samedi 1 février 2014

A propos de l'émission de ce jour de Jean-Pierre Elkabbach : Débat sur le Livre : Livre que l'on garde dans sa bibliothèque et livre que l'on jette...

Le gros problème du livre, c'est sa qualité, c'est ce qui ressort de son influence sur le lecteur. Nous ne parlons pas des livres ciblés, comme les polars, les livres techniques, culinaires, scientifiques, livres de voyage, historiques, pamphlets, BD etc. Nous parlons de livres de "création", comme romans, essais etc. Un gros problème va se poser avec l'apparition du numérique : Il y aura les livres que l'on aime, qui méritent qu'on les garde pour les relire, et qui seront mis dans notre bibliothèque, et les livres que l'on découvre inintéressants et dont on voudrait se débarrasser. Les offrir à un ami, à la famille ? Délicat... S'il est mauvais cela voudrait dire que l'on n'a pas de goût... Alors on les "balance"...pour ne pas s'encombrer. Ainsi se pose le problème du livre numérique : moins cher, pas encombrant puisqu'on l'efface s'il ne nous plaît pas... Ainsi, corollaire... les éditeurs et les vrais libraires devront SELECTIONNER leurs productions en fonction de cette nouvelle donne. Ils ne pourront plus éditer n'importe quoi en livre-papier, mais seulement des livres de qualité, peut-être pour un public plus restreint... et des livres "best-sellers" pour un large lectorat acquis.
Voilà les réflexions qui nous sont venues en assistant à un débat sur le livre dans l'émission de Jean-Pierre Elkabbach, sur Public-Sénat.
Donc le développement du numérique va insensiblement se faire vers les livres dont les lecteurs craindront la qualité ou l'intérêt, et pour lesquels ils ne prendront qu'un risque financier limité. Les textes de qualité ou de grand intérêt pour le lecteur seuls seront gardés pour être relus ou offerts... donc tirés sur papier. 
Hermès   

Aucun commentaire: