lundi 28 mars 2016

La Ville haute, d'Eliane Serdan, roman, SergeSafran Edit.154p. 16,90€

Le souvenir du génocide contre les Arméniens de 1904/1905, parcourt ce roman. A travers la vie d'une famille de déracinés et un homme poursuivi par le cauchemar de l'enlèvement de son amie de jeux, Anouche, lors d'une rafle de la soldatesque turque, se tissent des liens invisibles et délicats tout au long de ce roman, dans le décor austère d'un village perdu au milieu des collines et des montagnes du sud de la France, où chacun est l'étranger pour l'autre.
Un récit écrit avec tact, lenteur, comme en effleurant des touches d'un clavecin.(Clavecin bien tempéré de J.S. Bach)Clavecin bien tempéré de J.S.Bach)

Mais ce roman rappelle que ces massacres des Turcs avaient de très grandes ampleurs, et portaient sur des centaines de milliers de victimes arméniennes, grecques, juives etc.
Ilias Vénézis en avait fait un récit terrible dans son livre "La Grande pitié". Des consuls américains, en ont témoignés dans leurs rapports...

Quel rapprochement avec ce qu'il se passe de nos jours dans le Moyen-Orient ! Et que l'on voudrait provoquer en Europe !
Hermès

Serge Safran Editions, 86, rue du Cherche-Midi, Paris VI°

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