lundi 21 avril 2014

La fête de l'insignifiance de Milan Kundera, Gallimard - 144p. 15,90

Milan Kundera aime l'insignifiance, la vacuité de tout. En cela il rejoint Diogène dans son tonneau se moquant de la gloire d'Alexandre le Grand : "Ôte-toi de mon soleil !". Dans ce "roman" quatre personnages se baladent dans Paris, parlent et agissent (peu) de tout et de rien. Ils tuent le temps, comme les gens qui au lieu de peindre la girafe font la queue pour une exposition Chagall qu'ils "verront" à toute allure... Milan Kundera est arrivé au summun de son art aux yeux de l'intelligentsia parisienne. C'est le bouddha vivant d'où émanent des oracles. Tout ce qu'il écrit est parole d'évangile, aussi tout le monde s'est empressé de saluer son dernier livre de 144p. au style banal, aux réflexions insignifiantes attendues dans le détachement philosophico-moral de l'Insignifiance..
Nous sommes insignifiants, tout est insignifiant... alors...
10/20
Hermès.

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