vendredi 23 septembre 2011

Vengeance de femme... Le coup de pied de l'âne...

Barbey d'Aurévilly a écrit une nouvelle sur la terrible vengeance d'une femme contre son mari... dans son livre "Les Diaboliques".
Alexandre Dumas dans son théâtre écrit en 1864 : "Il y a une femme dans toutes les affaires ; aussitôt qu'on me fait un rapport, je dis cherchez la femme!"

Les hommes sont pour beaucoup de grands enfants, assoiffés d'action, de richesses, de pouvoir, de gloire(parfois), snobs en diable, voluptueux... et... "étourdis" quand ils sont sur le seuil de leur "bonheur" de gloire, de richesses, sûrs d'eux, de tenir le monde entre leurs mains... Dans leur ivresse ils oublient que souvent tout ce qu'ils ont réussi, ils l'ont réussi avec une femme ou des femmes. Elles sont là pour arrondir les angles, arranger les problèmes, redonner confiance, guider par leur intuition, assurer la matériel avec leur argent, mettre en valeur leur époux ou amant dans les réceptions, les dîners, ou les repas de famille où le ton peut monter...bref, c'est la compagne de tous les jours, des bons et des mauvais...

Souvent parvenu au faîte de la réussite, l'homme décoche alors le coup de pied de l'âne... et envoie valdinguer sa femme, sa compagne qui devient une "EX"... l'horreur quoi, l'ingratitude totale... si ce n'est la haine...

Mais les femmes ont la mémoire longue, les souvenirs précis, parfois ont-elles lu dans le regard, vu dans les gestes, senti dans les rapports amoureux,ou autres... la versatilité, la légèreté, l'inconsistance de ce Nabab du sentiment, de ce pacha vautré dans le confort, la richesse, les relations, les protections en haut lieu..., et elles prennent quelques mesures "conservatoires"... Sait-on jamais ?

C'est pourquoi les auteurs de romans policiers mettent-ils en exergue cette phrase, devenue adage, d'Alexandre Dumas : "Cherchez la femme !"... Aussi les enquêteurs, les juges d'instructions, les détectives dès qu'ils ouvrent un dossier, inspectent-ils l'entourage immédiat... et ils tombent sur la femme, ou les femmes.

Les derniers développements des affaires judiciaires en cours ("affaire" de Karachi) rappellent d'une façon éclatante que l'homme aussi haut soit-il, reste un hâbleur, léger et étourdi, et que le coup de pied de l'âne qu'il a décoché, peut lui valoir une volée de coups de bâton, et le ratatiner, le vitrifier...

Sans la protection de la femme : "le roi est nu".

Comme disait l'une d'elles... : "... ils sont dans la merde".

(Cf. Le MONDE, MEDIAPART, EUROPE 1 etc.)

Hermès

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