Bret Easton Ellis a ramassé dans tout son bouquin, c'est à dire dans 346 pages, 346 pages de cul, à l'exception il est vrai des pages de présentation et de la dernière page réservée au tirage de l'imprimeur. C'est une balade dans un campus d'une université de la Nouvelle-Angleterre près d'une ville qui s'appelle Berlin, ou truc-chose. Il y a un défilé de jeunes hommes et jeunes filles, étudiants et étudiantes qui passent leur temps à se défoncer à l'herbe, la drogue, le whisky, la vodka, au LSD, jusqu'à s'écrouler, ne plus pouvoir tenir debout, mais s'éclater en gros louffiots, ils passent aussi leur temps à se baiser entre eux, lesbiennisant ou homosisant, bref la totale pour des soirées de Campus qu'ils appellent des "Prêt à baiser". Tout cela dans un monde mélange de hippies, de faux culs, de parents absents, inintéressés, divorcés, insultés. Bref la totale !
Bret Easton Ellis décrit une jeunesse folle de son corps des années 80, une sorte de Carnaval des sauvages, où il n'y a plus aucune limite dans la connerie, l'exhibitionnisme, la dérive des corps. C'est l'in-humanité triomphante. on se demande même pourquoi des immeubles ? des cours ? des campus ? des livres ? On parle, on joue aux intellos, on se désire, on se baise, on s'entre-baise, les filles sous leur toge sont à poil, sauf le slip... bref c'est la bacchanale feutrée, chambrée, en Louis Vuitton, Gucchi, avec une pointe d'Hemingway, même deux pages en français dans le texte !(pages105/106) Oui mon vieux, pour faire chic, le mec qui a de la culture ! le type a même un nom bien français : Bertrand !
Les mères sont des laissés pour compte, figurantes de jeunes fils en smoking se triturant le sexe sous la table du restaurant...
Un livre dégoulinant de sexe... avec comme personnages : Paul, Sean, Richard, Lauren, Bertrand, Stuart, Eve, Roxanne, Victor, Patrick, etc.
Un bouquin sans rien que du cul : des "âmes mortes" dirait Nicolas Gogol.
10/20
Hermès
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