E.E. Schmitt a écrit une pièce admirable "Le Visiteur", d'autres moins brillantes, des bouquins que je n'ai pas lus, dont je ne parlerai pas.
J'ai, par contre, lu ce livre sur Beethoven.
C'est une sorte d'ouverture sur ce grand compositeur. C'est bizarre que certains mélomanes, et peut-être certains "autres'" traitent les compositeurs comme des roues de secours de l'existence. On les écoute, on applaudit, on encense les interprètes, on critique les interprètes, orchestre, chef d'orchestre, chanteurs 'soprano, baryton, ténor etc.) etc. On leur tresse des couronnes, on jette de l'argent et des fleurs à leurs pieds.
Aux compositeurs Rien ! Ils ont tout fait, mais on ne leur passe rien ! Ils sont morts ou vivants, ils sont dans l'ombre. Leur musique étincelle, mais eux, ce sont presque des absents. Et il faut les déchiffrer.
Eric l'aimait quand il était jeune, puis il s'est détourné de lui, ses symphonies, sa musique faisaient rantanplan... Et puis un jour à Copenhague, dans un musée, le Ny Carlsberg(la bière) Glyptotek, dont une pièce entière lui est consacrée, soudain il s'est dit qu'il ne devait pas être traité par-dessus la jambe, ce compo, pour qu'on lui consacre toute une pièce d'un musée ! Puis, lors d'une présentation d'une de ses pièces de théâtre dans une ville suisse, il va à l'opéra, entend Fidelio, l'unique opéra de Beethoven, et c'est le déclic...pour écrire un livre.
Le livre le voici avec le déchiffrage des principales symphonies du compositeur, de concerto(s) etc. et la redécouverte et son "interprétation" des oeuvres avec un grand O.
Eric est un excellent conférencier, et un excellent pédagogue; et son livre est à lire si l'on a besoin d'entrer dans l'oeuvre de Beethoven. Je pense que ceux qui l'aiment n'ont pas besoin de toutes ces explications, toutes ces circonlocutions professorales parfois un peu primaires.
J'aime Beethoven, un point c'est tout.
Pour la "joie", la définition de la "joie" on pourrait remercier Eric. Il rejoint les philosophes d'aujourd'hui, Onfray, Finkelkraute et les autres, et les thèmes magnifiques des Stoïciens.
Mais toute oeuvre a une part "divine", Beethoven l'a aussi, son oeuvre aussi, elle baigne dans le divin.
De la joie au divin, il n'y a qu'un pas.
Hermès
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