vendredi 6 avril 2012

A propos des "clichés"....de Musso...

Les lecteurs ou lectrices pressés(es), les producteurs de films pressés, sont à l'aise dans les histoires rapides, nerveuses, dialoguées, exotiques... Les clichés que l'on trouve à chaque paragraphe ne les dérangent pas, au contraire, on "voit" tout de suite le mouvement, l'action. Cela devient un "cliché" de cinéma : le gars fébrile, excité à la Belmondo, le type anxieux à la Vincent Cassel etc. Le public, lecteur-spectateur, vit dans le "cliché". Tout est "cliché", le verre que l'on porte à ses lèvres, le regard brouillé de l'amour bafoué, la poursuite pour l'enfant qu'on aime, l'ado qui, les cheveux sur les yeux, affronte ses parents etc. La télé, le cinéma, les livres ne sont que "clichés". Maintenant pour les bouquins... Je suis passé dans une librairie (Privat pour ne pas la nommer), il y avait des mille et des mille de bouquins... Bon courage pour choisir dans le tas ! Alors "Musso" c'est une enseigne, ça fait vendre, et les gens sont heureux. Et quelle est la différence entre un "Musso" et un "Pennac" ? Le dernier Pennac explicite l'éjaculation, la masturbation ou onanisme, et Musso explicite les "clichés". Mais Pennac vire au "cliché" du cul, alors ? On bouquine et puis on verra. Hermès

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