C'est un bouquin tordu, sans aucun intérêt, écrit avec le pied. Une publication pour rien, du papier, un coin de la forêt coupé pour rien...
Un mec prend l'avion pour Caracas, pays du dictateur Chavez, pour retrouver un "ami" Xabi Puig, un type paraît-il formidable parce qu'il jongle avec les mots, les mots, il revient sur les termes étymologiques grecs pour leur donner un sens. Le mec est confondu de respect et d'admiration pour ce type qu'il rencontre au bar du Nemours, le caf' dans la colonnade du Palais-Royal... chic... chic... Il est furax de devoir voyager en classe ECO, dans le "plane" qui le mène à Caracas où il a disparu, pour essayer de le retrouver, et dégoise sur la pissotière qui est toujours occupée, sa voisine voilée etc. Vraiment un bouquin senssas ! Il rameute dans ses divagations intellos Jean Genêt(qu'il n'aime pas trop)
, Sartre, les "beaux bruns" qu'il aime bien, etc. Tout cela enroulé dans des "expos" chicos au possible avec Arnault, bref le gratin de l'intelligenzia parisienne pour un plouc. Pour faire "droits de l'homme", on fonce sur le tyran, Caracas, une ville dangereuse, le Venezuela un pays dangereux etc. On salue la réplique du roi d'Espagne à Chavez à un sommet hispanophone : "Tu ne pourrais pas la fermer !"...
Vraiment on est confondu par la non-écriture d'un tel livre, rameutant pour faire sérieux "Sabra, Chatila, Hiroshima ou Versailles"...
Charles Dantzig a fait du papier pour faire du papier... Il semble s'en foutre : Il serait lecteur chez Grasset, alors Grasset prendrait tout ce qu'il écrit pour le publier !
Extrait: "Le jeune écrivain qu'il admirait a écrit dans son insolente critique : "Puig se défend d'aimer les mots. Mais si, il les aime, puisqu'il les bouscule. Quand on ne s'intéresse pas aux choses, on les laisse végéter dans leur insignifiance."
En remuant tous ces mots sur 300 pages, l'auteur est arrivé à nous démontrer l'insignifiance de son bouquin !
N'est pas Paul Valéry qui veut !
0/20
Hermès
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