dimanche 1 juillet 2012

Rentrée littéraire : La Jouissance de Florian Zeller (Gallimard) et Les Lisières d'Olivier Adam.(Flammarion)..

Deux livres de trentenaires, deux livres sur les rapports homme/femme, vus du côté masculin. Deux livres au style assez semblable, aux propos qui semblent se compléter... Dans" La Jouissance" l'amour a disparu, reste l'acte sexuel, les phantasmes du jeune homme, l'interférence dans l'acte amoureux des "infos", style le "Plombier polonais", le débat sur l'éjaculation par les Surréalistes le 3 mars 1928 rapporté par un romancier anglais, le débat sur l'hymne européen dans l'extrait lu. A noter que c'est la jeune femme, Pauline, qui prend l'initiative de capturer Nicolas... Bref les cours de Sciences Po qu'a fréquenté Florian Zeller interfèrent dans les phantasmes sexuels de son personnage. De passion amoureuse il n'y a goutte... C'est au goût du jour, style Sex in the City.
13/20
Pour "Les Lisières" d'Olivier Adam, c'est Paul qui est mis dehors de son foyer par sa femme. Il vient prendre ses deux enfants pour les week-ends. Il essaie de comprendre ce qui lui est arrivé. Mais c'est clair "tu n'étais jamais là" lui dit sa femme Sarah, embellie de s'être débarrassée de ce poids lourd qui voudrait bien que cela recommence à cause de ses seins, des lèvres de son sexe etc. Scénariste et écrivain, il s'interroge et interroge son entourage qu'il redécouvre, sur ce qu'il est... A noter cet extrait, sur les rapports de Paul et de ses parents, c'est vrai que c'est un intello, que son frère est véto, et que son père n'était qu'un ancien ouvrier : "Chaque fois qu'il s'agissait de s'y rendre (chez ses parents), une fois par an tout au plus et jamais plus d'une demi journée, histoire que les enfants voient leurs grands-parents, sachent au moins qu'ils existent ça me foutait sur les nerfs, pendant les deux semaines qui précédaient j'étais d'une humeur de chien... pour quelques heures, mais je trépignais. J'attendais qu'on reparte comme en attend la délivrance après des mois d'emprisonnement." fin d'extrait.
Le pauvre garçon...
On comprend que Sarah l'ait fichu dehors...
Pour ce dernier livre des approximations syntaxiques...
11/20
Hermès

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