jeudi 3 septembre 2015

Défaite de Paris...

La chaleur la semaine passée fût extrême. 36° sous un parasol, le Bois de Boulogne, celui de Vincennes, comme les Parcs Monceau,  Montsouris ou celui des Buttes-Chaumont étaient remplis de visiteurs, de promeneurs, de gens affalés sur les pelouses. La Fête à la Neu Neu de la Muette battait son plein, les voitures jonchaient toutes les allées du Bois, et dans Paris, il était presque impossible de se garer. Les parkings de la capitale étaient presque complets. Dans une telle ambiance les jeunes contractuelles à vélo arrivaient subrepticement et collaient la fiche vous annonçant votre contravention, et avec leur ordinateur portable, elles l'adressaient illico au service de recouvrement. Nous avons essayé de faire un tour au Bon Marché, mais le parking à 13€ était plein, cela nous a permis de voir le Lutetia sous une immense bâche, en restauration, Toutes les rues avoisinantes Sèvres-Babylone sont remplies de magasins de luxe ou de pub de marques de luxe. Cela permet aux candidats-élèves des Sciences-Po ou de l'ENA, dont les instituts sont au milieu de ceux-ci de se familiariser avec leurs produits.
Le monde superficiel semble avoir supplanté celui de l'"esprit", de l'"intellect" qui lui se calfeutre dans encore quelques rues, comme celle du Cherche-Midi, de l'Abbaye ou dans quelques bistrots sympas. Pour le reste, la norme semble être la banalité au milieu des trésors architecturaux du passé.
Paris semble être entré dans une phase de semi sommeil hallucinatoire, pendant que les bateaux-mouches, les cars à impériale baladent des touristes hébétés cherchant à travers des photos prises à la volée à garder le souvenir d'un rêve.
Les agriculteurs sur leurs tracteurs roulent dans Paris sous les applaudissements des badauds, mais les promesses qu'ils reçoivent ne valent que très peu, ils savent que le pouvoir n'est plus à Paris...
Hermès

Aucun commentaire: