui...
8/20
Hermès

vendredi 29 mars 2013

Nouveautés : Bruno Lemaire, Philippe Labro,...

De Bruno Lemaire, son récit-souvenirs des deux années passées au gouvernement Fillon, sous la direction de Nicolas Sarkozy "Jours de Pouvoir". Plongée dans le monde gouvernemental, bruxellois, élyséen, et électoral. L'auteur semble avoir tenu un journal de bord détaillé sur son passage. Des scènes rapportées sur le monde politique on ne retirera rien que l'on ne connaisse déjà, sur le rythme des "combats électoraux" de son parti, du chef de celui-ci, Nicolas Sarkozy, un éclairage qui crée un malaise... Mais on avait eu des échos, et vu le film "La Conquête"... La vie politique se résumant à la satisfaction des "ego"... La France dans tout ça ?...  Une écriture banale, lisse... pas de vagues, pas de style.
De Philippe Labro le dernier roman "Le Flûtiste", composé de trois petites histoires, chacune révélant que le destin veille, et qu'une petite musique d'un "flûtiste" peut venir bousculer ce qui était prévisible et que l'on n'attendait pas. Sur fond de paquebot, de Hongrie stalinienne... le destin bifurque... Philippe Labro écrit avec plaisir... On pourrait regretter qu'il ne se "lâche" pas assez, qu'il se brime et s'oblige à ne pas renouer ou continuer l'oeuvre de nos grands stylistes, pour plaire à la médiocrité du jour. Un gâchis de talent. On attend un livre fort dans le style, les tournures de la pensée... A lui de jouer.
Hermès

Nouveau : Atelier de création littéraire ATHENA...

En exigence de bien écrire le français, pour tous ceux qui le désirent :
Ouverture sur ce site d'un atelier de création littéraire pour tous ceux qui désirent : se faire aider pour écrire leurs mémoires, ou les faire rédiger, pour faire corriger leurs textes, construire un roman, récit ou tout autre livre, tout ce qui a trait à l'art littéraire ou à l'écriture avec règles de confidentialité.
Contact-conditions : henrizaphiratos @orange.fr

jeudi 28 mars 2013

La Parenthèse inattendue du 27 mars 2013

Cette "Parenthèse" s'est révélée de facture banale. Certes on a remarqué que la barbe "négligée" était comme un signe de décontraction, de laisser-aller, une petite pointe de "dandysme" virilos, comme pour se différencier du pouvoir féminin qui monte, monte... Certains hommes semblent avoir peur de perdre pied et semble vouloir qu'on les différencie à tout prix... Ils ne veulent pas paraître "cadres" d'entreprise; bien rasés tout frais habillés pour courir les bureaux ou les clients... Ici, il faut donner le look relax, comme d'ailleurs certains écrivains qui semblent vouloir montrer qu'ils écrivent nuit et jour et n'ont pas le temps de s'occuper d'eux-mêmes, ainsi les vêtements avachis, les coiffures à la va-vite, le regard fatigué... Marie-Christine Barrault restait la même au milieu du trio d'hommes pleins de sollicitude. Quand vint l'heure des confidences les voix devinrent plus graves, les regards se mouillèrent, l'émotion nostalgique remontait. Cependant, maintenant que le scénario est bien rodé, l'inattendu s'est envolé. Frédéric Lopez a cherché à réveiller ses invités, mais on sentait que Marc Lévy, Marie-Christine Barrault s'étaient préparés et que la machine à remonter le temps enclenchait la crémaillère, le ton profond, le regard rêveur, la pose romantique... Un côté professionnel revenait. Ces grands communicants que sont ces stars jouaient sur du velours entre déjeuner, balade en vélo, pianoterie etc.
Nous ne sommes pas rentrés dans les grandes profondeurs. Peut-être que ces célébrités ne voulaient dire que ce qu'elles ont dit... pas plus... à moins qu'elles n'avaient rien d'autres à dire...
Respectons les silences.
Hermès

Le gouvernement socialiste français contre la langue française !

"Jusqu’à présent, en France, dans les universités et les grandes écoles, les cours étaient dispensés… en français. Cela paraît tomber sous le sens mais cela pourrait bientôt changer. L’article L.121-3 du Code de l’éducation dispose en effet que la langue de l’enseignement supérieur est le français, sauf cas très précis: enseignement des langues étrangères ou cours donnés par des professeurs étrangers invités. Un projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), examiné en Conseil des ministres le 20 mars, lèverait cette obligation ou du moins introduirait des exceptions si larges que les établissements d’enseignement supérieur pourraient dispenser leurs cours dans n’importe quelle langue. Autant dire qu’en peu de temps, sous prétexte d’attirer les étudiants étrangers, l’anglais prendrait le pas sur le français dans les facs.
Depuis un mois, l’écrivain Frédéric Werst a envoyé des courriers tous azimuts pour mettre en garde contre le danger d’une telle mesure. D’autres romanciers comme Eugène Greens et Olivier Rolin et Henry Zaphiratos le soutiennent. Il a écrit notamment au Secrétaire général de l’Académie des Inscriptions et Belles lettres. À son tour, l’Académie française a publié le 21 mars une déclaration très claire qui «demande instamment au législateur de renoncer à introduire dans la loi une disposition portant atteinte au statut de la langue française dans l’université». L’Institution, qui a pour vocation de veiller sur la langue française mais qui n’est pas sourde aux réalités, précise: «Sans nullement méconnaître les nécessités des adaptations et de l’ouverture aux langues étrangères, le principe constitutionnel selon lequel la langue de la République est le français ne doit souffrir, dans le domaine de l’enseignement supérieur, que des exceptions rigoureusement justifiées et précisées, donc limitées.»
Hasard du calendrier ou cynisme ? Le 20 mars dernier, Journée internationale de la Francophonie ,Mme Fioraso présentait devant le conseil des ministres son projet de loi, dont une disposition prévoit de faciliter considérablement l’emploi de l’anglais, en lieu et place du français, dans l’Université française.
Ce projet de loi est d’abord hypocrite, puisqu’il évoque la possibilité d’enseigner en «langue étrangère», alors qu’on sait bien que c’est l’anglais que désigne cet euphémisme.
C’est un projet de loi inopportun, dans la mesure où des dérogations existent déjà, qui permettent aux écoles supérieures de dispenser une (grande) partie de leur enseignement en anglais. Comme le fait justement remarquer l’Académie française dans sa déclaration du 21 mars, ce qui était jusqu’ici une exception risque de devenir la règle.
C’est un projet de loi injurieux pour les pays de la Francophonie et pour les francophiles, et en particulier pour les nombreux étudiants francophones qui désirent étudier dans notre pays, et ne le peuvent pas à cause de notre politique restrictive en matière de visas.
C’est un projet de loi anti-républicain, puisqu’il porte atteinte au principe constitutionnel selon lequel le français est la langue de la République.
C’est un projet de loi antidémocratique, parce qu’il amènera inévitablement, à plus ou moins long terme, la fermeture de certaines filières en français, et que des étudiants français ou francophones seront donc pénalisés.
L’argument de la ministre est que cette disposition permettrait d’attirer en France les meilleurs étudiants étrangers. Mais cet argument est fallacieux pour deux raisons. D’abord, les meilleurs étudiants qui souhaitent suivre un cursus en anglais continueront à aller, par priorité, dans les universités anglo-saxonnes. Ensuite, comment considérer qu’un étudiant ne sachant que l’anglais serait «meilleur» qu’un étudiant sachant l’anglais et aussi le français?
Il y a bien d’autres moyens de rendre l’Université française plus «attractive» que de sacrifier la langue française. L’École centrale de Pékin, par exemple, dont l’enseignement est trilingue chinois-français-anglais. Là se trouve réellement la réussite française que Mme Fioraso devrait promouvoir.
Il faudrait être résolument moderne, dit-on, cesser d’être soi pour exister, s’adapter à la «réalité»? Mais la réalité, c’est aussi que le nombre de francophones ne cesse d’augmenter dans le monde entier. Certaines projections démographiques parlent de 700 millions, voire d’un milliard, dans quelques décennies. Le déclin de la langue française est un mythe, voire, chez quelques-uns dirait-on, un souhait.
Préserver le statut du français dans l’Université française est l’affaire de tous, au-delà des appartenances politiques. Et menacer ce statut ne fait pas partie du mandat que les parlementaires ont reçu du peuple français, qui, dans sa grande majorité, n’en doutons pas, reste attaché à sa langue."
pcc.Hermès

lundi 25 mars 2013

Le génie a 17 ans ! Nick d'Aloiso


Yahoo! achète l'application Summly à un ado de 17 ans

Mots clés : 
Par Benjamin FerranPublié  Réactions
L'application de Nick D'Aloisio résume toutes les actualités en 400 caractères.
L'application de Nick D'Aloisio résume toutes les actualités en 400 caractères.

Né après les débuts de Yahoo!

"Si Nick D'Aloisio, très à l'aise face aux médias, vante les performances de ses algorithmes, l'application Summly est pourtant loin d'être parfaite. Les résumés générés à partir des articles en anglais se révèlent parfois assez grossiers. Le plus souvent, Summly emprunte deux ou trois phrases du texte, qu'il met bout à bout, et les présente comme des résumés.
Summly ne manque pourtant pas d'atouts. L'interface est élégante, les animations bien trouvées et la navigation dans les menus réussie. «Nous vivons dans un monde où les informations sont partout et où nous devons trouver des moyens de simplifier la manière de trouver les actualités qui sont importantes pour nous, en un clin d'œil», explique le patron de la branche mobile de Yahoo!, Adam Cahan, dans un message officialisant le rachat.
Après cette acquisition, l'application Summly va être suspendue, mais la technologie de Nick D'Aloisio se retrouvera dans d'autres produits de Yahoo!. L'adolescent et ses partenaires rejoindront les équipes du groupe internet. «J'ai hâte, car ils ont créé un super environnement pour les start-ups et leurs créateurs», a réagi le lycéen. «Yahoo vient d'acquérir une start-up dont le fondateur est né après les débuts de Yahoo», s'amuse sur Twitter Aaron Levie, patron du service Box.com.
Depuis l'arrivée de Marissa Mayer aux commandes de Yahoo!, en juillet 2012, le groupe internet a conclu plusieurs petites acquisitions dans le mobile de ce type, comme l'application de recommandations Stamped. En pleine relance, il dispose d'un trésor de guerre de 6 milliards de dollars de cash pour mener ces opérations. Un investissement dans le français Dailymotion, valorisé 300 millions de dollars, figure aussi parmi les pistes étudiées."
Extrait art du Figaro

Salon du Livre de Paris : Absence des grands écrivains français...

Les grands écrivains français  ne sont pas présents au Salon du Livre. Ne sont là que des écrivains moyens, des auteurs présentés par les Chaînes de TV. Les auteurs-médias ont le succès des petits-bourgeois ou petites-bourgeoises qui suivent la presse "PEOPLE" ou des émissions renommées où les auteurs sont invités pour des livres polémiques, politiques ou sociétales. De littérature il n'y en a pas. Si on désire "découvrir" ou suivre un grand auteur, il vaut mieux entrer dans une librairie si ceux-ci sont édités, ou attendre qu'après leur mort un journaliste un peu fou s'attache à les présenter. Il est extrêmement difficile de les découvrir aujourd'hui. Aussi on ne peut conseiller à ceux qui en cherchent de lire et relire les grands auteurs du passé. Pour l'instant aucun écrivain français du début de ce siècle  n'arrive à leur niveau. C'est vrai que 30% des cadres supérieurs français ne maîtrisent pas leur langue, la syntaxe et l'orthographe, et qu'il y a près de deux millions d'illétrés en France. Le prestige du français n'existe plus en France, l'Académie française refuse de nommer de nouveaux académiciens devant la pauvreté littéraire des postulants aux fauteuils vacants. Même l'ex-Président de la République, Nicolas Sarkozy ne comprenait pas l'utilité de la littérature (La princesse de Clèves), d'ailleurs dans une déclaration pour sa défense face au juge Gentil n'a-t-il pas fait une inversion entre "mise en examen injuste et infondée" au lieu de "infondée et donc injuste"...le nouveau président tente de mettre un peu de complément littéraire, mais c'est du bout des lèvres, sans trop de force.
Les livres aujourd'hui ne sont que des scénarios améliorés pour des films ou téléfilms. Les éditeurs creusent ce filon...
De littérature aujourd'hui, il n'y en a plus.
Hermès

dimanche 24 mars 2013

SALON DU LIVRE...

Salon du Livre de Paris - Mars 2013   190.000 visiteurs en quatre jours. Les ventes de livres = faibles

samedi 23 mars 2013

Salon du Livre de Paris... UN OCEAN DE LIVRES !

Un océan de livres sur les tables, dans les stands, 40 à 50.000 visiteurs chacun des 4 jours que se tient ce Salon à la Porte de Versailles. Une foule calme, inspirée, cherchant ses idoles, soulevant des pages, se croisant, bavardant ou écoutant religieusement Zafon parlant de ses livres, de la Guerre civile espagnole de 1936/39. Au fond ce qui a marqué un pays, une époque reste toujours là, gravé dans l'inconscient collectif. En France c'est la Shoah, la guerre de 1940 et le régime de Vichy, pour l'an prochain cela sera le centenaire de la Grande Guerre 14/18. Il y aura une avalanche de livres sur cette époque, et les commémorations auront lieu partout, surtout sur les champs de bataille où des millions de jeunes gens sont mort à la fleur de l'âge.
Aujourd'hui le Salon du Livre, malgré la foule habillée n'importe comment, parfois hirsute, comme sortant du lit ou d'un repas, où tous les âges se côtoient, où on sent les intellectuels, écrivains, profs, instits, cadres, politiques etc. semble un peu étriqué. Il y manque la folie des petits éditeurs chassés par la crise ou par le prix trop élevé des stands. Ce manque crée un grand vide que rien ne peut compenser. Ce qui fait que tous les grands éditeurs sont là, les stands des régions aussi, les stands des pays francophones aussi, un grand stand Culinaire prend une belle place, les stands des B.D. ont un grand succès comme le Stand des Editions "Soleil" ou autre, mais le Salon s'est rétréci comme une peau de chagrin. Les E-Book sont là, mais sobrement sans faire trop de chichi pour ne pas effrayer.
Somme toute un Salon du Livre un peu malade. Mais les auteurs qui se vendent signent le nez sur les bouquins que leur tendent des lectrices ou lecteurs énamourés; ils sont photographiés, comme d'ailleurs les hommes politiques. Hollande rompant avec Sarkozy est venu pour l'inaugurations, Emmanuel Valls s'y est baladé au milieu du foule sympathique... Dans son coin devant son livre Baroin, l'ancien ministre du gouvernement Fillon n'avait qu'un fan venu lui faire signer son bouquin... Parfois il y a des brochettes d'auteurs alignés en rang d'oignons devant leurs bouquins comme dans un champ de foire attendant l'oeil vide  que le chaland veuille bien se pencher sur leurs oeuvres...
Amélie Nothomb triomphe grâce à son chapeau;
T. de Rosnay bénéficie de l'amour de lectrices après le succès de Sarah qui l'a lancée...
Marc Lévy  super-auteur
Jean d'Ormesson est annoncé...
Etc.
Un Océan de livres... une flopée d'auteurs...
Cette année c'est la Roumanie qui est à l'honneur. Le berceau de Ionesco, Cioran etc.
Hermès


vendredi 22 mars 2013

Lecture rapide : "La liste de mes envies" - roman de Grégoire Delacourt - 186 pages , Broché, JC Lattès 2012

Un livre rapide à lire. Pas de casse tête, pas de psycho, pas de drame ou au détour d'une ligne entre deux mots, comme ça en passant. mais la liste des envie de Jocelyne qui a gagné le Gros lot au LOTO et se demande comment et quoi satisfaire de ses envies : Voyages, achats etc.?
Des plaisirs anodins aux autres.
Va-t-elle le dire à son mari Jocelyn ? A leurs deux grands enfants ? Quand ? Comment ?
Un roman circonstanciel, qui s'est vendu à 400.000 ex.
Lectorat féminin qui le lit à toute vitesse.
En plein dans le mille.
Hermès

jeudi 21 mars 2013

A propos du Salon du Livre : Les livres de H.Zaphiratos sur Kindle-Amazon e-book en plus des éditions normales papier.

-Théâtre dont l'Anti-Oedipe et  Où sont passés les hommes ?... 
-Une année à Paris - 1938 - Roman
-Un amour à Venise ou La Voyageuse de Zagreb Roman
-Faillite du christianisme ? et Entretien avec un Inconnu, Essai
-Devant la mer (Chroniques 1 (depuis 1947)
-Devant la mer (Chroniques 2)
-Flâneries dans Saïgon, Naissance d'une ville, Historique et Littéraire.
-L'Epée de l'Apocalypse ou La Conjuration des Anges -Roman-
-Poésies - Les Sept Coupes/Voyages et Confessions d'un rêveur
-La Salangane ou La Petite fille au bord du chemin. Récit-roman
-Les Désirantes ou La folie de l'amour. Roman
Hermès

mardi 19 mars 2013

Livres à signaler ... les livres de Jean-François Vernay sur la littérature australienne et océanienne


"Panorama du roman australien des origines à nos jours" Paris  Editions Hermann, 2009
"Plaidoyer pour un renouveau de l’émotion en littérature"  Paris: éditions Complicités, 2013
"Un doux petit rêveur"   Edit.: Les 2 encres, 2012) Nouvelles
Hermès

dimanche 17 mars 2013

Pourquoi le Pape s'appelle "François" ?

«Savez-vous pourquoi l'évêque de Rome a voulu s'appeler Francesco? Lors de l'élection, j'avais à mes côtés (…) le cardinal Claudio Hummes. Un grand ami… Quand la chose devenait un peu dangereuse, il me réconfortait! Et quand les comptes sont arrivés aux deux tiers, que l'applaudissement habituel eut lieu parce que le Pape était élu, il m'a pris dans les bras, m'a embrassé et m'a dit: “n'oublie jamais les pauvres“. Ce mot m'est resté: “les pauvres, les pauvres”. En pensant aux pauvres j'ai pensé à saint François d'Assise. Puis j'ai pensé aux guerres… Le scrutin montait et arrivait jusqu'à la fin de tous les votes. François est l'homme de la Paix. C'est ainsi qu'est venu dans mon cœur le nom de François. François d'Assise! L'homme de la pauvreté, l'homme de la paix, l'homme qui aime et garde le créé (il creato). En ce moment, nous avons avec le “créé” une action qui n'est pas tellement bonne, non? L'homme qui donne cet esprit de paix, l'homme pauvre. Comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres!»
Le Pape François, ce jour.

Paris : Place de la Concorde avec la grande Roue.
          Notre-Dame de Paris, les Nouvelles cloches sont arrivées 23 février 2013

L'Ange Esmeralda, nouvelles de DonDelillo, Edit.Actes Sud 2013


Nouvelles sur un monde en catastrophe et pourri, de l'auteur de "Cosmopolis" porté à l'écran par David Cronenberg.
"Un écrivain est pour moi un homme de l’obscurité, dont les fictions sont autant de manières de lutter contre les forces dominantes. Dans les années 1970, quand j’ai commencé à écrire des romans, j’appartenais à la marge, les choses ont changé dans les années 1980 et 1990, mais j’ai toujours préféré rester dans un coin de la pièce, à observer les évènements. J’ai le sentiment qu’il faut écrire contre le pouvoir et les représentants du pouvoir, les diktats des entreprises et des conglomérats, les agendas des politiques et des organisations. Je ne parle pas ici d’engagement, de prise de position ou de programmatique établie à l’avance, mais de résistance : on écrit en opposition à, et c’est notre devoir."
DonDelillo

vendredi 15 mars 2013

Confessions d'un jeune romancier, d'Umberto Eco, Grasset Editeur 2013

Livre important à signaler, celui d'Umberto Eco
"Rem tene, verba sequentur ("Tiens ton sujet, les mots suivront") : tout récit est gouverné par cette règle latine, selon Eco, qui préconise la création d'un monde aussi précis que possible afin de s'y mouvoir en totale confiance, la fixation de certaines contraintes (dans son cas, les sept trompettes de l'Apocalypse pour rythmer les évènements) et rappelle que 10 % du génie est dû à l'inspiration et 90 % à la transpiration."
Hermès

jeudi 14 mars 2013

"L'argent des larmes" extrait de "La vie de Milley Brose" roman de Henry Zaphiratos


"« Bonjour mam… ». C’est vrai qu’elle avait remarqué qu’il ne lui disait plus maman. Il la traitait comme une copine assez banale, assez méprisable. Et elle l’avait senti, et elle n’avait rien dit. Son amour à elle cachait tout, voilait tout, un mur d’encens, une volute de vapeur blanchâtre la séparait de ce qu’elle percevait de méchant, de dur en lui mais qu’elle ne voulait pas voir, pas admettre. Maintenant il était là, le regard ironique et sec. Elle aurait voulu dire plein de choses, mais elle ne le put pas. Elle savait qu’elle l’avait perdu, qu’il la reniait, qu’il se reniait, qu’il ne s’aimait pas. Sa naissance avait été pour lui un fiasco. D’avoir son sang dans les veines le brûlait, de voir son visage dans un miroir le brisait. Il se haïssait d’être ce qu’il était et ceci par la faute de ces géniteurs qui n’avaient pensé qu’à eux, et non à lui. Elle comprit que jamais il ne l’avait aimée, que jamais il ne l’aimerait. Pour lui, elle était du passé, du lointain passé, comme son père, des gens d’une autre espèce d’une autre race. Des gens des confins de la Terre égarés près de lui. Il se demandait comment il avait pu vivre avec eux, d’eux, être vêtu par eux, conduit à l’école par eux…tant et tant d’années ! Il sentait encore sur sa peau la laine qui le grattait, les vêtements serrés…Il se demandait comment il avait pu survivre entre les piailleries de ses petits frères et de sa sœur ? Il justifiait ses accès de colère, de dureté, de méchanceté par la tension dont il fallait qu’il se libérât. « J’ai une rancœur au fond de moi ». Jenny tremblait de tristesse en songeant à ces mots. C’est pour cette rancœur qu’il avait frappé Etienne son jeune frère et l’avait jeté la tête la première dans une poubelle…C’est pour cette rancœur qu’il avait monté sa petite bande de voyous…Il fallait qu’elle arrête de penser. Elle quitta le bureau hallucinée, chercha la porte de sortie et l’ayant trouvée avança dans la froidure de cet après-midi d’hiver. Le vent du nord balaya les larmes qui commençaient à couler sur ses joues. Elle se reprit, marcha intrépidement sous les rafales. L’hiver se mêlait à l’hiver. Elle venait de voir la férocité de l’homme qu’elle avait porté. Ses mains se glissèrent sous la ceinture de son jean, elle palpa son ventre. « Il sort d’ici…il sort d’ici » murmura-t-elle et elle s’effondra sur le rebord du talus couvert de neige."
Extrait de "La vie de Milley Brose" Copyright 2013 Henry Zaphiratos     

Pia Petersen : Un écrivain, un vrai. roman Edit.Actes Sud

François Busnel dans sa Grande Librairie de ce jour a présenté Régis Debray ainsi que deux romancières, l'une Pia Petersen, journaliste et romancière vient de publier chez Actes Sud un nouveau roman : "Un Ecrivain, un vrai", où elle raconte dans le style de la téléréalité , la télé-littérature. Un romancier crée sous le feu des sunlights et des caméras. Dans ce roman, elle pourfend ce qu'elle entend comme journaliste à longueur d'années dans les Maisons d'Edition de France : "Ah non pas ça ! C'est de la littérature". On comprend de visu, par son témoignage, que les Editeurs rejettent énergiquement tout livre "littéraire". Ils ne veulent que du "direct", de la caméra TV reportage en somme, pas du Jeunet de "Amélie Poulain" encore moins du Steven Spilberg de " La Guerre des Etoiles". Ils veulent du simple, du simplisme, de l'ultra papier à cigarette écrit, style Lévy, Musso, Chattham et Cie. Il faut donc remercier Pia Petersen pour ce scoop.
A noter que l'extrait qu'elle lit à haute voix de son livre garde ce ton uniforme et simple, qu'elle pourfend.

A noter que l'autre écrivaine présentée d'origine estonienne adore l'imparfait du subjonctif qu'elle emploie dans son bouquin "Arithmétique des dieux" Edit. Gallimard.

Hermès

La parenthèse inattendue... dernière du 14 mars 2013

J'¨ai retrouvé le décor de la ferme de Sologne (?) de l'étang à traverser du froid, de la casquette de tweed, des cache-cols, des meubles rustiques, du grenier aux souvenirs. Les questions décomposent le trajet de la vie. Chacun a son propre parcours qui le mène (truisme) de l'enfance au succès. Du non-état à la "reconnaissance", de l'ombre à la lumière. C'est ce qui semble fasciner l'auteur de l'émission, et c'est ce qu'il souhaite que le public appréciera. Prendre des gens célèbres dans leur art, qui se sont forgés un destin grâce au talent et à la chance, instruit et guide. Hier ils étaient trois à réfléchir et à laisser vagabonder leurs souvenirs. Parfois à déchirer leur moi profond. L'homme est toujours passionnant à découvrir. Chaque destin est particulier et remarquable. François Berléand a eu une enfance et adolescence étranges, c'est un miracle qu'il se soit redécouvert à l'âge du bac ! Lorie a surmonté son accident et grâce à son talent et à la chance s'est lancée avec succès dans la chanson. Tomer Sisley s'est jeté d'un avion dans un saut dans le vide avec courage pour son film... De Berlin à Paris, en passant par le lycée international de Sophia-Antipolis, il a appris le français et est devenu l'un de nos meilleurs acteurs.
Tous les trois ont parlé avec émotion de leurs parents. Lorie pleurant en revoyant sa mère sur l'écran, François Berléand, de l'invisibilité à la réalité, pleure dans les bras de sa maman, Tomer Sisley évoque sa mère et son père avec tendresse... Grâce à eux, ils sont ce qu'ils sont.
Peut-être que le froid, la tiédeur de la maison, du grenier, de la nuit au bout de soi, soient propices à ces épanchements où une part est révélée.
17/20
Hermès

lundi 11 mars 2013

MICHEL GALABRU, "Tout est comédie", propos recueillis par Sophie Galabru, Ed.Cherche-Midi, 245p. 17€

Voilà un livre formidable. La petite-fille de Galabru a recueilli et remis en ordre alphabétique les pensées, les propos, les histoires de son grand-père... Et nous découvrons une personnalité brillante, avec un franc-parler total, loin des circumvolutions des écrivains de théâtre ou de cinéma qui veulent tout "arranger", essayer d'amuser le public, se donner le beau rôle etc.
Ici, foin de ça ! Galabru a passé l'âge des demi-teintes, des tremblements, de la peur des autres, et il le dit, et il l'écrit. Son livre est super intéressant car il donne une vision de la vie nouvelle en ce début de siècle. Et c'est paradoxal ça, car c'est un homme du plein XX° siècle qui se raconte et raconte la vie, la vie réelle, avec humour et clarté.
C'est livre passionnera les gens qui aiment le théâtre, le cinéma, la littérature, les moeurs, la société, la politique, etc. C'est une bouffée d'air pur dans le monde des livres, c'est une sorte de Vademecum pour tous.
Amusez-vous ! Lisez ce livre !
18/20
Hermès

vendredi 8 mars 2013

Demain, de Guillaume Musso, roman, Edit. XO 2013

M. Guillaume Musso construit ses livres comme un architecte : des fondations (les personnages, leur profession), les murs (le lieu où ils vivent - New-York, Boston (dans ce roman "Demain")) (ce qu'ils sont au moment où démarre le roman- célibataire ou marié ou veuf/veuve, avec ou sans enfant, avec ou sans animal domestique etc.), les étages ( les événements qui se produisent ou qu'ils produisent, dans "Demain" : une liaison par Internet entre un veuf, Matthew Shapiro, prof à Harvard, et Emma,  une oenologue célibataire qui a été trompée par ses amants, et se méfie des hommes... A partir de cette liaison style "Meetic", toute la technologie, tous les éléments de vie, de l'actualité tv ou cinéma est mis en place. Les personnages sont d'aujourd'hui, vivent et respirent le monde tel que nous le vivons avec les restaurants japonais, les appartements genre HLM à tuyauteries encrassées, les voitures que l'on conduit avec énervement, l'anorexie qui guette, la souffrance de la solitude etc.
L'écriture est simple, avec le souci d'être clair. Pas d'état d'âme, pas de style, rien que l'énumération des faits, de la vie. Des sentiments au minimun. On "veut", on "prend"... c'est un genre "scénario". On pourrait mettre les "plans" cinématographiques prêts à être tournés. C'est un découpage-adaptation lisse.
Guillaume Musso sait tout agencer avec efficacité, à l' "américaine", sans perte de temps.
Les lectrices, les lecteurs n'ont plus le temps, et ce genre de livre s'insère dans les instants de temps restés encore "libres"... Les lectrices, les lecteurs ont besoin d'un miroir,  l'auteur leur offre ce miroir qui montre aussi ce qu'ils désirent : le dépaysement en pays connus, en sentiments connus. Une rêverie sur eux-mêmes, sans aller trop loin, sans danger, sans fatigue. Des mots de "passion" sans passion.. Les ramener à la réalité de la banalité.
Hermès

lundi 4 mars 2013

Marc Lévy... Destins de femmes....

Toute l'oeuvre de Marc Lévy tourne autour des femmes et de leurs destins... Tous ses romans explore les possibles, les rêveries, les désirs secrets, les jardins inconnus des femmes... Elles l'ont très bien compris et font son succès, 80% des lecteurs de son oeuvre sont des lectrices. Il s'en est défendu à la télé pour tenter de garder un "équilibre", en disant qu'il n'avait que 60% de lectrices... De toutes façons le succès est là... Marc Lévy correspond à un besoin d'évasion... Du haut de son appartement New-Yorkais il contemple et savoure un succès mérité. Dans l'histoire de la littérature il y a toujours des écrivains en adéquation avec leur temps, Marc Lév est en adéquation avec ce que désirent les femmes d'aujourd'hui entre solitude, métro, travail, dodo, enfants, amants, maris... conquêtes...
Saluons son nouveau best-seller annuel.
Hermès

A propos du "Maculinisme" qui arrive...

Les hommes ont toujours "adoré" les femmes, ils adorent être maternés, conseillés, aimés. Ce sont de grands enfants depuis que leurs mères les mettent au monde, depuis la nuit des temps. D'ailleurs ne dit-on pas que les femmes dans un ménage "portent la culotte" ?
La plupart de nos rois ont été menés par le bout du nez par leur femme ou leurs maîtresses(Isabeau de Bavière, Gabreille d'Estrée, Catherine de Médicis, la Montespan, la Maintenon, Marie-Antoinette, la du Barry, la Pompadour, Eugénie etc.) , les femmes sous l'Ancien Régime avaient les mêmes droits que les hommes (douaires etc.) C'est avec la Révolution (Olympe de Pouges) et le code Napoléon (retour au code romain) que cela s'est inversé en donnant la prérogative abusive aux hommes... La lutte pour l'égalité était donc normale et inévitable. Si des hommes sont brutaux, lourdingues, etc. tous ne le sont pas, heureusement, il y en a, que leurs mères et pères ont très bien éduqués qui sont de très bons maris, époux et pères ou amants... Le problème se pose quand il y a parti-pris dans les divorces difficiles, c'est vrai que la tâche des magistrats est très ardue : comment savoir la vérité ? etc. les décisions sont parfois constestées, c'est humain, on cherche à comprendre... Et parfois les hommes se sentent rejetés hors de leur parternité...
Les femmes adorent se marier pour faire la fête, puis les divorces qui s'ensuivent, puis les remariages pour refaire la fête etc.  Et dans tout ça Où sont les enfants ? Où est l'amour ? En panne.
Les hommes n'ont jamais eu le "pouvoir", les femmes l'ont toujours exercé à travers leurs hommes, mari, amant ou fils, jusqu'à leur prise du pouvoir éclatant aujourd'hui. Mme Merkel gouverne l'Europe...
         Peut-être que certains hommes se réfugient-ils alors dans "l'homosexualité" ou dans l'"amitié" masculine ?  Dans des associations pour pères pour défendre leurs droits, se faire entendre, parfois tout en haut d'une grue... Cela ressemble fort à une nouvelle guerre des sexes (Flaubert-Théâtre).

Hermès

vendredi 1 mars 2013



Sous les ponts de Paris...

Sur l'île Saint-Louis... un matin d'hiver...

Rive Gauche...en face...