mardi 14 avril 2009

"Sans remède" Montherlant 1924-1927

Je relis quelques pages de ces textes de Montherlant, qui vont de la vente de la maison de Neuilly de ses parents, à la mort de sa mère, de la destruction de tout ce qui faisait ce passé, jusqu'à la fin de son périple méditerranéen, en 1927, où il a "tourné" en Espagne, en Algérie, Tunisie, Italie... (pas en Grèce), à la recherche de lui-même, du "désir" et du plaisir. Pages écrites à la va-vite, camouflant entre les lignes son "moi" profond, déchiré entre une volonté de rejet du catholicisme avec sa notion du "péché", et l'appel de la vie, qu'il intellectualise au fil des pages, avec, par-ci par-là, des annotations saugrenues, parfois intéressantes, parfois agaçantes. Cependant on y découvre la volonté et le plaisir de faire une oeuvre littéraire, et son style suit le mouvement de son âme, de ses détestations ou de ses amours.
Lecture pas vraiment "nécessaire".

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