jeudi 28 mai 2015

Au bord des fleuves qui vont, de Antonio Lobo Antunes, Christian Bourgois Edit. 244p. 18€ 2015

"EXEUNT OMNES"   "TOUS DISPARAÎTRONT" , citation qui ferme le livre.
Antonio Lobo Antunes est un écrivain crépusculaire. Le Portugal, son pays, conquérant, découvreur, défricheur, mais aussi guerrier, dominateur sur une large partie de la planète, n'est plus qu'une nation de petits-bourgeois, d'émigrés, de rêveurs. Antonio Lobo Antunes décrit, dans une langue chaotique, aux thèmes, images, phrases saccadées, l'état d'esprit de personnages qui sont de lui, comme une sorte d'autobiographie triste, à travers la maladie, l'hôpital, la souffrance, l'univers clos du monde qui l'entoure, le passé, la famille, la désespérance humaine totale, ce qui constitue ce livre, qui part du 21 mars 2007, le 4 avril 2007, en douze chapitres.
Il n'y a rien à comprendre, rien à espérer. Tout se mêle au bord de ce fleuve, symbole du fleuve de la vie.
Pas même la grâce d'une écriture "confessions".
Les gros sabots, épuisants, d'un lamento.
05/20
Hermès    

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