mardi 17 décembre 2013

A propos de l'élégance et de la courtoisie française... Commentaire dans Le Point


Il fut un temps... des époques, où on aimait et appréciait, à travers le monde, l'élégance, la courtoisie des Français, on aimait et appréciait (et encore, heureusement) l'élégance, le style et la beauté de la langue française, à travers sa littérature, sa pensée... La France de Victor Hugo, que l'on chante dans le monde à travers les comédies musicales comme "Les Misérables", ou "Notre-Dame de Paris" fascine toujours le monde, les 85 millions de visiteurs qui viennent en France, viennent s'abreuver aux sources de l'esprit, de la beauté, de la civilisation... En regardant les nombreuses séquences du Métro parisien du film "Peur sur la ville" d'Henri Verneuil, avec Jean-Paul Belmondo, et en voyant à la télé, les scènes du métro parisien d'aujourd'hui, je sens comme une large distance entre deux mondes... Sans vouloir être passéiste, on peut dire que la femme était aimée, honorée, respectée d'une façon naturelle, il n'y a pas si longtemps, aujourd'hui, j'ai lu les pourcentages d'irrespect pour les femmes dans les administrations, au bureau etc. Ils sont accablants... Le nombre des célibataires est en augmentation, les hommes ne veulent plus se marier, les femmes aussi, on reste entre "soi". C'est l'indifférence, voire l'hostilité des sexes... On fête même un divorce, comme un mariage. Le mariage c'est pour la photo de la robe blanche, de la rigolade, le divorce pour la "libération", la liberté ! Tout change. Depuis trente ans, on a mis le pied sur l'accélérateur. Il faut aller vite, un quinquennat c'est court, il faut tout transformer, tout changer, tout rendre "autre". Demain n'est plus aujourd'hui, et déjà plus hier. La France devient un grand musée où l'élégance, la courtoisie, la beauté vont se figer sur les cathédrales, les statues des bassins, les musées, les Versailles, Chambord, les suites à 35.000 euros la nuit de Courchevel pour milliardaires... Les Français ne deviendraient peut-être plus que des "gardiens du musée "France", chamailleurs que le monde regarderaient avec commisération et ironie. 
Comment s'en satisfaire ?

Aucun commentaire: