mercredi 1 avril 2020

JOURNAL Extrait du 1° Avril 2020...... d'Henry T. Zaphiratos


De notre fragilité à la fragilité de l’humanité toute entière… Rien, nous ne sommes rien…
La TV montre chaîne sur chaîne les transports par TGV, avions, hélicoptères des malades en réanimation avec des précautions infinies…Cela tétanise les téléspectateurs, chacun se sent menacé, le parfum de la vie a disparu devant ces rues, ces jardins, ces parcs, cette nature, vides. Il n’y a que le vide de gigantesques Pompei pas encore engloutis. L’incendie de Notre-Dame était comme un signal que quelque chose de grave, d’important allait arriver. Sensation bizarre d’un inconnu qui allait advenir. Toutes ces « choses » de l’homme d’un coup, stratifiées, statufiées, figées alors que la flèche de plomb s’effondrait au cœur de l’édifice comme au cœur de nous-mêmes. Tout s’effondre, les certitudes chaotiques de la vie, devant cette bestiole qui s’est installée dans le cœur des cellules, de la vie, révélant sa fragilité, sa vulnérabilité. La pensée emportée dans l’infini de l’inconnu qu’il faut explorer, découper, infinitiser pour la percevoir et la vaincre. Tout le génie de l’homme, dans le combat, toute la ferveur des soignants, médecins, infirmières, infirmiers, assistants pour endiguer, soutenir, retenir, tout le génie des chercheurs. Combat continuel, permanent du vivant pour persister, pour survivre...
Journal Extrait du 1° avril 2020  
H. Zaphiratos

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