Un
Premier ministre confiné à Londres, un autre dans une ville vide, aux rues vides, en vidéo conférence, isolé
pour ne pas être contaminé… Elysée, Matignon et les ministères, des navires
flottant dans le vide des villes, bruissements de téléphones, de
télé-conférences, chacun isolé allant au plus pressé : les masques, les
médicaments, tout ce qui fait défaut dans cette guerre, comme une Troisième
Guerre mondiale inopinée, surgissant du « moi » que nous sommes, de
ce pays que l’on pensait bienveillant, industrieux, attentionné à lui-même et qui s’est révélé brutalement dérangé, archaïque avec son goût
des nourritures sauvages pour exacerber ses libidos… Les armées, les flottes de guerre pouvant être défaites, devenir sans objet avec un virus proliférant, un monde angoissant qu'on nous promet avec ces nouveaux systèmes d'instantanéïté aux ramifications planétaires où l’homme domestiqué, vaincu, vivrait en zombie attendant
quelque nouveau cataclysme.... La fin d'une époque...
Extrait de mon Journal H.Z
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