vendredi 20 avril 2012

L'Election présidentielle une formidable aventure collective....

Les Gaulois, les Francs élisaient leur chef, puis le hissaient sur un pavois. L'Election était à la base de leurs moeurs politiques, jusqu'au jour où l'un des chefs, un roi, pour assurer le pouvoir au sein de sa famille fit prêter allégeance des chefs à son fils... L'idée se perpétua avec la monarchie, et les premiers rois firent sacrer leur fils de leur vivant, jusqu'au jour où la fonction royale sacrée par l'Eglise se perpétua tout naturellement... Sous la II° République en 1848, on vota au suffrage universel restreint aux hommes, et Louis-Napoléon Bonaparte fut élu premier président de la république. Il faudra attendre De Gaulle pour que l'élection présidentielle soit au suffrage universel (1969). Nous vivons depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois la nouvelle élection présidentielle. Elle occupe tous les médias, les esprits. C'est la grande élection, car les pouvoirs du président sont considérables. En principe, ils sont tempérés par ceux de l'Assemblée nationale, et des corps constitués. Cependant quand la majorité qui élit le président, est majoritaire à l'Assemblée nationale, les pouvoirs semblent, en grande partie n'être détenus que dans une et même main. Aussi devant une telle puissance à naître au soir de l'élection présidentielle et de l'élection législative, toutes les peurs réapparaissent, les questions se posent: comment faire que ce choix ne soit pas le mauvais choix ? Comment éviter qu'aux problèmes actuels s'ajoutent de nouveaux problèmes ? Quel sage élire ?... Devant ce dilemme les esprits gambergent, supputent, tournent et retournent les questions, évaluent les candidats... On traque les paroles, les mimiques à la télévision. Les candidats, eux, jouent leur partition, déclinent leur profession de foi, répondent aux questions de l'"examen d'embauche" de Jean-Jacques Bourdin entre autres... Enflamment leur public. Comme les grands feudataires du Moyen-Âge, réunissent leurs partisans pour impressionner, montrer leur force, proposer leur protection etc. Les courbes des sondages (400) montent, descendent, se croisent, se stabilisent... Personne n'est sûr. Mais il faudra bien se décider ! Le 22 avril, le 6 mai sont des dates butoires. Elles ont été fixées par le destin d'un président, Georges Pompidou... Depuis elles sont là, en plein dans le printemps... On dit qu'il y aurait plus de 30% du corps électoral indécis... Pourtant il faudra voter. Mettre dans l'urne son destin, et le destin de son pays, la guerre ou la paix, la crise ou la confiance, tout ce qui rythme notre vie. Un bulletin pour la chance ou la malchance. Hermès

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