"Il en va du salut de la France", déclare à L'Express, plus sérieux qu'ironique, Renaud Camus en disant se présenter aux prochaines présidentielles.
Renaud Camus dans sa Tour d'ivoire ne voit pas plus loin que ce que lui offre la télé, les nouvelles de Saint-Germain-des-Près, les rumeurs des maisons d'éditions, les amis, les copains, les adhérents à ses idées ... La France a toujours été en péril, elle a toujours vécu sur un volcan, il n'y a qu'à ouvrir les livres d'Histoire. Chaque page est un combat. La littérature française s'est développée et imposée à travers le monde d'elle-même, sur son génie propre, sur la force et le chantonnement de sa langue, sa concision, sa luminosité. C'est par l'écriture, le développement artistique de son théâtre, de son cinéma, de ses recherches philosophiques, religieuses que se situent le défi à relever, si défi, il y a. Ce que je ne crois pas. Nous vivons une période de lactescence où se préparent les oeuvres. Au Second Empire on se pâmait devant les "pompiers", quelques années après apparaissaient Manet, Monet et l'Impressionnisme, etc. Je n'aime pas Cassandre, je préfère Ulysse.
Henry Zaphiratos
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