mercredi 7 octobre 2009

Les Catilinaires,d'Amélie Nothomb, Albin Michel Edit. 1995, 210 pages

Le héros, Emile est un prof de latin-grec retraité, sa femme, une brave petite bobonne, deux nuls, qui n'ont jamais dit "non", et au soir de leur vie subissent sans broncher les coups de pied au cul que leur inflige un "vieux" médecin de 70 berges, Palamède, en venant tous les jours s'incruster de 16h à 18h. dans un mutisme idiot, sans leur autorisation.
Ce type traîne une grosse truie qui passe son temps à enfourner de la soupe. A la fin, Emile, après d'interminables débats philo-brumeux, zigouille, après sa tentative de suicide avorté, un Palamède(le toubib) à demi-consentant, et la mémé s'occupe de fleurir et de faire bouffer la grosse patate.
L'héroïsme c'est de lire une telle histoire, écrite sans style, truffé de sentencieuses pensées latines pour épater le lecteur. D'ailleurs le titre a été piqué sans vergogne à Ciceron, pour faire intello "chic".
Ce qui m'a frappé c'est le mépris pour les "vieux" qui s'en dégage.
La brave jeune fille qui "admirait" son prof, et qui était venue lui rendre visite, fuit, quand elle voit la connerie de celui-ci devant cet amas muet de graisse.
HZ

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