samedi 18 avril 2015

Derniers messages, de Stefan Zweig, Omnia-Bartillat Edit. traduit par Alzir Hella, 252p. 2013

Un livre important que celui-ci. Stefan Zweig dans les années qui précédèrent la Seconde Guerre Mondiale écrivit, donna des conférences, dont la dernière fut celle du 26 avril 1940, à Paris, sur la "Vienne d'hier" ne précéda que de deux semaines l'offensive foudroyante allemande sur la France, la Blitzkrieg, qui aboutit au désastre de l'Occupation.
Inlassablement Stefan Zweig défendit l'homme, et à travers lui, la plus haute idée de l'homme qui s'exprime dans l'Art. Inlassablement il a expliqué, lutté pour l'entente entre les peuples, suivant en cela Romain Rolland, inlassablement il décrivit sa Vienne des Habsbourg, cité des arts, de la musique, de la peinture, de la tolérance... La même Vienne qui sera la cause de la Première Guerre Mondiale avec l'ultimatum envoyé à la Serbie, faisant suite à l'assassinat de l'archiduc-héritier d'Autriche.
Dans ce livre composé d'extraits de son livre sur la Vienne d'hier, de ses conférences sur la création artistique, sur le génie de l'Histoire poétique, sur Tolstoï, Stefan Zweig nous éclaire sur l'inlassable travail du génie humain.
Un livre très profond, indispensable pour déchiffrer le temps présent.
Hermès   
 

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