jeudi 27 janvier 2011

A propos de l'article de Frédéric Beigbeder qui s'étonne qu'André Brincourt ne soit pas un vieux schnock !

BDG croit être né de la dernière pluie, de celle qui a créé le monde, et le monde littéraire notamment. C'est tragique qu'un homme si "instruit",si "cultivé", si en phase avec la "Littérature" ait pu songer un seul instant que tous les grands auteurs qu'il énumère dans son papier sur André Brincourt étaient des vieux de la vieille, des gens perdus dans l'oubli littéraire d'aujourd'hui ! Il oublie que la littérature reste toujours jeune, elle est du jour où l'écrivain pose sur le papier ses signes, ses histoires, ses réflexions, du jour où le lecteur les découvre. Ainsi je viens de découvrir un très grand écrivain russe, Ivan Bounine, dont "La Vie d'Arseniev" est un chef-d'oeuvre, etc. BDG oublie que Socrate par Platon est de notre temps, comme de toutes les époques, tout comme Pierre Loti ou Malraux, Giraudoux etc. Qui est vieux ? Qui est du passé ? Celui qui s'ébaubit (néologisme) de ce qui est normal, qui reste de notre admiration, comme les vitraux de la Sainte-Chapelle ou les oeuvres des Impressionnistes.
Où sont les Béotiens ?
Hermès

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