Vu ces derniers jours :
-Un Louis XI très bien fait sur France 3, avec Jacques Perrin vieilli dans le rôle du roi du "roi-aragne" qui prenait ses adversaires comme Charles le Téméraire de Bourgogne dans ses filets et les détruisait. Peut-être que le roi était plus "bigot" avec ses médailles de la Vierge sur son chapeau pointu, plus acerbe, plus dur et en même temps plus cauteleux... Mais l'interprétation de Jacques Perrin, et la mise en scène sont très convaincantes. Cela fait entrer un peu d'histoire à la TV, ce qui n'est pas mal.
Rappeler la rivalité terrible entre Louis XI et son père, le roi Charles VII, celui-là même que fit couronner à Reims Jeanne d'Arc... rivalité où Charles VII faillit tuer son fils, et qui pour reprendre ses esprits, et de douleur s'enferma dans une cabane pour pleurer toute une nuit...
-Hier au soir le Club ZEMMOUR-NAULLEAU était ouvert. Membres de la soirée : M. Hammon du PS, le Président de l'Assemblée nationale, M. Acoyer, M. l'ancien ambassadeur de France à Berlin, et une représentante de Greenpeace pour les derniers événements des centrales nucléaires. Bonne ambiance "club", discussion amicale autour des livres de M.Acoyer et de M. L'Ambassadeur. Rien de transcendant que nous ne connaissions déjà : la quasi absence dans la représentation nationale d'élus "populaires" - ouvriers-classes moyennes-, la sureprésentation des avocats, et des avocats lobbyistes, des médecins, et médecins lobbyistes des laboratoires etc. dixit M. Acoyer, quant aux différentiels entre l'Allemagne et la France, on les mesure depuis un certain temps, en plus à noter la sous-représentation des femmes.
Zemmour répète ses arguments et est convaincant.
Naulleau ironise pile-poil pour ne pas allourdir le "club" des rires en sourdine, des esclafferies de connivence etc. "Entre gens du même monde, my dear!"
Manque notoirement un côté "littéraire" et "explosif", "juteux", au moment où la LGL de François Busnel prend le chemin soporifique des étiquetés "Quai Conti".
-Au théâtre du Rond-Point à Paris Jean-Michel Ribes joue la provoc avec une pièce de Diego Garcia, spécialiste du genre. Provoc inaugurée au Théâtre de Paris, puis à Toulouse. Lire la note déposée sur le blog à ce sujet.
Hermès
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