dimanche 18 décembre 2011

Vaclav Havel vient de mourir...

On ne devrait pas vieillir. La photo qui le montre dans Le Figaro d'aujourd'hui jeune, lisant une de ses pièces, est superbe. Il est là debout, le regard ironique interroge l'avenir. Je me souviens de ce drame en Avignon lorsqu'il est soudain tombé malade. Parfois c'est trop pour un artiste, et pour un artiste sensible comme lui, souvent c'était trop. Il nous laisse une oeuvre que l'on aime en pensant à lui.

Henry Zaphiratos


"In memoriam Vaclav Havel
Il a tiré sa révérence, discrètement, après une vie bien remplie.
Ceux qui l'ont connu, se rappellent sa modestie, le respect d'autrui, sa capacité d'écoute, d'analyse, de réflexion, avant toute décision qu'il allait prendre, dans le but de l'intérêt de la nation et le bien commun.
Il étudia l'économie et devint dramaturge, s'engagea dans la dissidence et fut élu président, après que toute la place Vaclavske Namesti ait fait sonner pendant des jours les clés de la fin du régime, sur l'onde de l'écroulement du mur de Berlin.
Les Tchèques l'ont aimé, comme peu d'autres dirigeants politiques (TG Masaryk, Dubcek) tout simplement parce qu'il incarnait l'âme, la culture, la capacité de résistance et les espoirs d'une grande partie de la nation.
Après avoir quitté le Château, il continua son dialogue au travers de l'émission radiophonique dominicale "Leçons de Lanik', très écoutée pour ses commentaires aux évènements hebdomadaires et ses analyses de la société contemporaine.
Ses écrits politiques, tout comme ses drames, méritent toute notre attention.
Ahoj, Vaclav ... requiescant in pacem"

Giampaolo Bertuletti" in Le Figaro

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