mardi 30 mars 2010

Christine Ferniot de la revue "Lire", au Salon du Livre 2010

Mme Christine Ferniot a été longuement interrogée par des écrivains qui ne comprenaient pas pourquoi leurs écrits ne recueillaient pas l'assentiment des éditeurs à qui ils les avaient adressés. Toutes les réponses ont été données, et les écrivains non retenus se retrouvent avec un sentiment de frustration et de désillusion. Et ils ont tort, car le travail qu'ils ont accompli et qu'ils poursuivent est d'un enrichissement exceptionnel, ils jalonnent leur vie de réflexions, de souvenirs, de créations, de fantastiques, et ils sont aussi les "témoins" de notre époque. Que de trésors ne découvre-t-on pas dans les bibliothèques familiales ou personnelles, quel prestige ne tirent-ils pas de ces longues heures de méditation, d'écriture au son d'une musique agréable, dans le décor intime de leur bureau, ou au milieu de la verdure de leur jardin, ou à la table d'un café familier? Et comment ne révolutionnent-ils pas la pensée du siècle, même d'une infime fraction de nouveauté ? Toutes les oeuvres de l'esprit, comme toutes les oeuvres d'art sont belles et comme telles doivent être aimées et montrées à ceux que l'on juge dignes de les comprendre, de les juger. Et si l'on est seul, les lire à haute voix pour leur donner la souplesse, la légèreté que Boileau et Voltaire conseillent.
Les éditeurs ? On s'en moque ! Combien de livres terminent-ils au pilon ? Combien d'auteurs publiés même dans de grandes maisons d'édition se retrouvent avec l'amertume de n'avoir rien obtenu, ni succès, ni argent, ni gloire, mais la solitude, et la déchirure de soi. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Si on le souhaite de tout coeur, alors éditons soi-même comme Dostoïevsky, Tolstoï, comme Rimbaud et Marcel Proust payant Bernard Grasset, le Dr. Soubiran, et aujourd'hui Marc-Edouard Nabe...
Les libraires ne marchent qu'avec les grands groupes, les diffuseurs suivent leur petit train-train, les distributeurs voient les "retours" leur tomber sur la tête,
alors pourquoi insister ? Personne n'attend personne, le succès depuis Lucrèce appartient au dieu de la Fortune, c'est comme le Loto, Euromillions, ça tombe sur le crâne. Mais vos écrits sont sacrés, si on les édite tant mieux, s'ils font un bide
n'en faites pas un drame, s'ils sont refusés par des grincheux qui cherchent le coup de poker, qu'est-ce que cela peut vous faire ? Vos poèmes, vos romans, vos nouvelles, vos mémoires, vos écrits quoi, existent. Au hasard de rencontres, de petites rencontres entre amoureux de la littérature, vous les lirez pour des oreilles attentives, comme Luchini, mieux que Luchini, parce que les mots viendront de votre coeur.
Mais essayez, essayez de faire comme nos grands maîtres Zola, Maupassant, Hugo, Stendhal, Gide, Giraudoux, etc. les légions de nos dieux d'écriture, et abandonnez votre tristesse de ne pas être reconnus par des gens qui n'en valent pas la peine.
Hermès

jeudi 25 mars 2010

La Madone des Sleepings, Maurice Dekobra, 310p. Baudinière Ed. 1925, réédité par Zulma Ed.

Voici un très joli livre, plein de finesse et d'élégance que l'on peut déguster comme un très bon Cognac, ou un Curaçao, ou un Marie-Brizard, lentement. Il a l'avantage de pouvoir être "dégusté" au cours des jours, des semaines, en prenant son temps, entre deux stress, au cours d'un long vol vers le Pacifique ou l'Atlantique, ou sur une chaise longue au soleil, ou dans un bon fauteuil d'hiver. Bref, un livre à lire quand on veut, quand on peut. Il charmera toujours. Je l'ai découvert à travers le débarras d'un grenier mêlé à d'anciennes "Petites Illustrations", et je l'avais gardé au fond de ma bibliothèque de longues années, oublié dans un coin, me disant "Un jour ou l'autre, j'y glisserai un oeil". Bien m'en a pris, c'est un roman qui vit sa vie, hors du temps, qui se tient tout seul, marque que c'est un "grand roman" comme aurait dit Flaubert. Ce qu'il a de nouveau c'est cette exploration d'une époque, celle des années 1920-1930, les années Francis Scott Fitzgerald et son Gatsby le Magnifique, ou le Dernier Nabab, les années Isadora Duncan, Palm Beach... où une petite partie du monde vivait dans la richesse et l'insouciance. Et les aventures de La Madone des Sleepings (Lady Diana Wynham) et de son cavalier servant le Prince Seliman, à travers l'Europe, le Caucase, sont narrées d'une façon décontractée et gaie, par un écrivain de grande culture. J'y ai découvert une trentaine de mots dont j'ignorais l'existence, un style fluide et léger qui accompagne le clapotis d'une pensée joyeuse. Maurice Dekobra écrivait pour distraire, et probablement pour s'amuser. Ce roman a eu un grand succès. On l'a porté à l'écran. Mais je crois que ce style désinvolte, " en smoking", est impossible à transcrire au cinéma.
Un livre à lire, si l'on veut voyager loin des grandes orgues, au son d'un concerto.
Henry Zaphiratos

mercredi 24 mars 2010

L'Apologie de Socrate de Platon

Plongé dans L’Apologie de Socrate. C’est un texte qui transporte, et est éminemment de tous les temps. Le procès de Socrate et le procès de Jésus. La loi divine dans le serment pour Socrate.
Le Beau et le Bien dans la conscience grecque.
Κάλλος, Κάγαθός.
La vertu, le courage, la beauté morale, la recherche du bien, de l’excellence. Toute la conscience occidentale en est inervée. En opposition à l’esprit de servitude et à la laideur.
Hermès

mardi 23 mars 2010

Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, 1932, Gallimard

Céline a mis 5 ans pour l’écrire. Il y a consigné sa jeunesse cueillie par la guerre de 1914, et le tourbillon de vie qui en est résulté dans ses pensées, sa façon d’être. L’anti-bellicisme plutôt que le pacifisme, qui l’a hanté. Ce que l’écrivain, l’intellectuel ressentait, ne devait pas interférer dans le jugement des hommes politiques de son temps qui portaient le poids de la responsabilité de la guerre et de la paix.
Sa description du bateau transportant sa cargaison de militaires, d’administrateurs, et de leurs femmes vers le Congo…
La description du Congo en 1915 ou 16, par Céline est vivante dans sa caricature car la vie y circule à flots. En un siècle le continent africain s’est transformé, ses élites sont brillantes. Il y a eu osmose entre l’Afrique et la France. Le sang et l’esprit ont circulé d’un pôle à l’autre.

Citation :
«…C’est l’âge aussi qui vient peut-être, le traître, et nous menace du pire. On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie, voilà. Toute la jeunesse est allée mourir déjà au bout du monde dans le silence de vérité. Et où aller dehors, je vous le demande, dès que l’on a plus en soi la somme suffisante de délire?»

Continué le « Voyage » dans la partie New-York-Lola-Detroit-Molly et retour en France… médecine, doctorat et banlieue. Rythmes, réflexions acides, désespérance dans la course dans un tunnel. J’aime jusqu’à Detroit, et un chapitre sur le retour en France, avec des fulgurances littéraires et une pensée corrosive. Après… le misérabilisme, la lâcheté, la bêtise pour un intello comme son personnage de Bardamu, ça ne tient pas la route, et puis des redites, des insistances... Si on insiste la cathédrale s’écroule. Alors j'ai préféré m'arrêter, et abandonner la banlieue, Robinson, le couple Hérenville, Bébert etc.
Une symphonie caricaturale et carnavalesque tragique.
Un univers de désastre, apocalyptique, où l’homme erre dans l’absurde, avec une écriture percutante. Préfiguration des films comme «Mad Max»
A noter que dans son Journal du 7 décembre 1941, Ernst Jünger qui rencontre Céline à l’Institut allemand de Paris occupé, écrit : « Il y a chez lui ce regard des maniaques tourné en dehors qui brille au fond d’un trou. Pour ce regard aussi plus rien n’existe, ni à droite, ni à gauche, on a l’impression que l’homme fonce vers un but inconnu. »

Mais écriture puissante qui grimpe au ciel.
Bonheur de le relire.
Henry Zaphiratos

lundi 22 mars 2010

Marc-Edouard Nabe chez Frédéric Taddei sur France 3

Dans les années 80, j'avais lu "Au régal des vermines" de Marc-Edouard Nabe dont j'avais aimé le style brillant, vif, "célinien", et j'avais confié à mon libraire que je le considérais comme l'un de nos meilleurs styliste. Je l'avais vu sur le plateau de Bernard Pivot,à l'époque, provocateur des Lettres, impatient d'en découdre avec la république des Lettres, Saint-Germains-des-Lettres, les grandes orgues de la fausse littérature, les coups tordus des éditeurs etc. Puis il avait disparu du paysage "gens-de-lettrisme", mis à l'index des medias par sa force de remettre les vraies valeurs à leur place, ce qui dérangeait. Puis j'ai lu son livre sur son pèlerinage à Patmos, ses réflexions sur l'orthodoxie mystique, toujours dans son écriture éclatante, puis des pages de son Journal publié aux Editions du Rocher. J'attendais cependant de Marc-Edouard Nabe une oeuvre forte, à la mesure de son génie stylistique, je crois qu'il l'a écrite d'après ce qu'il en a dit ce soir chez Frédéric Taddei, avec son dernier roman :
"L'homme qui arrêta d'écrire", livre qu'il publie et vend lui-même sur le web à travers son site, dans la plus grande indépendance.
Il y pourfend les fausses valeurs littéraires, artistiques, médiatiques, et fait ouvrir grands les yeux des jeunes sur l'immense mascarade des "arts contemporains" qui tente d'obscurcir leur jugement, de leur faire prendre le faux pour le vrai, qui brise leur perception de la "Vérité" à travers les miroirs déformants de ce monde bâti sur la mystification de l'argent-roi, par des rustres.
Un livre à lire pour la beauté du sujet et du style, et merci à Frédéric Taddei de l'avoir invité.
Henry Zaphiratos

vendredi 19 mars 2010

La Poésie rejoint la politique sur la chaîne Public Sénat...

Surprise ! L'autre soir sur Public-Sénat: Le Pen offrant aux femmes la récitation du poème saluant le printemps de Charles d'Orléans (1394-1465):

LE TEMPS A LAISSE SON MANTEAU

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n'y a bête, ni oiseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie.

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie ;
Chacun s'habille de nouveau
Le temps a laissé son manteau.

Hermès

jeudi 18 mars 2010

Simone Veil reçue à l'Académie française

Simone Veil a été reçue ce jour sous la Coupole, en présence de Nicolas Sarkozy, qui ne devait pas être présent, et s'est ravisé ce matin même, probablement pressé par Jean d'Ormesson,qui aurait vu cette absence comme une faute politique.
Très émue, Simone Veil a prononcé son discours de réception en faisant l'éloge de son prédécesseur au fauteuil, Pierre Messmer, résistant dès le 17 juin 1940, puis combattant héroïque dans la Légion Etrangère pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle a évoqué toutes les étapes de sa vie publique, sans voiler les pages les plus sombres, dont l'abandon d'un grand nombre de Harkis et de leurs familles après les accords d'Evian, Harkis qui seront massacrés. Elle a évoqué sa jeunesse heureuse à Nice, puis tragique avec la déportation, la mort de sa mère, la disparition de son père, Grand-Prix de Rome, de son jeune frère dans les camps nazis.
Jean d'Ormesson en amoureux de Racine, dont il a rappelé qu'elle occupait le fauteuil, N° 13, de Chateaubriand et de Victor Hugo lui a répondu par un discours d'accueil vivant, qui brossait à grands traits les étapes de son action politique pour le droit des femmes à l'avortement, pour la construction européenne, pour son action comme membre pendant neuf ans du Conseil Constitutionnel etc. Ceci dans le style direct, élégant et maîtrisé qui est le sien
Hermès

mercredi 17 mars 2010

Le nouveau "FRANCE-SOIR" est arrivé ! Une réussite!

FRANCE-SOIR, nouvelle manière, a démarré aujourd'hui, le 17 mars.Je l'ai feuilleté et je l'ai trouvé facile à lire, recadré populaire (50 centimes), avec ses pages "People",
les "signatures" de ses billets connues comme PPA, Laurent Cabrol pour la météo, Gérard Carreyrou pour la politique, des interviews vivants comme celui de Simone Veil, la "présidente de coeur" des Français, Laurent Gerra, Bernard Accoyer, David Douillet, Marcel Rufo... des nouvelles brèves, car à l'heure de l'instantanéité il est inutile de lutter contre les flots d'informations qui tombent sur les ordinateurs par le web à chaque seconde, aussi se rabattre sur l'essentiel du jour au lendemain, c'est pas mal. Les pages Sports semblent complètes, et celles consacrées aux Courses hippiques, plus claires, plus lisibles. J'ajoute que la débauche de couleur en fait un journal frais, jeune. Je souhaite qu'il puisse véhiculer plus de nouvelles agréables que sinistres, et que la qualité littéraire ne soit pas esquivée.
Hermès

lundi 15 mars 2010

Les Français au quotidien 1939-1949, de Eric Alary, Bénédicte Vergez-Chaignon, Gilles Gauvin, Tempus/Editions Perrin 2009, 606 p.

Un livre fondamental sur la vie des Français pendant la décennie qui part de la déclaration de guerre en 1939 à 1949.
Les auteurs ont tenté de couvrir tous les aspects de la vie quotidienne des Français en puisant dans toutes les sources d'information, en se servant de tous les éléments privés ou publics. On y apprend une foule de détails sur la vie en métropole, dans la zone occupée et la zone libre, dans les territoires de l'Empire colonial français. Les événements tragiques comme les rafles, les dénonciations anonymes, la Milice, la Collaboration, la Résistance, la réprobation des clergés catholique, protestant devant les exactions de l'administration française et de l'occupant allemand.
Un livre à lire pour comprendre cette période tragique.
Hermes

mercredi 10 mars 2010

"Rapport de police" de Marie Darrieussecq, P.O.L. Edit. 320p. 2010

Marie Darrieussecq est une universitaire distinguée qui n'a pas digéré d'avoir été considérée comme "plagiaire" par Camille Laurens, pour son livre "Tom est mort"(2007). Aussi a-t-elle mis toute son énergie, en ressortant et analysant des oeuvres qu'elle fréquentait, pour démontrer que tout le monde, en littérature, philo, sciences, copie tout le monde, plagie tout le monde. Ce que nous savions depuis l'aube de l'écriture, les Lascaux se ressemblent, la Bible a emprunté aux mythes sumériens du Déluge, du Super-sage, l'Odyssée à l'épopée de Gilgamesh... et alors? Et nous avons ainsi droit à un livre démonstratif et à quelques réflexions intéressantes sur Platon et la fiction, sur la poésie et le réel, etc. que l'auteure appelle le "témoignage imaginaire". L'ensemble reste cependant une sorte de balade survolante d'auteurs, ou de scientifiques, ou de psycho-philosophes célèbres. Et tout cela dans le style dont elle a habillé le bouquin, celui d'un "Rapport de police".
Un pur exercice pour exorciser un "travers de la gorge" qui ne passe pas.
C'est une sorte de rivière où il faut aller pêcher ça là des informations intéressantes à travers un plaidoyer "pro domo".
Mais l'ensemble est fastidieux, un tantinet "moi je sais tout..."
Hermès

lundi 8 mars 2010

"Mélancolie française" d'Eric Zemmour, Fayard, et le film "La Rafle"du Vél. d'Hiv. de Rose Bosch

Coïncidence singulière que la sortie presque simultanée de cet essai et de ce film. Dans le premier Eric Zemmour analyse d'où vient un certain désenchantement des Français : du rêve d'être les héritiers et les continuateurs de l'Empire romain, et à travers la politique d'un Louis XIV, les ambitions d'une Europe napoléonienne, une III° République colonisatrice et impériale, victorieuse en 1918 dans une Europe où l'on parlait et pensait en français, et de l'état actuel d'une France en proie au doute, qui semble perdre pieds dans l'Europe, le Monde anglicisé, les crises industrielle, agricole, morale, intellectuelle,le spectre du communautarisme etc. Dans le second, le film "la Rafle" du Vél d'Hiv des 16 et 17 juillet 1942 à Paris, c'est la reconstitution de l'impensable, qui aura lieu aussi dans la zone dite "libre" le 26 août 1942, de ce que jamais aucun des rois de France, des deux empereurs, des trois Républiques au cours de l'histoire de France n'auraient imaginer faire : livrer à l'ennemi des enfants, des femmes, des hommes, innocents, de sa propre nation ou de ses hôtes. Et pour ce faire recevoir le concours indiscuté, ainsi que pour les autres exactions contre les Juifs et autres, d'une administration, d'une police, d'une gendarmerie nées de la République... se soumettant corps et âme aux ordres d'un régime de haine.
Là est le désenchantement des Français.
En 1918, la France, était victorieuse. Gouvernée par des pacifistes tout crin comme Briand, Sarraut,Daladier, elle n'a pas fait exécuter les clauses du traité de Versailles concernant l'armée allemande, concernant l'interdiction de réarmement de la Rhénanie etc. Ces pacifistes ont laissé le champ libre à Hitler pour reconstituer sa formidable machine de guerre en 6 ans seulement. Aussi portent-ils le poids de la responsabilité de la déflagration mondiale.
Les Français le savent tout au fond de leur coeur. De Gaulle leur a redonner le courage de repartir, mais depuis, au milieu du gué, ils doutent de leurs hommes politiques.
Hermès

jeudi 4 mars 2010

"Les Etats-Unis craignent pour leur cyber-sécurité", titre Le Figaro du 4 mars 2010

Dans LA CONJURATION DES ANGES, roman de sci-fi une cyber-attaque mondiale se produit.
Mme Janet Napolitano, responsable de la sécurité intérieure des Etats-Unis a déclaré que "le Président Barrack Obama avait jugé qu'une attaque informatique était devenue la menace la plus sérieuse pour les Etats-Unis."
A la fin du roman de sci-fi "LA CONJURATION DES ANGES", il est fait allusion à ce genre de cyber-attaque qui créerait un collapsus mondial qui bloquerait toutes les données électro-magnétiques et électriques.
Hermès

Les Nouveaux réseaux de la culture, L'EXPRESS, 4 mars 2010

Très intéressant article que celui que publie l'Express ce jour sur les Réseaux nouveaux de la culture et notamment dans les Lettres. "On se reconnaît, on s'apprécie, on s'aime et on s'aide". C'était le rôle tenu par les "Salons"du XVII°, XVIII° et XIX° siècle, et des "rencontres" littéraires comme celle de Léon Daudet "découvrant" et lançant Marcel Proust, etc.
On apprend dans cet article qu'il y a le
1/ Réseau des "Orphelins de Claude Berri" réunissant Claire Chazal, Nathalie Rheims, Marc-Olivier Fogel, Philippe Besson, et Jérôme Béglé, journaliste à Paris-Match, Figaro-Magazine, directeur de publication chez Grasset.
2/Le Réseau de Pierre Leroy, secrétaire général du groupe Lagardère(propriétaire de Grasset-Fayard-Stock, entre autres...), ami de BHL, Philippe Sollers...
3/Le Réseau de "Ca balance à Paris"(Jean-Pierre Lavoignat-Pierre Lescure) et Sonatine Editions (Thriller-romans anglo-saxons)avec François Verdoux-Guy Martinolle.
4/Les Editeurs d'Extrême-gauche(La Ligne-la Fabrique...), avec Alain Badiou(invité permanent, dixit l'article) de Frédéric Taddeï(France 3).
5/Le Réseau des Néo-hussards, les Trentenaires avec Florian Zeller-Jessica L.Nelson(Au Field de la nuit). Je cite :"Ensemble ils fondent un site littéraire...et s'allient bientôt à quelques éditeurs : Guillame Robert(Flammarion), Audrey Diwan(Denoël) et Stéphane Million(Revue Bordel). La recette de leur ascension ? Se soutenir les uns les autres dans leurs tribunes respectives (Zeller dans "Paris-Match",Diwan dans "Glamour", et ne jamais oublier de saluer le talent des personnes influentes." fin de citation.

A côté de ces Réseaux et de bien d'autres de l'Edition, il y a les auteurs, les écrivains "sans réseau" si ce n'est celui de ceux qui veulent bien les découvrir, les lire.
Quelle joie profonde qu'éprouve le lecteur qui "découvre" un écrivain !
Hermès

mercredi 3 mars 2010

Entrée des fantômes de Jean-Jacques Schuhl, L'Infini-Gallimard, 2009, 143 p.

Un bouquin parfaitement inintéressant.
L'auteur se tortille à tenter de vivre à travers ces pages, en ressuscitant
des instants "people cinoche" des années fin du XX° siècle.Mais "l'épate" des rencontres "resto" "scénario", "Mains d'Orlac", etc. ne marche pas lorsque le minimun de talent est absent.
Perte de temps.
Hermès

lundi 1 mars 2010

Dernier Scoop médical : "Le cerveau se renouvelle !" "Vive Hercule Poirot !"

"Alors que l'on répétait depuis des générations que...les neurones donnés au départ à chaque individu étaient incapables de se renouveler,on constate, dans un cerveau animal, la formation de nouvelles cellules nerveuses. En 1996, cela sera le tour du primate. Elisabeth Gould et son équipe de l'Université de Princeton rapportent avoir observé la présence de neurogenèse (formation de nouveaux neurones) dans deux régions du cerveau : L'hippocampe et les bulbes olfactifs- de singes adultes. Fred Gage neurobiologiste de l'Université de Californie, à San Diego,... démontre(chez l'homme) que de nouveaux neurones, produits naturellement à partir de cellules souches, sont générés dans le gyrus dentelé du cerveaux humains. Contre toute attente, le phénomène INTERVIENT A TOUT AGE DE LA VIE.
Une découverte capitale, inimaginable.
...Doté d'une certaine plasticité, il(le cerveau)est loin d'être passif, il s'adapte, augmentant ou réduisant son fonctionnement suivant les sollicitations. Plus celles-ci sont denses, plus elles favorisent la neurogenèse du cerveau... A l'inverse, un environnement pauvre en stimuli et en contacts sociaux la réduit.
..."Nous avons découvert une molécule, la ténascine, qui joue un rôle de puissant attracteur, explique Pierre-Marie Lledo, chef d'unité de Perception et mémoire à l'Institut Pasteur et directeur de laboratoire au CNRS. Nous l'avons réintroduite dans une région du cerveau, le striatum, et à notre grande surprise, nous nous sommes aperçus que de nouveaux neurones venaient coloniser et intégrer cette zone."
..."De même, l'exercide physique dope cette régénérescence, l'organisme secrétant l'insuline qui, par un effet domino, induit de nouveaux neurones, alors qu'une vie sédentaire s'oppose à la production neuronale."
Les neurobiologistes s'interrogent aujourd'hui sur les cellules "Gliales" qui alimentent et protègent les neurones..." Nous savons qu'elles s'activent pour les régénérer, mais nous ignorons leur capacité à les améliorer et à les développer."

Alors Lisons, calculons, écrivons, composons, faisons travailler nos "petites cellules grises" et marchons, sportivons.
Hermès.