"On récolte toujours en observant. J'aime apprendre. J'aime la vie, l'amitié, les rencontres, les voyages, l'imprévu. J'ouvre grand les bras, même quand j'aurais envie de les refermer. Tout m'étonne, je ne suis jamais blasée.
Et de cette étreinte avec la vie naissent des livres…" a écrit Katherine Pancol dans sa biographie sur le web. Tout le monde peut observer, voyager, rencontrer l'imprévu, écrire... Mais Katherine Pancol a quelque chose en plus, elle aime les gens, les personnages qu'elle crée. Et de cet amour naît une complicité fabuleuse, celle du bonheur, de l'optimisme. Elle oriente ses personnages vers tout ce qui est positif, gai, insouciant, elle les propulse vers l'avenir. Et comme ses livres renferment un grands nombre de personnages, de situations, partant de l'enfance à la grand-mère, en passant par les amours d'adolescence, de jeunesse et des autres âges, elle couvre un panel immense de gens qui sont heureux de vivre, qui vont vaincre les difficultés de la vie, qui vont s'épanouir dans la recherche de l'amour, du pouvoir, à travers les continents, dans le monde tel qu'il est, mais toujours avec la lumière de l'espoir au bout. Lorsqu'on rentre dans l'univers de Katherine Pancol, une jeune femme me le disait :" Je retarde la lecture des dernières pages, parce que je ne veux pas que cela se termine, perdre ce qui va arriver aux personnages." Quel plus beau compliment ! Comme Alexandre Dumas après "Les Trois Mousquetaires" leur donnant une suite pour les lecteurs avec "Le Vicomte de Bragelonne" et "Vingt-ans après", c'est le monde de la tolérance, du possible, de la délicatesse malgré les situations que certains pourraient juger incongrues. Katherine Pancol, recrée ses personnages, ses familles, à travers tous ses livres. L'homme idéal serait du genre Gary Grant. Beau, séducteur, ironique.
"Les Ecureuils de Central Park", font plus de 850 pages. De quoi ravir les 900.000 lecteurs qui ont déjà acheté le livre.
Un livre pour se perdre dans le bonheur. Une sorte de "Mélodie du bonheur", genre qui a triomphé au cinéma avec "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" de J.Jeunet, et qui s'est retrouvé, avec un énorme succès, dans les romans de Muriel Barberry avec "L'Elégance du hérisson"(600.000 ex.), d'Anne-Marie Gavalda, idem, et dans le nouveau livre de Marie-Sabine Roger "Vivement l'avenir", qui vient de remporter un prix littéraire à l'unanimité du jury.
Des romans pour "se soulager grâce au remède de l'écrivain" ou " le livre m'a changé, et en plus, il m'a rendu meilleur" comme l'ont écrit deux lecteurs sur blog.
Autrefois les jeunes gens lisaient pour "apprendre le monde", d'autres lisent pour "découvrir", pour s'instruire... André Gide, lui, conseillait malicieusement de jeter tous les livres et d'aller vivre...
Grâce au talent des auteures cette littérature est apaisante et tranquillisante.
Le style est rapide, discursif, avec très peu d'analyse psy. et une très grande part en situations et dialogues.
Ce sont des univers et une façon d'écrire totalement à l'opposé de ceux d'Amélie Nothomb, tout de bruits et de fureurs.
14/20
Hermès
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