Edith Cresson interviewée par Delahousse sur France2.
Des révélations et des analyses :
1/ Muflerie de François Mitterrand la congédiant comme
Premier Ministre, sans ménagement, par un intermédiaire, comme Hollande avec
Fleur-Pellerin « Fais tes paquets, tu n’es plus ministre »
s’entend-elle dire par un missi dominici de Hollande[B1] …
2/ Impossibilité de faire des réformes, étant pris
dans l’étau du PS. Des doctrinaires, et « ne pas bouger » mais gagner
les élections… Equivalent de Chirac : « Pas de vagues ».
3/Machiste et sexisme à outrance. Dès qu’elle est
nommée tous contre elle. Bérégovoy secrétaire général de l’Elysée, furieux
voulant la place, qu’il aura plus tard et qui ne lui portera pas bonheur,
visant l’Elysée…
4/ Collusion Mitterrand-Chirac, leur entrevue secrète
chez elle, pour battre Giscard. Mitterrand-Chirac se transmettent le pouvoir…
5/ Edith Cresson signale le rôle néfaste des Enarques,
de la haute fonction publique gouvernementale qui paralyse tout, parallèle avec
ce qu’écrit Drieu pour les années 30, où ce sont les Normaliens-Polytechniciens
qui paralysent et dominent l’Administration. C’est une maladie française,
héritée du Colbertisme.
6/ Un seul ministère régente tout : Bercy, les
Finances…
7/ Détestation de l’Agriculture par le PS, et la
gauche (des propriétaires terriens à abattre).
Edith Cresson avoue que "la vie politique est extrêmement violente". "La moindre phrase y compris en tête-à-tête était détournée de son contexte. Donc j'étais illégitime bien qu'élue à tous les niveaux de la République", relate-t-elle. Et ils me comparaient à la Pompadour...
Edith Cresson avoue que "la vie politique est extrêmement violente". "La moindre phrase y compris en tête-à-tête était détournée de son contexte. Donc j'étais illégitime bien qu'élue à tous les niveaux de la République", relate-t-elle. Et ils me comparaient à la Pompadour...
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