samedi 7 avril 2012

Des arbres à abattre (Une irritation) de Thomas Bernhard - Gallimard - 216 p.

Un bouquin d'atrabilaire. Un zigoto de comédien du Burgtheater de Vienne dans son fauteuil à "oreilles" décharge sa bile pendant 214 pages, au cours d'un dîner "IN", dans la haute bourgeoisie autrichienne. C'est une voltige de grincheux devant des gens guindés, jouant la "comédie de la High Society" avec tous les aléas, les mauvaises langues, le mauvais esprit, la jalousie, le "paraître" etc. Cela fait un livre fastidieux, d'un auteur grincheux voulant "couler" une société autrichienne qu'il dit prête à tous les compromis etc. Traiter d'une seule face la société humaine, c'est la déformer, donner une image fausse de celle-ci. La société humaine, même viennoise, est beaucoup plus subtile, pleine de contradictions style "Grandeurs et servitudes", "Apparence et réalité".... Thomas Bernhard semble être passé à côté de son étude. 9/20 Hermès

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