Le grand romancier des "Bobos" parisiens publie son septième roman dans la même veine que les précédents, la vue horrible sur l'univers de la grande ville devenue inhumaine, sur la vie stupide d'un monde incohérent promu à la décrépitude et la fuite dans le souvenir, les rêveries sur le passé heureux d'un grand amour perdu, et la vie à la "campagne", en "forêt", dans la nature, avec le sexe comme seul compagnon consolateur...
Un événement éditorial et littéraire tant les réflexions de Michel Houellebecq comptent dans ce monde de socialisme-libéral français "exténué" sous les coups répétés des réglementations de toutes sortes, des prélèvements bloquant le développement, des obligations du Traité européen bruxellois, de la richesse insondable et la pauvreté de survie qui vient de se révéler avec les "Gilets Jaunes" que les "Bobos" parisiens et d'ailleurs n'arrivent pas à déchiffrer, un monde qui vit avec en arrière-fond le terrorisme islamiste...
Crise de civilisation, crise de la pensée, crise du bateau fou du modèle "occidental" ou "français" tout court ? Au milieu des réflexions, des discours des médias interloqués, du Monde en mouvement et du Temps... L'homme occidental esseulé, angoissé, livré, suivant Houellebecq, à la médication des calmants, des euphorisants, dans l'attente dont il ne sait quoi, qui relève de l'effondrement de sa pensée, de son moi...
Houellebecq est le parfait littérateur de ce monde boboïsé qu'est devenu la France socialisée, macronisée, il fera des tirages exceptionnels et le monde entier littéraire le lira... Roman de la solitude, du féminisme dévastateur pour le mâle occidental, du culte du veau d'or à tout crin, de la mutilation de la nature, de la laideur urbanistique, de la cruauté envers les animaux, du rejet de l'"enfant" et du crétinisme...
Reste l'homme, son devenir, la diversité du monde, l'évolution, et son combat contre... avec quand même au fond de lui la pulsion de la vie, sa recherche du "bonheur"... et la Beauté du monde et des êtres, la profonde beauté des êtres aimés...
Un livre rétrograde, mais nécessaire à la réflexion.
Le désastre de la solitude;
Le désastre de la solitude;
Henry Zaphiratos
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