dimanche 31 janvier 2016

Nos Amours, fantaisies Libertines et Erotiques, d'Alexandre Pâris - Le Poisson Pilote extrait - Htz-Athéna 100p. 12€

Poisson-Pilote 

Je nageais à La Grande-Motte
Toute nue
L’eau iodée me caressait
Je faisais la planche
Rêvant sous le ciel
Qu’un dauphin
Me viendrait faire l’amour 
Avec son grand corps doux et gracieux
Un poisson-pilote qui passait par-là
A frôlé mes longues jambes
Chatouillé mon minet 
Il tournait et retournait 
En se frottant à ma touffe flottante
Algue marine
Je rêvais en faisant la planche
A la Grande-Motte
Et Nemo a surgi des eaux
Et m’a pénétrée sans que je m’y attende
La mer a des trésors
Qu’hypocrite
Je ne connaissais pas


Extrait de "Nos Amours"  p.42-43
henrizaphiratos@orange.fr / e-book Amazon



Finkielkraut, sur Félicien Marceau, extrait de son discours de réception à l'Académie française: sur le STYLE

..."Louvain. Ses professeurs étaient des prêtres. L’un d’entre eux, le père Théodule, exerça sur l’élève de troisième qu’il était et sur l’écrivain qu’il allait devenir une influence décisive. Deux grands principes, en effet, structuraient tout son enseignement. Principe numéro 1 : « L’ennemi du style, c’est le cliché. Qu’est-ce que le cliché ? C’est quelque chose qui a été écrit avant nous. Il faut écrire comme personne […]. Nous étions médusés, commente Félicien Marceau. Jusque-là nous pensions que bien écrire, c’était précisément écrire comme les autres, comme les écrivains. » Principe numéro 2 : il faut faire des comparaisons sans arrêt, « parce que, si on ne fait pas une comparaison, on ne voit pas. Or, le style, c’est faire voir ». Et, en bon pédagogue, le père Théodule fait suivre d’un exemple concret son affirmation péremptoire : « J’écris : il y avait des oiseaux sur les fils du télégraphe. Vous voyez quelque chose ? Non, rien du tout. Tandis que si j’écris : il y avait des oiseaux sur les fils du télégraphe, comme des notes sur une portée de musique, là, vous voyez quelque chose. Le style, c’est l’image. »
Félicien Marceau n’oubliera jamais cette double injonction. Elle déterminera aussi bien son art littéraire que sa philosophie de la vie. Ainsi, dans Le Corps de mon ennemi, choisit-il d’ouvrir les yeux du lecteur sur le recouvrement de la réalité par sa désignation, à l’aide d’une métaphore dont le comique évocatoire eût enchanté le père Théodule : « Chaque fois qu’on pose un mot sur une chose, c’est comme un veston qu’on accroche à une patère : la patère disparaît. » Il s’agit pour l’écrivain de remédier à cette disparition en congédiant, autant que faire se peut, les syntagmes figés du langage courant. Et nul doute que son maître hétérodoxe eût apprécié dans La Terrasse de Lucrezia l’image de ces hommes qui, s’estimant très au-dessus de leur fonction, « les exercent avec condescendance, comme les tenant au bout d’une pince à sucre » ou, dans La Grande Fille, cette prise au mot rafraîchissante d’une image éculée : « Tout à leur bonheur, en étaient-ils à ne plus toucher terre ? Étaient-ils en quelque sorte en état d’apesanteur – devenus pareil à ces astronautes que l’on voit se déplacer dans leur habitacle avec des langueurs de baleine ? »
Sur le Style, leçon du père Théodule du collège au futur écrivain Félicien Marceau...
Pour tout écrivain...

vendredi 29 janvier 2016

Le Voyage de M. de Balzac à Turin, roman de Max Genève, Serge Safran Editeur, 246p. 16,90€

C'est à une invitation au voyage que nous convie Max Genève. Voyage avec Honoré de Balzac, en calèche, avec une jolie petite femme déguisée en page pour ne pas offusquer son monde. Ce monde politique, diplomatique et mondain de Turin en 1833, royaume entre trois grandes puissances, l'Autriche, la France et la Papauté. Max Genève fervent de Balzac nous fait visiter à travers son regard, les paysages, la façon de voyager, la vie mondaine, les musées, dont celui des trésors du Museo Egizio ramenés par le consul d'Italie, ancien officier de Bonaparte, laissé au Caire, Bernardino Drovetti. Un joli moment de dépaysement et le charme d'une écriture légère, un peu ironique, vivante.
L'Epilogue et la Postface dévoilent l'érudition et le fin mot de cet agréable voyage.
17/20
Hermès
Serge Safran Editeur 86, rue du Cherche-Midi - Paris 6°

mercredi 27 janvier 2016

Jean d'Ormesson chez Marc Fogiel...


Jean d'Ormesson revit à chaque interview, à chaque passage à la télévision ou à la radio, ou au cinéma. La vie littéraire de l'homme aux yeux bleus se confond avec ses entretiens avec Bernard Pivot, les médias. Son dernier passage sur le divan de Marc Fogiel, hier au soir l'a retrouvé rajeuni, régaillardi, divinement heureux d'être le centre du monde des téléspectateurs de France3. Il a parlé de lui. Quel plus beau poème que celui de lui-même, que sa vie, que ses œuvres...  Il est fou de joie d'être entré à La Pleïade, et ne songe qu'à être lu par trois mille lecteurs dans cent ans, plus tôt, a-t-il dit que par trois cent mille aujourd'hui. La Postérité seule l'intéresse. Il voudrait être sûr qu'elle le jugerait du niveau de Chateaubriand, Stendhal, ou Proust. Une œuvre littéraire immortelle qui compterait dans l'histoire du monde, comme celle de Platon ou d'Aristote. Un classique en somme.
Dans cet entretien, il s'est montré, heureux et généreux, un homme portant en lui des traditions d'honneur, de vaillance, de délicatesse, d'humanité, d'élégance d'âme. En somme ce que l'on pense ou voudrait considérer comme "français". Ce fut un moment de grâce que de l'entendre, comme un instant en dehors du temps présent fait de fureur et de colère, une sorte de doux rappel de ce qui pourrait être.
Hermès

dimanche 24 janvier 2016

Nouveauté : Le cerveau expliqué à mon petit-fils (16ans) par Jean-Didier Vincent - Seuil Edit 110p. 8€.

Pour Jean-Didier Vincent, «le cerveau est le premier des organes sexuels. Je serais tenté de dire que c'est dans le cerveau que tout se passe». Ainsi la libération du kisspeptide qui déclenche la puberté… Ou au chapitre plaisir ce tableau «d'une machinerie insensée avec ses millions de neurones qui s'excitent mutuellement à coup de glutamate libéré par des synapses et inhibé par d'autres…». Attention pourtant, «le plaisir appelle la souffrance et celle-ci appelle le bien-être». L'addiction est le côté noir du plaisir.

Le cerveau expliqué à mon petit-fils, Jean-Didier Vincent, Éd. du Seuil, 110 p., 8 €.

mercredi 20 janvier 2016

A propos de la Trilogie de Marcel Pagnol... Marius-Fanny-César...

Je viens de revoir la Trilogie de Marcel Pagnol pour la dixième fois peut-être, Trilogie qu'a diffusé la chaîne franco-allemande : Arte, et je ne peux que dire que c'est un chef d'œuvre parfait. Pagnol n'a pas créé des personnages, il a fait ré-exister des êtres qui ont existé, qui existent. Il n'a fait que transposer avec une rare véracité et une densité humaine profonde ce qui remue au fond de chacun de nous, transfigurant notre universel sentiment de vie. Le Vieux port de Marseille, Panisse, César, Marius et la chère Fanny, ce sont vous et moi, nos parents, nos enfants, les gens du dehors qui luttent pour vivre, pour comprendre la vie, et le cadre magnifique du port, de Notre-Dame de la Garde, le Ferry-boat, le vieux bistrot, le cadre d'un monde antique et moderne, intemporel. Pagnol a eu le génie de ressentir la profondeur de nos âmes, de nos vies, et ses dialogues, sont nos dialogues avec nous-mêmes avec les autres. Nous avons des pudeurs, des rentrées en nous-même, la télé, les smart-phones, les sms, l'informatique, Internet, mais nous restons nous-mêmes, profondément nous-mêmes face à notre destin, inconnu, étrange, différent, nos naissances ici ou là, nos parents deci delà, nos pays différents, mais le fond de notre nature n'a pas changé depuis que l'homme et la femme ont ouvert les yeux sur le monde avec la mise en route de la pensée, de ces milliards de neurones, de synapses, de ces vibrations intimes pour la vie qu'est l'amour, la passion, le désir, et tout le reste c'est-à-dire l'accommodation avec nos phantasmes, nos volonté de puissance, de domination, et aussi la pauvreté, la misère de l'illusion, de la tromperie, des grandes idées, des mensonges, et au-delà de tout cela, la profonde véracité de l'authenticité humaine.
Pagnol a rejoint la pensée universelle, les auteurs antiques, classiques, le fond de notre nature, le tréfonds de ce que nous sommes, et c'est un bonheur sans pareil qu'il nous ait restitué cet univers, notre univers que nous avons masqué, ignoré...
H.Z. 

Une intermittente à l'Elysée, de Soazig Quéméner & François Aubel - Editions du Moment, 192p. 17€95

Enquête de deux journalistes de Marianne et du Figaro sur l'égérie de François Hollande, qui révèle les connections "droitières" du Président socialiste. De la Gauche-caviar à la Droite Ultra-bourgeoise.
Phrase retenue : "Mon amoureux il est gourmand et mal sapé".

dimanche 17 janvier 2016

Un jeune étudiant découvre Paris...

Un jeune étudiant étranger découvre Paris, la Rive Gauche, le Quartier Latin, le Louvre, les jeunes filles, les copains et soudain à Paris, c 'est l'émeute... deux idéologies s'affrontent au milieu des gaz lacrymogènes, des conceptions littéraires, amoureuses aussi... Une femme ? deux femmes ? Peut-on aimer deux jeunes femmes en même temps ? Ernest Hemingway aussi s'était débattu dans cet amour qu'il éprouvait pour deux femmes en même temps ce qu'il décrit dans Paris est une fête... Un débat intime, et la recherche dans l'enfance, dans l'adolescence des premières passions amoureuses à commencer par celle pour la mère...

Un Jeune homme... roman d'Henry Zaphiratos  Edit. HTZ-Athéna 
henrizaphiratos@orange.fr

samedi 16 janvier 2016

Mein Kampf d'Hitler, réédité...

Ce n'est pas ce bouquin qui a créé l'étrange et formidable engouement des Allemands de l'époque pour Hitler et le nazisme, c'est la situation chaotique de l'Allemagne de 1920/30 avec une inflation inouïe (pour ne pas payer les dommages de guerre à la France), l'état de guerre civile en Allemagne entre les communistes qui venaient de triompher en Russie et les corps-francs de l'armée, ce sont les discours enflammés et haineux d'Hitler subjuguant des auditoires fascinés, électrisés. il n'y a qu'à voir les visages des foules dans les films d'époque, d'entendre sa voix rocailleuse, gutturale et hurlante. Les observateurs, diplomates, avaient averti les gouvernants français de ce qui se passait... Mais la machine avec l'Italie fasciste Mussolinienne était en marche et l'Italie a quitté l'alliance avec la France et l'Angleterre et s'est jetée dans le Pacte d'acier en 1938, les deux dictateurs se fascinaient mutuellement et prônaient la force, la guerre... puis il y a eu Munich, le pacte Ribbentrop-Molotov, Pacte de non agression entre les nazis et les soviets. Les mains libres à l'Est Hitler se lançait dans la guerre pour tenter de dominer l'Europe, puis le Monde ...
Hermès

mercredi 13 janvier 2016

"Libertinage" numéro spécial de la revue "Bibliothèque(s)"...

Bibliothèque(s) la revue de l'Association des Bibliothèques de France (ABF) vient d'éditer un numéro dont le thème est la littérature sentimentale et le Libertinage et l'érotisme, la pornographie. Numéro fait en collaboration avec des bibliothécaires de France.
Le numéro de 70 pages, outre des textes érotiques et libertins d'auteurs, contient un grand nombre de reproductions de tableaux, peintures, dessins etc. de grande qualité sur ce thème. Rappelons que
ces textes, ces livres, ce dessins jadis interdits, étaient cachés au public et placés dans un lieu secret des bibliothèques baptisé l'Enfer. Aujourd'hui ces œuvres sortent au grand jour dans toute leur beauté. 

A noter la publication ce mois-ci d'un recueil de poésies Libertines et Erotiques intitulé:
                             "Nos Amours" d'Alexandre Pâris chez Htz-Athéna.
Hermès 

Paris 1917 au Métro Auteuil dans le XVI° arrondissement (Collect.A. Kahn Boulogne)

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Nouveautés: Yves Coppens-Jack London-Philippe Lafargue-Elsa Morante..

-Des Pastilles de préhistoire- Le présent du passé IV de Yves Coppens
-Profession : écrivain de Jack London
-La Bataille de Pylos, Athènes contre Sparte 425 av. JC de Philippe Lafargue
-Le Nouveau nom de Elsa Morante
-111 d'Olivier Demangel
-Un Jeune homme... d'Henry Zaphiratos
-Dispersés de Inaam Kachachi

mardi 12 janvier 2016

Les créatifs... Du génie créatif...

En 1960 un chercheur de l'Université de Berkeley avait conclu après une longue enquête que les "créatifs" étaient ouverts aux autres, s'intéressaient à leur vie privée, et qu'ils étaient complexes mêlant intellect, émotions, motivation et morale.
Il constatait qu'ils étaient plus tolérants, aimaient faire des synthèse comme pour extraire un ordre du chaos, qu'ils étaient plus indépendants et anticonformistes que la moyenne et qu'ils prenaient plus de risques qu'eux. Cet ensemble psychologique en fait des personnalités atypiques avec une pulsion créatrice.
Le psychologue Mihaly Csitszentmihalyi disait qu'au lieu d'être un individu, chacun d'eux est une multitude. Leur cerveau fait intervenir l'ensemble de ses capacités et fait interéagir les multiples régions cérébrales. Les synapses et les neurones se connectent en passant d'une zone à l'autre ou en grande connectivité.

D'autre part une étude sur des pianistes de jazz révèle que pendant leurs moments d'improvisation-création, certaines zones du cerveau s'endormaient, d'autres s'activaient... -Etude faite par IRMF.

Mais :

La limite de cette étude est qu'il n'y a pas de mesure de la créativité de ces 12 musiciens», commente Hervé Platel, professeur de neuropsychologie à l'Université de Caen et chercheur à l'Inserm. «Certes ils improvisent, mais rien ne dit qu'ils n'appliquent pas des schémas appris. Or la créativité, c'est notre capacité à produire quelque chose de nouveau adapté à un certain contexte, et à associer de manière originale des éléments qui n'ont pas de lien apparent"

D'où l'imprévisibilité de la création comme Mozart dans le génie.

vendredi 8 janvier 2016

Nouveauté : Nos Amours, Libertines et Erotiques, d'Alexandre Pâris, Hth-Athéna Edit. 100p. 12€

Un très beau recueil de fantaisies libertines et érotiques dans l'esprit des écrivains du XVII°, XVIII° siècle, de Rimbaud, Pierre Louÿs, Louis Aragon etc.

Hermès

mardi 5 janvier 2016

Nouveauté : Le Test de Stéphane Allix, essai sur l'Au-delà, Albin-Michel Edition 2016

Une enquête inouïe. La preuve de l'Après-vie.
Stéphane Allix a perdu son frère dans un accident en Afghanistan, cela l'a frappé, et il s'est mis à tenter de comprendre ce qui se passait après la mort. Il a consulté des médiums et par ceux-ci a réussi à entrer en contact avec son père... Ce qu'il décrit dans  son livre est très intéressant, et peut nous faire comprendre bien des choses.

A la lecture de son interview je me suis souvenu de ce que j'avais vécu :
La mort de mon père a été pour moi une sorte de choc émotionnel et un éblouissement avec la certitude dans cette nuit étoilée, sur cette route perdue, que tous ceux qui avaient aimé mon père, ses parents et au-delà, ses ancêtres venaient l'accueillir dans un cortège de douceur... Bien des années plus tard, un de mes fils dans ses derniers instants nous disaient "Ouvrez la fenêtre, la lumière est blanche, Ouvrez la porte, ils viennent, qu'ils entrent...", comme si un cortège joyeux arrivait... Autre expérience, mon beau-frère entendait des bruits de pas, de sabots devant la fenêtre de sa  chambre et demandait "qu'ils fassent moins de bruits"....
Et une autre expérience...

Etrange et apaisant.
H.Z.  

-Cité en feu (City on Fire) de Garth Risk Hallberg, Plon, 1000p. 2016

Les Éditions Plon ont déboursé plus de 150.000 euros (certains parlent même de 200.000 euros, impossible de savoir le chiffre exact) pour acquérir les droits de City on Fire, le premier roman de près de 1000 pages d'un complet inconnu américain de 37  ans au nom difficile à retenir, Garth Risk Hallberg (GRH).

Les éditeurs favorisent les roman au long cours dans lesquels les lecteurs s'immergent pendant un grand laps de temps. Des romans où foisonne des personnages, des aventures, des drames, où des émotions peuvent naître... Ces romans, en général, sont vendus à des centaines, voire des millions d'exemplaires. Les lecteurs s'y perdent, s'y noient, souvent avec délectation.

Hermès


Michel Galabru un monstre sacré du Théâtre et du Cinéma...

Des centaines de films, de pièces de théâtre... Un jeu inoubliable fait de mots, de grimaces, d'interjections, de fausses colères etc. Une gamme complète pour interpréter des rôles truculents ou puissants. Il a eu le César du meilleur comédien pour "Le Juge et l'Assassin" en 1977. Des interprétations géniales comme dans La Cage aux folles, Les Gendarmes de Saint-Tropez etc. et un rôle inoubliable à 88 ans : La Femme du Boulanger de Pagnol-Giono, interprété au ThéâtreAndré-Malraux de Rueil-Malmaison...
Il s'est endormi dans son sommeil... comme un dieu antique.
Salut l'Artiste !
H.Z.

dimanche 3 janvier 2016

Nouveauté : Ce que l'Occident ne voit pas de l'Occident de Pierre Legendre, essai politico-économique Fayard Edit.

Un livre essentiel pour décrypter le monde d'aujourd'hui.

Hermès

J'ai osé Dieu, de Michel Delpech, Presses de la Renaissance Edit. 126p. 14,90€

Par le grand compositeur et chanteur  des tubes :
-Chez Laurette
-Pour un flirt
-Que Marianne était jolie
-Le Loir et Cher
-Quand j'étais chanteur
etc.

Auteur aussi des livres :
-L'Homme qui avait bâti sa maison sur le sable
-De Cendre et de braise
-La Jeunesse passe trop lentement