samedi 26 avril 2008

Dernier verre au Danton, de Denis Tillinac, R.Laffont

Les deux cents premières pages sont très bien écrites et narrent avec verve et humour l'expérience d'un Rastignac corrézien, qui monte dans le firmament du milieu littéraire et politique, sous l'aile protectrice de Chirac, leader de la Corrèze et maire de Paris. Des aventures éditoriales très bien vues, avec son combat à la tête des Editions de La Table Ronde, pour tenter de lui enlever sa réputation de "Droite", ses voyages, sa respiration au sein de son pays natal, sa Corrèze, le rugby, les restos de la Rive Gauche et de la Rive Droite, son amour de la littérature, etc.
La deuxième partie du bouquin relate son rôle dans l'élection de Chirac à la présidence de la République, au sein du Club "Phares et Balises", le combat contre Balladur etc. La partie la moins intéressante du livre. On reste toujours surpris par l'assaut mené par les "partisans" pour se saisir des nouveaux postes ministériels, de Cabinet, de hauts-fontionnaires... au lendemain de la victoire électorale.
Ce livre est bien supérieur au premier livre de Denis Tillinac :" Spleen en Corrèze" écrit alors qu'il travaillait localement pour la Dépêche du Midi, de Toulouse, et qu'il créait l'Ecole de Brive avec les excellents écrivains Claude Michelet, Michel Peyramaure et Christian Signol. A lire, si on aime les rues de Paris, les bonnes tables, et la description des milieux des "fesses serrées" et "dents durs" de ceux qui tiennent le haut du pavé parisien.

Hermès

Aucun commentaire: