Le vote de la nouvelle loi sur le mariage pour tous sonne la fin du romantisme d'une certaine littérature que l'on aimait bien, celle du Gide de Corydon, de Montherlant, de Proust cachant Albertine, de Mauriac et de ses élans secrets, de Cocteau, de Colette, de Victor Margueritte de La Garçonne, de Julien Green, d'Oscar Wilde etc. Cela sonne aussi la fin des illustrations brillantes de livre comme le "Satiricon" de Pétrone... les liaisons devinées ou suggérées comme celle de Drieu et d'Aragon... C'est la fin du "mystère" d'Achille et de Patrocle, la fin de restaurants secrets, de rendez-vous, de fuites, d'excès, de folies...d'un monde... littéraire, et l'avènement d'un monde uniforme et ennuyeux, du monde du "Je t'aime, moi aussi."
Hermès
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