dimanche 10 avril 2016

Oeuvres complètes de Bret Easton Ellis, traduites par Alain Defossé-Bouquins-Robert Laffont, 1088p. & 1120p

"J'étais, jeune, riche et célèbre" dit Bret Easton Ellis dans un entretien rapporté par Le Figaro-Madame. Grâce à son premier livre où, tout jeune, il décrit l'Amérique des jeunes ambitieux en proie aux drogues, à la violence etc. Livre qu'il pensait qu'il n'intéresserait que quelques centaines de lecteurs, et que l'Editeur avait acheté pour une somme modique et qui a explosé grâce aux lecteurs et aux critiques...
Dans cet entretien, Bret Easton Ellis confie qu'un certain gauchisme-fasciste s'est installé en Amérique pour imposer son "politiquement correct"... 
Ce qui ressemble étrangement au climat qui règne en France...
Il ajoute à propos de Donald Trump, le candidat Républicain à la Maison-Blanche :
"C’est un homme qui parle sans contrainte ni censure, quitte à être contradictoire, et se permet ce qu’aucun autre politicien ne se permet. Cette attitude inéditelui vaut le soutien de personnes qui se sentaient jusqu’ici exclues du débat public, réduites au silence, notamment par la gauche, les progressistes et les libéraux bien-pensants dominés par le politiquement correct. Si l’on m’avait dit il y a dix ans que la gauche était plus autoritaire que la droite, plus encline à la censure… Mais c’est vrai, ils ont installé une sorte de police de la pensée, une idéologie du « vous devez penser comme nous » qui porte sur les nerfs de beaucoup d’Américains. J’en ai fait l’expérience moi-même à la parution d’American Psycho : ce ne sont pas les conservateurs qui se sont élevés contre le roman, mais les libéraux, les féministes, la gauche, les médias. Le surgissement de Donald Trump rééquilibre simplement la balance. Lui et Bernie Sanders sont les seuls candidats qui peuvent incarner la liberté aux yeux du public. Ce n’est certainement pas le cas de Hillary Clinton, même si c’est la mieux qualifiée pour diriger le pays."

Hermes

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